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26/08/2015

Jean MARKALE / Collection "Histoire de la France secrète"

Espace boutique

 

 

Jean MARKALE : 

« MONTSEGUR et l’énigme cathare »

 

En ces temps de prophétisme où l’on répète que le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas, les grandes énigmes de notre histoire fascinent plus que jamais nos imaginations. Sans doute pressentons-nous confusément que derrière elles se cachent, peut-être, les vérités fondamentales de notre destinée, l’explication de notre cheminement terrestre vers un « ailleurs », sans l’espoir duquel il nous serait impossible de vivre.

Montségur, « ce nid d'aigle vers lequel convergent tous les nuages du monde », reste l'un de ces lieux privilégiés où souffle encore l'esprit, où planera toujours le mystère du Saint Graal, où viendront inconsciemment s'arrimer rêves et illusions des générations successives, en dépit des flammes du bûcher allumé naguère par les Inquisiteurs pour réduire à jamais la résistance cathare. 

Or qui étaient les Cathares ? D'où venaient-ils ? Pourquoi s'étaient-ils rassemblés dans le Razès mystérieux, non loin de Rennes-le-Château et de Quéribus, au cœur d'une étrange région entourée de vallées profondes, de sommets brûlés par le soleil ?

Quel trésor cherchèrent-ils à sauver ? Quels furent leur véritable doctrine, leurs rapports avec l'Occitanie médiévale, avec les Templiers ? Pourquoi furent-ils si cruellement pourchassés ?

 

Dans ce premier ouvrage, point de départ d’un fabuleux itinéraire qu’il entreprend pour nous, Jean Markale s'attache à répondre objectivement à ces questions, en démêlant le vrai du faux. Au terme d'une enquête menée sur place avec passion, s'appuyant sur une documentation rigoureuse et étendue, une connaissance approfondie de l'Histoire et de la tradition, il ouvre des voies nouvelles, suggère des pistes oubliées, formule des hypothèses exaltantes au-delà desquelles s'esquisse en filigrane le scintillement d'une lumière recherchée par l'homme depuis l'aube des temps...

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1986.

317 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) sans accrocs, ainsi que quelques petites rousseurs éparses sur les tranches papier… mais rien de franchement notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire tout à fait bon pour le service !

 

>>> 4 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Jean MARKALE :

« Le MONT SAINT-MICHEL et l’énigme du dragon »

 

« Acropole des brouillards, perle de l’Occident », le Mont-Saint-Michel n’est pas seulement un monument en tous points remarquable, un site parmi les plus célèbres de France. C’est aussi un haut lieu de l’Histoire, un énigmatique sanctuaire, le phare d’une spiritualité intense qui, après avoir rayonné sur le Moyen-Age, a traversé les siècles pour parvenir jusqu’à nous.

Mont sacré depuis les origines, certains viennent à lui pour accomplir un fervent pèlerinage, d’autres pour admirer un chef-d’œuvre naturel et architectural sans équivalent dans le monde. La figure flamboyante de l’Archange Michel, en l’honneur duquel fut bâtie l’abbaye, continue en effet à défier le temps et l’espace, à enflammer les imaginations, à intriguer, à provoquer. Quel est donc cet archange triomphant du dragon ? Quelle réalité mythologique, quel message laisse-t-il entrevoir ? Quelles divinités de lumière ont-elles combattu, avant lui, les puissances de l’ombre ? Pourquoi les hommes ont-ils éprouvé l’impérieuse nécessité de construire au sommet de ce roc solitaire un édifice si prestigieux, si singulier ? A quelles mystérieuses et silencieuses liturgies obéit-il ?

 

Réfutant les clichés habituels, Jean Markale propose une vision spirituelle et symbolique du Mont-Saint-Michel qui découle d’une approche originale et cohérente des textes. Lieu privilégié, point d’équilibre où s’affrontent toujours des forces en apparence contradictoires, le Mont recèle en fait une réalité unique où s’exprime et se perpétue l’une des plus anciennes et plus fondamentales aspirations de l’homme : la réconciliation avec soi-même.

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1987.

306 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.

Reliure cartonnée orange avec titre et nom d’auteur en blanc + jaquette en couleurs

Reliure cartonnée entoilée d’orange avec titre et nom d’auteur en blanc sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) vierge de tout manque, deux ou trois infimes rousseurs sur les tranches papier… et c’est à peu près tout ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et j’estampille l’exemplaire comme « bon » sans hésiter !

 

>>> 4,50 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Jean MARKALE :

« CARNAC et l’énigme de l’Atlantide »

 

Depuis des temps immémoriaux, les énigmatiques alignements de Carnac intriguent l’imagination des hommes. Une telle accumulation de rocs, érigés en un même lieu, au moyen de techniques totalement mystérieuses, a de quoi, en effet, susciter étonnement et perplexité. De multiples légendes ont, elles aussi, alimenté à leur propos les plus diverses interrogations : les dolmens, les menhirs, les cromlechs, les allées couvertes sont-elles l’œuvre des dieux, la manifestation tangible de miracles, d’une toute-puissante magie, d’une connaissance oubliée ? Ont-ils été dressés par des forces invisibles, par des géants, des gnomes aux pouvoirs inconnus ?

Ce livre fait le point de toutes les croyances, de toutes les suppositions formulées à propos de Carnac et des terres environnantes, les plus riches de France en monuments mégalithiques de toutes sortes. Mais l’auteur va plus loin. Il propose une nouvelle hypothèse, hardie, mais fondée sur des textes et des recherches minutieuses : les monuments de Carnac ne seraient-ils pas les ultimes vestiges de la civilisation de l’Atlantide engloutie à l’aube de l’Histoire dans d’inexplicables circonstances, civilisation dont seul Platon, sur la foi de documents égyptiens, mentionne l’existence et la disparition ? Une hypothèse s'appuyant sur les éléments les plus scientifiques de l'archéologie contemporaine, ainsi que sur l'étude comparative et systématique des données historiques, anthropologiques, mythologiques et légendaires. 

