28/08/2015
S’échapper d’un trou noir...
S’échapper d’un trou noir, selon Stephen Hawking.
L’éminent physicien affirme qu’il est possible de sortir des trous noirs, colossales entités desquelles rien n’est censé s’échapper. Mais sous une forme a priori bien différente…
«Si vous tombez dans un trou noir, n’abandonnez pas. Il existe un moyen d’en sortir.» Le conseil ne vient pas du script du film Interstellar, mais de l’éminent physicien et mathématicien Stephen Hawking, de l’Université de Cambridge. Il a prononcé ces mots lundi 25 août lors d’un congrès réunissant à Stockholm le gratin des physiciens spécialistes des trous noirs.
Les propos du Britannique, lourdement paralysé par une sclérose latérale amyotrophique, trouvent toujours un certain écho médiatique. Mais cette dernière annonce est sans doute à considérer avec plus d’intérêt que sa récente prise de position sur l’intelligence artificielle ou son engagement pour trouver la vie extraterrestre. Stephen Hawking a en effet bâti toute sa carrière sur les trous noirs, ces objets mystérieux si massifs qu’ils ne laissent rien s’échapper, pas même la lumière.
Que se passe-t-il lorsqu’on pénètre dans un trou noir? La question est à l’origine du «paradoxe de l’information» qui a pris source après un article de Stephen Hawking paru en 1975. Cette année-là, le physicien montre que, contrairement à ce que l’on pense, tout ne reste pas prisonnier des trous noirs: ces ogres cosmiques laissent échapper un rayonnement thermique, un petit flux de particules transportant de l’énergie qu’il nomme le rayonnement de Hawking. Quelles sont donc ces étranges particules capables de s’affranchir de la colossale emprise des trous noirs? La physique relativiste ne peut l’expliquer. D’après elle, puisque la lumière est retenue par les trous noirs, et que rien ne peut aller plus vite, alors rien ne peut s’échapper, fin de l’histoire.
Stephen Hawking s’est en fait basé sur un principe de physique quantique. Dans le vide, des couples de particules de matière et d’antimatière se créent sans cesse de manière spontanée. Ces particules n’ont pas d’existence en tant que telles, car elles s’annihilent simultanément à leur formation. A proximité d’un trou noir, l’attraction gravitationnelle est si intense qu’elle peut, sous certaines conditions bien précises, attirer l’une des deux partenaires vers le centre, l’autre pouvant alors s’échapper… sous forme de rayonnement de Hawking. En conséquence le trou noir, pour compenser, perd de sa masse; on dit qu’il s’évapore.
Ces résultats ont toutefois soulevé plus de problèmes qu’ils n’en ont résolu. Car si les trous noirs s’évaporent peu à peu au lieu de grossir de leur appétit insatiable, alors l’information sur la matière qu’ils ont avalée (la nature des particules, leur vitesse, leur position, etc.) disparaît également. C’est précisément ici que naît le paradoxe de l’information, qui oppose les lois de la relativité générale à celles de la mécanique quantique. Si la première s’accommode parfaitement d’une destruction de l’information, la seconde ne veut pas en entendre parler.
«La perte d’information violerait le principe de déterminisme quantique», confirme l’astrophysicien Stéphane Paltani, de l’Université de Genève. Ce principe stipule en effet que tous les phénomènes de l’Univers doivent être prévisibles, compte tenu des informations de chaque particule. «Le rayonnement de Hawking étant un phénomène complètement aléatoire, il n’avait à l’époque aucun sens d’un point de vue quantique», poursuit l’astrophysicien.
Qu’a dit Stephen Hawking à ce sujet? Issu de l’école relativiste, il a d’abord soutenu que l’information était détruite. Mais une controverse qui l’a opposé à des physiciens de l’école quantique parmi lesquels Leonard Susskind, de l’Université Stanford et le Prix Nobel de physique Gerard ’t Hooft, de l’Université d’Utrecht, l’a poussé en 2004 à reconnaître qu’il avait tort et que l’information est bel et bien conservée lors de l’évaporation des trous noirs.
Loin de clore le dossier, cette capitulation du Britannique a amené les physiciens à se demander ce qu’il advenait de l’information des particules pénétrant dans les trous noirs, et s’il était possible de la récupérer. Diverses hypothèses ont été avancées. Parmi celles-ci, l’information pourrait voyager vers d’autres univers via un «trou de ver». Elle ne serait donc pas détruite, mais simplement perdue pour notre Univers à nous, au profit d’un autre. Ou bien l’information pourrait être stockée à la surface de «l’horizon des événements», autrement dit la frontière virtuelle du trou noir en deçà de laquelle on ne peut plus échapper à son attraction. Une sorte de point de non-retour en quelque sorte. En pénétrant au-delà de cette frontière, sorte de sphère invisible, la matière tridimensionnelle y laisserait une empreinte bidimensionnelle correspondant à ses informations, ce qui rappelle le principe d’un hologramme.
