17/09/2014
Jean-Yves CASGHA : Les archives secrètes de l’Atlantide
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Jean-Yves CASGHA :
« Les archives secrètes de l’Atlantide »
Où était située l’Atlantide, cette fabuleuse civilisation évoquée par Platon ? Comment a-t-elle pu disparaître ? La retrouvera-t-on jamais ? Au terme d’une longue quête, Jean-Yves Casgha apporte des conclusions étonnantes sur un des grands mystères de l’humanité.
Après de multiples ouvrages consacrés aux civilisations anciennes et aux énigmes de notre monde, Jean-Yves Casgha livre dans cet ouvrage ses conclusions nettement établies même si elles sont étranges, élaborées point par point à l’épreuve des faits au long de cette quête de l’Atlantide qu’il a menée au cours de son œuvre avec la plus extrême rigueur.
Il prend ici le risque de « pré-voir », d’annoncer à l’avance, et même si ses perspectives ne sont pas enchanteresses, il n’en laisse pas moins subsister une lueur d’espoir.
Pâle, certes, parce qu’il est lucide, mais espoir quand même…
Et si on veut continuer à fermer les yeux devant l’évidence, ce ne sera pas faute d’avoir été prévenus. Tant pis après pour ceux qui ont des œillères, ils ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes ; quant aux autres, puisqu’ils sont avertis, ils seront deux fois plus attentifs.
Et sur leurs gardes.
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Chercheur à l’Institut mondial des sciences avancées et correcteur à l’association Connaissances helléniques, Jean-Yves Casgha est licencié en philologie et maître ès lettres classiques. Spécialiste de civilisations anciennes, il est l’auteur de divers ouvrages tels que : Ulysse au Triangle des Bermudes ; Mayas, Aztèques et Extra-terrestres ; Enigme de la fin d’un monde.
France Loisirs – 1981 – 190 pages – 20,5 x 13,5 cms – 320 grammes.
Reliure éditeur entoilé de vert (sapin) avec titre et nom d’auteur en blanc, sur tranche + jaquette couleurs, quelques dessins, cartes et reproductions photographiques in et hors texte.
Etat = quelques petites traces/marques de manipulation(s) sur les bords de la jaquette, mais vraiment trois fois rien ! La reliure est en excellent état, l’intérieur comme neuf, et l’ensemble – propre et sain – est tout a fait bon pour le service !
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06/09/2014
Un cas de guerre chimique il y a 1800 ans...
© Yale University
Ce squelette à la posture si particulière, qui paraît vouloir repousser l’étreinte de la mort, est un soldat perse. Il semble avoir essayé de retirer son armure qui l’encombrait, mais sans y parvenir complètement. Son épée et son casque sont près de son pied. Que lui est-il arrivé ?
Pour le comprendre, quelques éléments de contexte.
Nous sommes au sud de la Syrie, sur le site archéologique de Doura Europos près de de la frontière irakienne. Cette colonie militaire surplombant l’Euphrate a été fondée vers 300 av. J.-C par les Macédoniens, avant de tomber aux mains des Parthes (-116) pour devenir une véritable cité. Elle sera annexée par Rome au second siècle, qui y installa une importante garnison.
En l’an 256, Doura Europos compte environ 5000 habitants, mais elle est prise par les Sassanides (qui règnent sur l’Iran depuis 224) et toute sa population est déportée. Ce squelette fait partie des assaillants perses qui mirent fin à l’existence de cette cité.
Mais il n’a pas péri seul sur le champ de bataille… Car en 1933, lorsque l’archéologue français Robert du Mesnil du Buisson, excavant un des tunnels dans la zone des remparts, l’a découvert, il n’est pas tombé sur un mais sur 20 squelettes ! Notre assaillant perse, mais aussi 19 squelettes de légionnaires romains, entassés les uns sur les autres, à distance de l’agresseur, comme s’ils avaient cherché à rebrousser chemin pour s’enfuir, totalement paniqués. Dans les grandes lignes, on pouvait deviner ce qui s’était passé dans ce tunnel : experts en poliorcétique, les Sassanides avaient cherché à pénétrer la forteresse par des opérations de minage destinés à saper la muraille d’une des tours de défense, en partant d’une tombe distante de 40 m. Les Romains avaient répliqué par une contre-mine, et c’est au moment où contre-mine et mine s’étaient rejointes que la confrontation fatale de nos 19 légionnaires nez-à-nez avec notre perse avait eu lieu.
Mais comment un seul homme avait-t-il bien pu s’y prendre pour se débarrasser d’autant d’adversaires d’un coup, dans un boyau obscur de moins de 2 m de large et de haut et de 11 m de long, dans lequel la progression, et a fortiori le combat, devait être bien malaisé (du reste, les Romains ne portent aucune blessure) ?
En empoisonnant ses adversaires à l’arme chimique, pardi !
C’est du moins l’interprétation — fort plausible — de Simon James, un archéologue anglais de l’Université de Leicester, qui a rouvert le dossier façon cold case en 2009, et proposé une alternative à la seule idée valable jusque-là : ces soldats étaient morts dans l’effondrement de la mine.
En reprenant les résultats de fouilles initiaux, James a noté que les chercheurs français des années 1930 avaient été surpris par une odeur de brûlé en découvrant les corps. Il a également relevé la présence de cristaux d’hydrocarbures (du bitume) et de souffre sur les parois du tunnel. Un scénario s’est ainsi dégagé, qu’illustre ce croquis de l’archéologue (© S. James) :
Voici ce qui s’est vraisemblablement passé. Sachant la confrontation directe proche, les Perses auraient ouvert une brèche vers le tunnel romain, un peu en surplomb, et allumé un petit brasero destiné à produire de la fumée, agrémentant le feu de soufre et de bitume. Peut-être à l’aide d’un soufflet, ils auraient pu orienter cette fumée délétère vers les Romains. Confrontés aux gaz toxiques qui se transformaient en acide sulfurique au contact des poumons humides, ceux-ci cherchèrent à rebrousser chemin, mais se heurtèrent à leurs camarades qui arrivaient derrière, tout aussi paniqués, ce qui explique le méli-mélo des corps. Les Perses auraient alors tranquillement pu effondrer la contre-mine une fois tout le monde estourbi. Et seul l’un d’entre eux, notre squelette, probablement le préposé à l’allumage qui avait dû perdre à la courte-paille, y resta, intoxiqué par sa propre arme.
Selon Simon James, cette première attaque chimique de l’histoire fut terminée en un clin d’œil.
Les romains furent inconscients en quelques secondes.
En quelques minutes, ils étaient morts.
Source : http://www.lebloug.fr/morts-intrigants-n1-un-cas-de-guerr...
Voir également : http://fr.wikipedia.org/wiki/Doura_Europos
Publié dans Archéologie mystérieuse, Guerres et guerriers, Histoire mystérieuse | Tags : doura europos, perse, perses, romains, rome, archéologie, guerre, armes chimiques, gaz de combat | Lien permanent | Commentaires (0)