L’énigme de l’Atlantide trouverait-elle ses racines et sa solution à Carnac, dans les immenses sanctuaires mégalithiques qui bordent l’océan ? Perspective explosive et passionnante appelée, sans nul doute, à heurter bien des esprits, du moins à ébranler certaines convictions ancrées depuis des siècles dans la mémoire populaire.

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1987.

305 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) vierge de tout manque, ainsi que de menues rousseurs sur le bord supérieur papier… mais rien de franchement notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire tout à fait bon pour le service !

 

>>> 4 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Jean MARKALE :

« BROCELIANDE et l’énigme du Graal »

 

Depuis le haut Moyen Age, et même sans doute bien avant, l'imaginaire de l'Europe occidentale s'est cristallisé autour d'un thème majeur: celui de la Forêt enchantée, située quelque part à l'ouest du monde, peuplée de chevaliers et de princesses, de fées et d'enchanteurs. Cette forêt merveilleuse, au cœur de la Bretagne, impénétrable à ceux qui nient la réalité des légendes, c'est Brocéliande qu'on appelle aujourd'hui la forêt de Paimpont.

C'est là, dans cette espace clos, vestige d'une forêt perdue qui recouvrait jadis des étendues immenses, que nos rêves vagabondent à la recherche du Roi Arthur, de ses preux chevaliers, Lancelot du Lac et le vaillant Gauvain, des ombres évanescentes des Dames du lac, qu'elles aient pour nom Guenièvre, Morgane, Viviane, ou bien celles de Merlin, de Tristan, d'Iseult la Blonde.

A travers tous ces personnages fabuleux, au-delà du miroir magique où se reflètent des amours brûlantes, des traditions immuables, surgit, éternellement vivante, la flamboyante image du Graal. Le Graal!... mythique et mystérieux, ineffable trésor, ou bien suprême enjeu d'une "quête" intérieure que poursuivent tous les hommes ? Mais quelle est donc la vérité du Graal ? Que contient-il de si passionnément désirable: le sang du Christ ou l’Élixir de vie de la tradition alchimique ? Est-il encore présent et accessible derrière les frondaisons obscures des arbres de Brocéliande ?

 

Tel est l'itinéraire vertigineux que Jean Markale, écrivain aussi inspiré qu'érudit, propose dans ce livre, clé d'espérance qui permet d'entrevoir les arcanes masquant la divine lueur, la flamme indestructible qui brûlera toujours dans le cœur des hommes, plus forte que la mort et que le temps qui passe.

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1989.

322 pages – 14,5 x 23 cms – 500 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) sans accrocs, ainsi que quelques rousseurs sur la tranche supérieure papier… mais rien de vraiment grave/notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire est déclaré tout à fait bon pour le service !

 

>>> 4 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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30/04/2015

Jacques BERGIER : « Visa pour une autre Terre »

Espace boutique :

 

Jacques BERGIER : « Visa pour une autre Terre »

 

Savez-vous que des immortels vivent parmi nous, sans que nous nous en rendions compte ? Qu'il existe des sociétés secrètes très anciennes, qui ont déjà survécu à bien des déluges, et qui ont conservé des secrets datant de plusieurs dizaines de milliers d'années ? Que la tradition, source de l'initiation, est peut-être présente en nous tous, inscrite dans notre code génétique ?

Que des refuges sont préparés en ce moment même, secrètement, pour sauver quelques élus d'un cataclysme atomique toujours possible ?

Visa pour une autre Terre soulève un coin du voile sur ces problèmes et bien d'autres, sur lesquels le public n'avait jusqu'ici aucune information. 

 

France Loisirs, 1978 - 224 pages - 21,5 x 14 cms - 372 grammes.

Reliure éditeur cartonnée, entoilée de bleu nuit + jaquette couleurs.

8 pages de reproductions photographiques (N&B) sur papier glacé hors-texte.

Etat = l'arrière de la jaquette ou, pour être plus précis, "le bas de l'arrière de la jaquette"... a un peu souffert (marques de pliure, un petit manque... voir photos !) ; mais pour ce qui en est du reste de l'ouvrage, rien de bien notable à signaler. La reliure est tout à fait O.K est l'intérieur est nickel !

Ne demande qu'à vous emmener "ailleurs" encore une fois.    

 

>>> 2,70 €uros. / disponible. 

 

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Ailleurs (et pour cette édition) = de 2,80 à 7,50 €uros sur Amazon.fr

De 3,30 à 7,50 €uros (ex. "avec jaquette") sur Priceminister 

Un ex à 5 €uros sur leboncoin.fr / de 4 à 8 €uros sur abebooks.fr

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Egalement disponible dans la collection "L'Aventure Mystérieuse" :  

 

Jacques BERGIER : « Visa pour une autre terre »

 

Savez-vous que des immortels vivent parmi nous, sans que nous nous en rendions compte ? Qu'il existe des sociétés secrètes très anciennes, qui ont déjà survécu à bien des déluges, et qui ont conservé des secrets datant de plusieurs dizaines de milliers d'années ? Que la tradition, source de l'initiation, est peut-être présente en nous tous, inscrite dans notre code génétique ?

Que des refuges sont préparés en ce moment même, secrètement, pour sauver quelques élus d'un cataclysme atomique toujours possible ?

Visa pour une autre Terre soulève un coin du voile sur ces problèmes et bien d'autres, sur lesquels le public n'avait jusqu'ici aucune information. J’ai lu – Collection « L’aventure mystérieuse » – 1977 – 185 pages – 120 grammes.