C’est sur cette hypothèse, formulée dans les années 1970 par le physicien israélien Jacob Bekenstein, qu’a communiqué lundi Stephen Hawking. «L’information ne pénètre pas dans le trou noir comme on pourrait s’y attendre, mais dans sa frontière – l’horizon des événements», a déclaré le professeur devant son auditoire. Ce sont les particules du rayonnement de Hawking qui, en s’échappant du trou noir, emporteraient avec elles une partie de cette information. Ces projections de la matière à la surface de l’horizon des événements «contiennent toute l’information qui serait autrement perdue», a-t-il ajouté. Toute l’information? Pas exactement. «Elle ressortirait au compte-gouttes, et sous une forme totalement différente», tempère Stéphane Paltani. Stephen Hawking le reconnaît lui-même: l’information revêtirait «une forme chaotique et inutile» d’un point de vue pratique.
«S’il existe bien une porte de sortie aux trous noirs, alors le déterminisme quantique sera préservé et ces objets poseront beaucoup moins de problème conceptuels aux physiciens», prédit Stéphane Paltani.
Si Stephen Hawking a embrassé l’hypothèse du professeur Bekenstein, qu’a-t-il apporté de nouveau? Rien pour l’instant. On en saura sans doute davantage lorsque son article scientifique – équations à l’appui – sera officiellement publié le mois prochain. Aura-t-on le fin de mot de l’histoire? L’astrophysicien genevois Thierry Courvoisier n’y croit pas. «Ce paradoxe de l’information, à l’interface entre mécanique quantique et relativité générale, ne sera jamais vraiment résolu tant qu’on ne disposera pas d’une théorie qui unifie ces deux cadres.»
Fabien Goubet, pour le journal Le Temps (CH), le 27 août 2015.
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Publié dans Astrophysique - Cosmos, Espace, Sciences, Stephen Hawking | Tags : stephen hawking, trou noir, trous noirs, physique quantique, paradoxe de l’information, déterminisme quantique, trou de ver, univers parallèles, orizon des événements, mécanique quantique et relativité générale | Lien permanent | Commentaires (0)
26/08/2015
Jean MARKALE / Collection "Histoire de la France secrète"
Espace boutique
Jean MARKALE :
« MONTSEGUR et l’énigme cathare »
En ces temps de prophétisme où l’on répète que le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas, les grandes énigmes de notre histoire fascinent plus que jamais nos imaginations. Sans doute pressentons-nous confusément que derrière elles se cachent, peut-être, les vérités fondamentales de notre destinée, l’explication de notre cheminement terrestre vers un « ailleurs », sans l’espoir duquel il nous serait impossible de vivre.
Montségur, « ce nid d'aigle vers lequel convergent tous les nuages du monde », reste l'un de ces lieux privilégiés où souffle encore l'esprit, où planera toujours le mystère du Saint Graal, où viendront inconsciemment s'arrimer rêves et illusions des générations successives, en dépit des flammes du bûcher allumé naguère par les Inquisiteurs pour réduire à jamais la résistance cathare.
Or qui étaient les Cathares ? D'où venaient-ils ? Pourquoi s'étaient-ils rassemblés dans le Razès mystérieux, non loin de Rennes-le-Château et de Quéribus, au cœur d'une étrange région entourée de vallées profondes, de sommets brûlés par le soleil ?
Quel trésor cherchèrent-ils à sauver ? Quels furent leur véritable doctrine, leurs rapports avec l'Occitanie médiévale, avec les Templiers ? Pourquoi furent-ils si cruellement pourchassés ?
Dans ce premier ouvrage, point de départ d’un fabuleux itinéraire qu’il entreprend pour nous, Jean Markale s'attache à répondre objectivement à ces questions, en démêlant le vrai du faux. Au terme d'une enquête menée sur place avec passion, s'appuyant sur une documentation rigoureuse et étendue, une connaissance approfondie de l'Histoire et de la tradition, il ouvre des voies nouvelles, suggère des pistes oubliées, formule des hypothèses exaltantes au-delà desquelles s'esquisse en filigrane le scintillement d'une lumière recherchée par l'homme depuis l'aube des temps...
Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1986.
317 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.
Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.
8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.
Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) sans accrocs, ainsi que quelques petites rousseurs éparses sur les tranches papier… mais rien de franchement notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire tout à fait bon pour le service !
>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
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Jean MARKALE :
« Le MONT SAINT-MICHEL et l’énigme du dragon »
« Acropole des brouillards, perle de l’Occident », le Mont-Saint-Michel n’est pas seulement un monument en tous points remarquable, un site parmi les plus célèbres de France. C’est aussi un haut lieu de l’Histoire, un énigmatique sanctuaire, le phare d’une spiritualité intense qui, après avoir rayonné sur le Moyen-Age, a traversé les siècles pour parvenir jusqu’à nous.