Etat = légère « patine » des plats, une fine cassure de la tranche, l’extérieur est juste « bon ». Mais l’intérieur est nickel et ce livre (à droite sur la photo) n’attend plus que vous…

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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23/03/2015

Robert CHARROUX : Histoire inconnue et Maîtres du monde...

 

Espace boutique : 

 

Robert CHARROUX :

Histoire inconnue des hommes depuis 100.000 ans.

 

A Ba'albek, à l'âge où le paysan ignorait encore la brouette, quels surhommes ou plutôt quels géants, quels demi-dieux venus d'ailleurs ont taillé ces pierres de près de mille tonnes ? Des textes védiques décrivent les terribles guerres qui se déroulèrent dans l'Inde préhistorique : des engins de feu sillonnaient le ciel, des vagues d'irradiations décimaient les armées ! Des cartes du XVIe siècle, établies d'après des archives égyptiennes, font apparaître des relevés d'une précision étonnante et qui, techniquement, sont des relevés aériens !

S'appuyant sur des textes jusqu'ici interdits, ayant lui-même exploré des sites inviolés, Robert Charroux, chasseur de trésors et philosophe, trace des pistes, formule des hypothèses, éclaire notre passé et interroge – non sans angoisse – notre futur.

L'histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans est une somme, un ouvrage de références qui a ouvert la voie à d'innombrables chercheurs.

 

Nombreuses reproductions photographiques et illustrations in et hors-texte.

Robert LAFFONT, Collection « Noire et or » / Reliure souple avec rabats.

1970 – 429 pages – 20 x 14 cms – 420 grammes.

 

Etat = une fine nervure sur la tranche, des bords de plats très légèrement frottés et deux ou trois mini-micro-traces d’usage ça et là… mais bon, c’est du « chipotage », l’ensemble est en excellent état pour un Laffont « Noir et or » de 1970 (une collection dont on a vraiment du mal à trouver les livres en bon état !) : plats bien brillants et quasiment sans traces, ensemble bien compact à la tranche à peine incurvée, intérieur parfait de chez parfait (et toujours bien blanc), un bel exemplaire… dans l’édition vintage que je préfère !

 

>>> 5 €uros. / disponible.  

 

Ailleurs = de 3,50 (avec rousseurs) à 4,50/5 €uros (bon) ou 8/10 €uros (très bon), sur Priceminister.

(On oubliera les exemplaires à 2 €uros « abîmés/dans leur jus » et ceux à 20,90 €uros (et +) proposés par des euh… voleurs !?!!).  

 

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Egalement disponible, un ex. de chez France Loisirs, sans jaquette :

 

CHARROUX Robert :

Histoire inconnue des hommes depuis 100.000 ans

 

Nombreuses photographies et illustrations hors-texte. ( Identiques à celles du Robert Laffont ).

France Loisirs – 1979 – 412 pages – 20,5 x 13,5 cms – 460 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de noir, titre et auteur en argent sur tranche… la jaquette couleurs est manquante !

Etat = Rien à signaler… propre, sain, BON pour le service !

 

>>> 3 €uros. / disponible.

 

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Robert CHARROUX : Le livre des secrets trahis

 

Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans, le précédent livre de Robert Charroux constituait un recensement de l'insolite planétaire et concluait que les ancêtres de l'homme ne sont pas d'origine terrestre. Ici, Robert Charroux va plus loin: il découvre les « clefs d'or » de notre histoire secrète dans le plus ancien texte du monde : Le Livre d'Enoch.

Enoch, patriarche biblique, qui parle d'êtres venus d'ailleurs, d'anges géants s'unissant aux Terriennes. Enoch, lui-même enlevé vivant dans le ciel…

Explorant ainsi les mythologies de la « primhistoire » – géographiquement très éloignées – l'auteur relève de troublantes concordances: ainsi s'éclaire l'énigme du désert de Gobi, ainsi se dévoilent le lieu exact du Jardin des Hespérides, d'autres mystères encore.

Révélations initiatiques, jugées dangereuses tant par la science officielle que par les religions établies… mais qu'il était temps de faire.

 

J’ai Lu – Coll. l’aventure mystérieuse – 1980 – 377 pages – 190 grammes.

Etat = Quelques marques de stockage et une légère trace d’humidité concernant le bas des 20 dernières pages, sans quoi tranche non cassée, bon état général.

 

>>> 2,80 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Robert CHARROUX : Le livre des maîtres du monde

 

Dans le Gers, en Charente, des tours « hermétiques » dépourvues de toute ouverture, défient la science des archéologues mais certains initiés affirment qu'elles émettent des messages… En Provence, à Falicon, se dresse une pyramide qui recouvre deux immenses temples souterrains où des rites d'initiation étaient pratiqués il y a quelque quatre mille ans… Sur une dalle du Yucatan, gravée avec minutie, se profile une fusée spatiale ; sa forme, ses mécanismes de propulsion sont d'une ressemblance frappante…

Cent autres descriptions ou dessins relevés dans les manuscrits égyptiens, phéniciens, mayas concordent tous : il y a 12 000 ou 5 000 ans, des étrangers venus d'autres planètes – dieux ? Anges ? Extra-terrestres ? – ont vécu sur la Terre et ont laissé des signes, des marques de leur passage. Ils furent les véritables maîtres du monde. Reviendront-ils vers nous un jour ? Est-ce nous, au contraire, qui les rencontrerons, à présent que l'aventure spatiale de l'homme a commencé ?

 

J’ai Lu – Coll. l’aventure mystérieuse – 1980 – 373 pages – 190 grammes.

Etat = Quelques petites marques de stockage, mais tranche non cassée et intérieur sain, état général = entre bon et bon+

 

>>> 3,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

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25/08/2014

Le passe-montagne

Espace boutique :

 

Christian BERNADAC : « Le passe-montagne »

 

Quatrième de couv’ :

« Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, la Société pour l’Héritage des Ancêtres, dirigée par le Reichsführer Heinrich Himmler, finança d’importantes expéditions archéologiques chargées de retrouver, dans une vingtaine de pays, les preuves matérielles de la supériorité de la race germanique. Les principales cavernes françaises ne devaient pas échapper aux investigations de ces mystérieux envoyés spéciaux »

Parce qu'il est un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, un passionné de préhistoire mais surtout un ariégeois amoureux de sa terre, de ses montagnes, de ses gouffres, Christian Bernadac a voulu réinventer les personnages et les lieux qui ont hanté son enfance.

Mais bien que très proche d’une certaine « réalité historique », « Le passe-montagne » est une création de pure fiction et seulement de pure fiction. Malgré cet avertissement, demain, des ouvrages à prétention ésotérique ou même – pourquoi pas ? – historique, reprendront les thèmes développés par les personnages du film et l’on verra naître et se développer de nouvelles versions de ce « réseau sacré initiatique » qui, sur les ailes du Graal, vole de Montségur à Bethléem en passant par Niaux, Bédeilhac et Lombrives, station privilégiées qui s’inscrivent sur les branches d’une Croix Gammée dont le centre est Tarascon-sur-Ariège.

Jean Vernier  a réalisé « Le passe-montagne » pour la 1ère chaîne de télévision, en respectant les images que l’auteur avait « au fond de l’œil ».

 

ATTENTION : il s’agit là – vous l’avez peut-être compris – d’un scénario, et non d’un roman au sens propre du terme !…

Ce qui signifie, qu’en terme de présentation, ça donne ça : …

 

Merteil court vers le camion en agitant les bras.

LE CHAUFFEUR (en allemand) – Qu’est-ce que c’est que ce type ?

LE PASSAGER (en allemand) – Freine ! Il est fou !

Merteil traverse la route, il passe à droite du camion.

LE PASSAGER (en allemand) – Vous êtes fou ! On a failli vous écraser !

MERTEIL (en mauvais allemand) – Faîtes moi monter. J’avais laissé mon vélo là. J’ai vu au bout de la route, là-bas, au tournant, quelqu’un qui s’enfuyait sur mon vélo !

LE PASSAGER (en français) – Policiers et gendarmes à Tarascon. Nous pas policiers, pas gendarmes… vous allez gendarmerie… kommandantur…

 

Mais bon… que ceux et celles que ça ne rebute pas (ou qui on l’habitude de « lire du théâtre ») et qui se sont intéressé(e)s aux ouvrages d’Otto RAHN, n’hésitent pas un instant… ce livre (RARE !) en est un excellent complément !…

Editions France-Empire - TF1 / 1975.

188 pages + 16 pages d’illustrations et photos hors-texte.     

Broché – 19 x 14 cms – 225 grammes.

Quelques petites marques de manipulation sur couv’ et quatrième ainsi qu’un infime manque d’un demi millimètre en haut à gauche de la tranche, sans quoi l’intérieur est nickel et l’état général excellent ! Entre « bon + » et très bon !   

Retour en stock d’un seul et unique exemplaire : 10 €uros. / disponible.

 

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Otto Rahn 

08/04/2014

Lou Drapé

LOU DRAPÉ, cheval maléfique 

 

À Aigues-Mortes, on raconte qu'à la nuit tombée, un cheval fabuleux traverse la ville, invitant les enfants égarés à monter sur sa croupe. Il s'appelle lou Drapé et aurait ainsi emporté sur son dos plusieurs centaines de victimes.

 

En 1818, l’écrivain Jacques Albin Simon Collin de Plancy dédie une page au cheval légendaire d'Aigues-Mortes dans son Dictionnaire infernal. Diabolique, il est décrit comme « la terreur des enfants, qui les retient un peu sous l’aile de leurs parents et réprime la négligence des mères ». Et pour cause ; lorsqu il passe dans les rues le coursier ramasse sur son dos tous les enfants égarés. Cheval fantastique, sa croupe s’allonge encore et encore afin d’en porter jusqu'à cent ! Alors il emmène ses jeunes cavaliers à vive allure. Vers quelle destination ? La réponse demeure un mystère…

 

Sombre présage...

Depuis les civilisations les plus anciennes le cheval détient le rôle de psychopompe. C'est lui, l’animal chargé de transporter les vivants vers le royaume des morts. C'est lui encore, qui pendant longtemps menait les convois funèbres au son du glas. Dans certaines cultures archaïques, l’idéogramme représentant le cheval signifie également « mort ». La symbolique du cheval est double. Solaire il est aussi intimement lié au monde des ténèbres. Depuis l'Antiquité, certains coursiers sont ainsi appelés « chevaux de la mort » ou « présage de mort ». Les voir ou les entendre porte malheur et annonce une fin imminente. Ainsi Homère dans L’Iliade, raconte-t-il le moment ou Xanthos, l’une des fidèles montures du héros Achille prévient son maître de sa mort prochaine, tel un devin. Mais certains chevaux ne sont pas seulement les messagers de la grande faucheuse, ils en sont les attributs. Dès lors ils provoquent eux-mêmes le décès. Ainsi lou Drapé appartient-il a cette sombre famille de chevaux funestes. Il en porte la robe blême, celle du quatrième cheval de l’Apocalypse, rappelant la couleur du suaire ou du fantôme. Mais ce n'est pas tout, blanche est également la robe de « tous les chevaux néfastes complices des eaux tourbillonnantes que l'on rencontre dans le folklore franco-allemand » (Jean Chevalier et A. Gheerbrant : Dictionnaire des Symboles / Robert Laffont 2004).

 

Au fil de l'eau...

Le cheval et l'eau partagent une étrange et maléfique complicité. Ainsi, la présence de lou Drapé dans une zone marécageuse n’est pas le fruit du hasard. Car il n'est pas un simple cheval fantôme. Sa personnalité est bien plus complexe. Dans le Midi de la France, les dracs sont des génies généralement malfaisants, qui hantent les eaux. Ils se présentent aux humains sous de multiples figures pour les séduire et les mener à leur perte. Et le cheval est l’une des formes qu’ils adoptent le plus souvent. Ainsi à la nuit tombée lorsque une vapeur monte des eaux, « les silhouettes du lutin et du cheval tendent à se confondre et a se fondre en un seul personnage dont le rôle est d’égarer, d’effrayer et de précipiter dans quelque mare ou rivière ceux qui les montent » (Jean Michel Doulet : Quand les démons enlevaient des enfants / Presses de l’Université de Paris Sorbonne, 2002). Lou Drapé n’est pas le seul exemple du genre. Citons ainsi le cas du drac du Cantal, apparaissant tel un magnifique cheval blanc qui ramasse les voyageurs sur son dos avant de les noyer dans l’Alagnon.

 

Destination finale...

Mais revenons à lou Drapé. Où disparaît-il donc une fois le méfait accompli ? Que fait-il des enfants attirés par la musique de ses sabots frappant le sol au rythme d’un petit trot ?

Les écrivains, passeurs de la tradition, ne sont pas tous d’accord sur le sujet. Certains parlent d’un « mystérieux royaume » (Catherine Rager : Dictionnaire des fées et du peuple invisible dans l’occident païen / éditions Brepols 2003) où les enfants seraient tenus prisonniers à jamais. D’autres, plus pessimistes ou réalistes, affirment que lou Drapé les emmène jusqu’aux terribles sables mouvants des marécages alentour (Bernard Sergent : Le guide de la France mythologique / éditions Payot 2007). II faut dire qu'aux pieds du village, le fleuve côtier du Vidourle est connu pour ses débordements et autres dangereux caprices…

Au regard des précédentes révélations sur l’importance du cheval dans les symboliques, il semble que le coursier d’Aigues-Mortes mène ses cavaliers vers l'au-delà… Un au-delà effrayant sous la plume de certains auteurs, exalté par d'autres. Ainsi, Catherine Rager compare-t-elle la légende de lou Drapé au célèbre film d'Albert Lamorisse, Crin Blanc. Peut-être le cheval, comme le peut Camarguais du septième art, sauverait-il les enfants et autres orphelins trouvés sur les routes d’un monde cruel qui ne voudrait pas d’eux. En les enlevant, il leur offrirait alors la possibilité d’atteindre un pays où « les enfants et les chevaux sont toujours amis » (Catherine Rager)…

Lou Drapé reste un mystère qui hante la Camargue. Aujourd’hui encore une comptine résonne dans les rues d’Aigues-Mortes, mettant en garde les enfants du diabolique coursier. « Qui

montera lou Drapé / Toi ou moi / Celui que lou Drapé emportera / Ce sera toi ! »

 

GRAND PRIX Magazine / Septembre 2010.

( Source 

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Lou Drapé, le cheval-fantôme d’Aigues-Mortes.

 

Par Amélie Tsaag Valren

Pôle mythes et légendes de la Fédération Française Médiévale.

 

La maman du Gard dit a son bambin « lou Drapé, garde t'en bien ! » dans la langue chantante du pays. Au cœur des marécages de la Petite Camargue se dresse Aigues-Mortes, ville de mortes-eaux désormais blottie derrière ses remparts. A cette époque, on ne peut étendre un bras nu plus de trois secondes dans la rue sans qu’il se couvre d’une marée grouillante de moustiques, de dardargnans aiguilleurs à la soif de sang aiguisée ! Bien avant que la vague touristique ne s’en vienne, bien avant que l'homme n'enfouisse la nature sauvage sous de luxueuses résidences de vacances, bien avant qu'il ne domestique les derniers Crin-Blanc « divaguant » hors des enclos. Nous sommes au XIXe siècle, à l'époque où les rues du Gard, pas encore éclairées, sont chaque nuit le théâtre d'un grand ballet de dangereux esprits.

 

« Qui montera lou Drapé ? Toi ou moi ?

Celui que lou Drapé emportera, ce sera toi ! »

 

Cette comptine est chantée par les enfants qui jouent entre eux après le dîner. Que la nuit étende son voile, qu'ils partent se coucher et parfois, une musique charmeuse naît derrière les remparts. Les enfants s’éveillent, seuls, ils perçoivent cette mélodie que leurs parents ont oubliée depuis plus d’une décennie. Ils quittent leurs maisons en silence, bras étendus en avant, yeux clos, ils marchent, ils marchent et ne sentent ni le sol écorcher leurs pieds ni l'armée des moustiques percer leur peau. Parvenus aux portes de la ville, ils s’arrêtent et guettent le passage d’un grand cheval blanc. La musique des sabots de Lou drapé exerce sur eux cet irrésistible attrait.

  

Il gagne les marais du Grau du Roi…

Le cheval fantôme vient à passer et prend sur son dos tous les enfants égarés, les uns après les autres. Qu’il manque de place et sa croupe, d'abord de taille ordinaire, s'allonge pour en contenir cinquante et cent ! Échevelé, il repart au grand galop lorsqu’il juge sa charge suffisante. Où conduit-il les enfants ? D’aucuns disent qu’il gagne les marais du Grau-du-Roi, mais qu'en savent-ils ? Ceux que prend lou Drapé en croupe n'en reviennent jamais plus. Certains parents pensent que leurs bambins disparaissent un temps seulement au pays des fées, celui où Crin-Blanc a conduit le jeune Folco, cet Autre Monde, proche et lointain. Ils en reviennent beaucoup plus tard, un peu fadas, légèrement enfadés. Un peu "fous", en bon françois. Suffisamment fous, en tout cas, pour dire haut et fort : "je crois aux chevaux-fée, j'en ai même rencontré !".  

Pour l’elficologue Pétrus Barbygère (avatar, paraît-il, du respectable écrivain Pierre Dubois), arpenteur de ces mondes étranges et connaisseurs de leurs secrets, lou Drapé est le cousin des chevaux-fée, blêmes juments et Mallets, bians chevaux et blanques juments, une foule cavalante et écumante en différents patois contée. Venus de la mer et des eaux, ces chevaux-fée sont redevenus sauvages quand les hommes ont oublié la bonne façon de les apprivoiser. (Moins poétiquement, ils proviennent du souvenir de sacrifices équins aux divinités mineures régissant les eaux, des pratiques disparues avec l'arrivée du Christianisme en Europe occidentale).

Si l'on s'appuie sur l'étymologie proposée par Frédéric Mistral, "drapet, draquet", soit "petit drac", lou Drapé est sans doute aucun une créature déguisée, drapée dans un suaire, comme un fantôme ! Pour Jacques de Boez, il symbolise le courage du cheval qui jamais ne recule devant l’ouvrage ni n’abandonne son travail. Voilà qui serait curieux, car lou Drapé est en vérité un drac, à n’en point douter !

 

Drac ?…

Au Sud de la Loire, toute créature un peu fantastique peut s'appeler ainsi ! Multiforme, parfois dragon, parfois lutin ou encore loup-garou, démon de l'eau ou engeance du Diable, le drac apparaît aussi sous la forme du cheval. Le Dictionnaire des symboles le cite d’ailleurs comme un « beau cheval blanc qui saisit les voyageurs pour les noyer dans le Doubs », même s'il ne s'agit là que d'une des multiples formes qu'il revêt. Car le drac, c'est l'eau sauvage, l'eau qui déborde, l'eau qui serpente et parfois se fâche et se fiche - "floutch !" - des barrages et retenues comme d'une guigne. L'eau qui fait ce qui lui plaît, irriguant là, noyant ici ! 

Les Aigues-mortais ont oublié lou Drapé depuis bien longtemps. Les enfants ne savent plus rien de lui ! Le célèbre Collin de Plancy, collecteur puis pourfendeur des traditions populaires, en parle dans son Dictionnaire infernal. En 1856, Jean-Paul Migne, associé de ce dernier, fait de même dans l’Encyclopédie théologique : « C'est comme le croque-mitaine des Parisiens et l'ogre du Petit Poucet de Perrault. […] Lou Drapé est donc non-seulement pour les bambins un objet de terreur, mais encore le thème de leurs plus sérieux commentaires. » 

Il était bien connu au milieu du XIXème, notre lou Drapé, et même après. Paul Sébillot, collecteur des traditions populaires à la charnière des XIXème et XXème siècles, est curieusement muet à son sujet, dans cette immense série d'ouvrages composant Le Folklore de France. Cent cinquante ans plus tard, il ne reste absolument rien de cet étrange cheval-fée.

 

Le témoignage invisible d'une nature Camarguaise crainte et respectée…

Par hasard, cette légende est la première dont j'ai cherché à collecter le souvenir. Que le Vidourle soit devenu trop sage, que les marais soient domestiqués, que l’automobile, le tracteur et l'éclairage public l'aient chassé, lou Drapé n'est plus ! 

Que perd-t-on, en cessant de transmettre ces vieilles légendes ? Bien des choses… l'imagination, la mémoire des lieux, le lien à la terre, la connaissance du sol que l'on foule, la capacité à rêver devant la beauté des paysages (du Sud ou d'ailleurs), le mystère de sa monture, et par dessus tout… le respect envers la nature. Car lou Drapé, pour terrifiant qu'il soit, est le témoignage invisible d'une nature Camarguaise crainte et respectée. Une Camargue qui n'existe plus, celle qu'arpentaient de libres troupeaux sauvages. Le témoignage d'un monde passé, touchant au cœur ceux qui prennent le temps de le rêver. Le temps de l'imaginer.

 

Source : Cheval Savoir

http://www.cheval-savoir.com/974-lou-drape-cheval-fantome-aigues-mortes 

Voir aussi : http://www.fabyrinthe.com/

 

N.B : Cet article fait partie d'un ouvrage en recherche d'éditeur.

 

LouDrape.jpg

(Source Photographique)

 

06/02/2014

Le TOUT Primordial...

Pan, le Tout primordial

 

Dieu des Cultes Pastoraux, Pan possède un corps à moitié humain et à moitié animal. Barbu, velu, cornu, il a des jambes de chèvre aux sabots fendus et des yeux rusés étirés sur les tempes.

C’est un satyre à l’appétit sexuel démesuré, qui assaille indifféremment les nymphes et les jeunes garçons ; à défaut de proies, il se livre à l’onanisme, tant sa sexualité est exigeante. Il vit dans les forêts, et sa couleur est le vert. Son nom, Pan, signifie "Tout", et le Grand Pan désigne le Grand Tout, l’énergie primordiale et féconde propre à l’univers et à la vie, dont l’expression peut être parfois anarchique et chaotique. Il incarne la puissance des éléments de la nature, dont le déchaînement provoque une "peur-panique", signe de l’affolement des sens et de la raison qui saisit quiconque se trouve en contact avec ce dieu avide et désordonné, à notre ressemblance.

L’Eglise catholique romaine, on le comprend, n’a eu aucun mal à métamorphoser un pareil dieu en diable satanique, en bouc cornu des sabbats. Certains auteurs, notamment dans le registre du romantisme noir et du fantastique, ont à leur tour retenu l’assimilation du Grand Pan au diable, en décrivant l’effroi glacé qui saisit l’être humain suffisamment inconscient pour regarder en face ce dieu redoutable.

Cette terreur ressentie par quiconque rencontrait le dieu Pan est au cœur de l’œuvre des grands écrivains du fantastique noir du XXe siècle : citons, entre autres, H.P. Lovecraft et Gustav Meyrink, qui dans son roman Le Visage Vert évoque le mythe du Chidher (ou Chadhir, ou El-Chidr), à savoir "le prophète vert" de la tradition islamique. Chidher, "le Vert", ou encore Huzur dans les traditions ésotériques de l’islam, a bu de l’eau de vie et ne mourra qu’au son de la trompette du Jugement dernier. Il peut être assimilé à l’Hermès Trismégiste égyptien, à saint Jean, au prophète Elie ou encore au dieu Pan.

Il est "l’Homme Vert", à savoir l’homme de chair incarné sur terre, proche de l’état de nature, se régénérant chaque année au printemps jusqu’à ce que, à la fin des temps, il meure à lui-même, en quittant son enveloppe charnelle (symbolisée par le vert) pour accueillir le Messie et se fondre dans la claire lumière de Dieu.

Pan, c’est avant tout le Dieu Vert, celui qui n’a jamais renié ses origines terriennes et sylvestres, c’est le Dieu Sauvage qui se couche au pied des arbres et comprend le langage des oiseaux. C’est le Cornu, dont les deux cornes sont les antennes qui lui permettent de capter les messages du ciel. C’est le Magicien aux pieds agiles, qui souffle dans sa flûte et nous convie à danser autour d’un feu de joie. Pan, c’est le pouvoir de l’enfance et du jeu, la force du rire, la soif de l’amour, la communion avec la nature immense et vierge. Pan, c’est la revanche de la campagne et des forêts sur les villes ; c’est l’état sauvage contre celui de civilisé ; c’est le monde de l’intuition et de "l’éveil" s’opposant à celui de la raison ; c’est la magie contre la science. [...]

Bien que pourchassé par l’Église de Rome, le sabbat des sorcières serait donc moins une hérésie satanique que la manifestation d’une religion pré-chrétienne, s’enracinant aussi bien dans l’Antiquité grecque et romaine que dans les anciens cultes celtiques et germaniques. La sorcière adorant le "diable", rival noir de Dieu, cacherait en réalité une authentique prêtresse de Pan et une adepte du panthéisme, pour laquelle tout est Dieu, car Dieu est partout, dans chaque objet et dans chaque être vivant. Le dieu Pan est partout : dans les hommes, les animaux, les arbres, les plantes, les pierres, le vent qui souffle dans le soir. Pan désigne la gloire de Dieu sur terre. Car le dieu Pan affirme que Tout est Dieu.

 

Extrait de "Sorcières et démons" d’Édouard Brasey,

publié par Pygmalion Éditions en 2000. 

 

Pan-01.jpgPAN / Chatsworth House, North Derbyshire, England.

 ( Source photographique )

03/03/2013

Le Soleil et la Lune

Espace boutique :

Mois de l’Ésotérisme et de l’Occultisme.

 

Jean Hover & Claire Vernon :

« Les Symboles Maçonniques / Le Soleil et la Lune »

 

( « Les deux luminaires de la Loge » )

 

La première vision de tout initié Franc-Maçon qui entre dans la Loge, est celle du Soleil et de la Lune encadrant le Vénérable Maître qui se trouve à l'Orient. Ces deux luminaires, souvent considérés comme opposés, apparaissent comme deux manières indissociables de suivre le chemin de l'initiation. La tradition maçonnique nous incite à connaître à la fois le chemin du Soleil et celui de la Lune pour se nourrir de leur lumière respective et découvrir la richesse de leur enseignement spirituel.

Soleil du nord, lieu de la lumière invisible, et Lune au midi, expriment la possibilité de vivre l'intériorité en pleine lumière et permettent de vivre l'initiation selon les deux polarités. (franc-macon-decors.com)

 

Maison de Vie 2006

Format 17x12 cms / 109 pages / 120 grammes.

Etat = Nickel, comme neuf ! 

>>> 8 €uros. / Vendu ! Indisponible. 

 

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Ailleurs :

Prix neuf / indiqué sur le livre – quatrième de couv : 10 €uros.

Occasion : Pas d’exemplaire d’occase trouvé sur le net…

Que des ex. neufs, entre 9,69 et 10,20 €uros.

 

http://www.franc-macon-decors.com/etude-des-symboles/748-jean-hover-et-claire-vernon-le-soleil-et-la-lune-les-deux-luminaires-de-la-loge-.html

05/01/2013

Salamandres et marche dans le feu…

Les salamandres et la marche dans le feu…

 

Les salamandres, ou les serpents de feu

Les salamandres sont traditionnellement représentées sous la forme de serpents noirs ou de vers vivant dans le feu, qu’il s’agisse d’un simple feu de cheminée, du feu alchimique qui fait bouillir l’athanor ou du feu céleste qui s’exprime au moyen de la foudre. Chez les anciens, ces êtres prenaient la forme de petits tritons qui vivaient dans le feu et s’en nourrissaient, mais avaient également le pouvoir de l’éteindre. C’est ainsi que les armoiries de François Ier montrent une salamandre au milieu du feu, surmontée de cette devise : J’y vis et je l’éteins. 

Ces élémentaux, qui n’ont pas de genre déterminé – on dit indifféremment « un » ou « une » salamandre – sont les plus éloignés de la condition humaine, dont ils n’adoptent ni les formes ni le langage. Ils représentent le feu subtil de l’illumination divine, auquel ne peuvent prétendre que les êtres purs en état de sainteté ou certains initiés. 

 

Benvenuto Cellini giflé pour avoir vu une salamandre.

On classe les salamandres en quatre catégories correspondant aux différents degrés de combustion : les salamandres sont rouges, oranges, jaunes ou violettes, ces dernières étant les plus élevées et les plus subtiles. Pour faire changer une salamandre de couleur, on peut réaliser une expérience avec un simple réchaud à alcool pour fondue : en diminuant ou en augmentant les orifices par lesquels l’air pénètre dans le réchaud, on voit la flamme passer du jaune au bleu-violet.

Dans le chapitre un de ses Mémoires, l’artiste et écrivain italien Benvenuto Cellini (1500-1571) raconte que, dans sa jeunesse, il vit une salamandre se matérialiser dans un feu de bois. Son père, qui avait été lui aussi témoin de l’apparition, administra alors un magistral soufflet à son fils. Devant l’incompréhension de ce dernier, le père Cellini lui déclara alors : « Je t’ai giflé pour que tu te souviennes toujours de ce moment et que tu n’oublies pas la salamandre que tu viens de voir ! »

En tant qu’élémentaux du feu, c’est à dire l’élément le plus élevé, le plus mystérieux et le plus difficile à contrôler, les salamandres sont également associées au feu philosophal des alchimistes. On en trouve mention, entre autres, dans l’étrange récit d’Hector Savinien Cyrano de Bergerac (1619-1655), Histoire comique des États et des Empires du Soleil, dans lequel une salamandre se baigne dans les flammes, pendant que s’affrontent deux bêtes de feu, symbolisant les principes du soufre et du mercure, issus des quatre éléments primaires. Dans les traités alchimistes, la salamandre est le symbole de la pierre fixée au rouge, le soufre incombustible : « La salamandre qui se nourrit du feu et le Phénix qui renaît de ses cendres sont les deux symboles les plus communs de ce soufre ». ( Guy de Tervarent : Attributs et symboles dans l’art profane, 1450-1600).

(…)

 

La marche dans le feu

Les élémentaux du feu sont souvent invoqués dans les cérémonies mystiques et religieuses, notamment dans les cultes animistes et chamaniques, en Afrique, en Inde ou au Japon. Les cérémonies bouddhistes préconisent la présence du feu sur l’autel, destiné à réveiller le feu intérieur qui se trouve dans l’homme sous la forme de la Kundalinî.

Certaines survivances de rituels très anciens utilisent également la marche ou la danse sacrée sur le feu pour purifier et élever les fidèles.

J’ai personnellement eu l’occasion d’assister, il y a vingt ans, à une telle cérémonie ; perpétuée par la confrérie d’Anasténaria, près de Thessalonique, dans le nord de la Grèce.

Les membres de cette confrérie mystique se réunissent chaque année au mois de mai autour de leur chef spirituel. Trois jours durant, ils dansent et chantent jusqu’à atteindre la transe. Au soir du troisième jour, ils enflamment un bûcher en plein air puis étalent les braises rougeoyantes sur le sol. Ils traversent alors ce tapis de feu en dansant, pieds nus, sans ressentir aucune brûlure.

Je pensais que l’état de transe dans lequel se trouvaient les danseurs les avait rendus imperméables à la douleur. Mais l’amie grecque qui m’accompagnait me détrompa : la transe n’avait pas pour but d’insensibiliser les hommes, mais d’apprivoiser le feu. Subjugué par les chants et les danses, le feu sacré était devenu inoffensif. Pour me prouver ses dires, elle se déchaussa et à son tour traversa tranquillement le tapis de braises, pieds nus, sans être blessée par le feu. Elle me précisa ensuite qu’elle avait accompli cet acte sans hésiter et sans éprouver la moindre peur de se brûler. Mais, durant sa traversée du feu, elle avait bien senti qu’elle devait aller de l’avant sans s’arrêter ni revenir en arrière, sans quoi la chaleur du foyer l’aurait immédiatement submergée.

Michel Coquet fut témoin de scènes comparables lors de ses voyages au Japon. A Nagano, près de Tokyo, il assista à une marche sur le feu effectuées par des yamabushis adeptes du Shugendo. Alors que le maître de cérémonie méditait en face du brasier, un grand vent se leva, et les flammes vinrent lécher le corps et le visage du maître yamabushi, qui n’y prêta aucune attention. Les moines qui le secondaient, en revanche, durent s’écarter d’urgence du foyer, tandis que la foule commençait à paniquer. Pendant ce temps, le maître demeurait imperturbable. Michel Coquet explique : « Les salamandres étaient alors parfaitement domptées par la puissance de ses mantras, à tel point que même l’effet du feu ne pouvait plus rien contre lui. Après cette expérience inhabituelle, on étala la braise, et les moines purent marcher sur les braises en toute sécurité ! » (Michel Coquet : Devas, ou les mondes angéliques) 

Mircea Eliade, grand spécialiste du chamanisme, confirme l’existence de cet étrange phénomène. Il en fut notamment témoin lors d’une cérémonie des Fidji : « Durant la cérémonie, un grand nombre de non-initiés, et même des étrangers, s’avancent impunément sur les charbons ardents. Une certaine « foi » et le respect d’un symbolisme rituel sont nécessaires : à Rarotonga, un des Européens, qui s’était retourné pendant la traversée, eut les pieds brûlés. Des cérémonies similaires se rencontrent sporadiquement en Inde. A Madras, un yogin a rendu possible le passage à une multitude considérable d’assistants, non seulement non préparés, mais même nettement sceptiques, dont l’évêque de Madras et toute sa suite ». (Mircea Eliade : Mythes, rêves et mystères & Le Chamanisme)  

Tandis que les auteurs du Dictionnaire des Symboles (Jean Chevalier et Alain Gheerbrant) mettent eux en lumière « le feu qui ne brûle pas de l’hermétisme occidental, ablution, purification alchimique, symbolisé par la salamandre ».

Edouard BRASEY ( http://edouardbrasey.com/  

Enquête sur l’existence des Fées et des Esprits de la Nature.

(Filipacchi 1996).

 

Voir également, du même auteur :

http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/archive/2013/01/...

 

Fire-walk.jpgfire-walking (1).jpg  

17/12/2012

Wardruna - Hagal (Live at Incubate 2009)