Mont sacré depuis les origines, certains viennent à lui pour accomplir un fervent pèlerinage, d’autres pour admirer un chef-d’œuvre naturel et architectural sans équivalent dans le monde. La figure flamboyante de l’Archange Michel, en l’honneur duquel fut bâtie l’abbaye, continue en effet à défier le temps et l’espace, à enflammer les imaginations, à intriguer, à provoquer. Quel est donc cet archange triomphant du dragon ? Quelle réalité mythologique, quel message laisse-t-il entrevoir ? Quelles divinités de lumière ont-elles combattu, avant lui, les puissances de l’ombre ? Pourquoi les hommes ont-ils éprouvé l’impérieuse nécessité de construire au sommet de ce roc solitaire un édifice si prestigieux, si singulier ? A quelles mystérieuses et silencieuses liturgies obéit-il ?
Réfutant les clichés habituels, Jean Markale propose une vision spirituelle et symbolique du Mont-Saint-Michel qui découle d’une approche originale et cohérente des textes. Lieu privilégié, point d’équilibre où s’affrontent toujours des forces en apparence contradictoires, le Mont recèle en fait une réalité unique où s’exprime et se perpétue l’une des plus anciennes et plus fondamentales aspirations de l’homme : la réconciliation avec soi-même.
Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1987.
306 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.
Reliure cartonnée orange avec titre et nom d’auteur en blanc + jaquette en couleurs
Reliure cartonnée entoilée d’orange avec titre et nom d’auteur en blanc sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.
8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.
Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) vierge de tout manque, deux ou trois infimes rousseurs sur les tranches papier… et c’est à peu près tout ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et j’estampille l’exemplaire comme « bon » sans hésiter !
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Jean MARKALE :
« CARNAC et l’énigme de l’Atlantide »
Depuis des temps immémoriaux, les énigmatiques alignements de Carnac intriguent l’imagination des hommes. Une telle accumulation de rocs, érigés en un même lieu, au moyen de techniques totalement mystérieuses, a de quoi, en effet, susciter étonnement et perplexité. De multiples légendes ont, elles aussi, alimenté à leur propos les plus diverses interrogations : les dolmens, les menhirs, les cromlechs, les allées couvertes sont-elles l’œuvre des dieux, la manifestation tangible de miracles, d’une toute-puissante magie, d’une connaissance oubliée ? Ont-ils été dressés par des forces invisibles, par des géants, des gnomes aux pouvoirs inconnus ?
Ce livre fait le point de toutes les croyances, de toutes les suppositions formulées à propos de Carnac et des terres environnantes, les plus riches de France en monuments mégalithiques de toutes sortes. Mais l’auteur va plus loin. Il propose une nouvelle hypothèse, hardie, mais fondée sur des textes et des recherches minutieuses : les monuments de Carnac ne seraient-ils pas les ultimes vestiges de la civilisation de l’Atlantide engloutie à l’aube de l’Histoire dans d’inexplicables circonstances, civilisation dont seul Platon, sur la foi de documents égyptiens, mentionne l’existence et la disparition ? Une hypothèse s'appuyant sur les éléments les plus scientifiques de l'archéologie contemporaine, ainsi que sur l'étude comparative et systématique des données historiques, anthropologiques, mythologiques et légendaires.
L’énigme de l’Atlantide trouverait-elle ses racines et sa solution à Carnac, dans les immenses sanctuaires mégalithiques qui bordent l’océan ? Perspective explosive et passionnante appelée, sans nul doute, à heurter bien des esprits, du moins à ébranler certaines convictions ancrées depuis des siècles dans la mémoire populaire.
Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1987.
305 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.
Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.
8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.
Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) vierge de tout manque, ainsi que de menues rousseurs sur le bord supérieur papier… mais rien de franchement notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire tout à fait bon pour le service !
>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
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Jean MARKALE :
« BROCELIANDE et l’énigme du Graal »
Depuis le haut Moyen Age, et même sans doute bien avant, l'imaginaire de l'Europe occidentale s'est cristallisé autour d'un thème majeur: celui de la Forêt enchantée, située quelque part à l'ouest du monde, peuplée de chevaliers et de princesses, de fées et d'enchanteurs. Cette forêt merveilleuse, au cœur de la Bretagne, impénétrable à ceux qui nient la réalité des légendes, c'est Brocéliande qu'on appelle aujourd'hui la forêt de Paimpont.
C'est là, dans cette espace clos, vestige d'une forêt perdue qui recouvrait jadis des étendues immenses, que nos rêves vagabondent à la recherche du Roi Arthur, de ses preux chevaliers, Lancelot du Lac et le vaillant Gauvain, des ombres évanescentes des Dames du lac, qu'elles aient pour nom Guenièvre, Morgane, Viviane, ou bien celles de Merlin, de Tristan, d'Iseult la Blonde.
A travers tous ces personnages fabuleux, au-delà du miroir magique où se reflètent des amours brûlantes, des traditions immuables, surgit, éternellement vivante, la flamboyante image du Graal. Le Graal!... mythique et mystérieux, ineffable trésor, ou bien suprême enjeu d'une "quête" intérieure que poursuivent tous les hommes ? Mais quelle est donc la vérité du Graal ? Que contient-il de si passionnément désirable: le sang du Christ ou l’Élixir de vie de la tradition alchimique ? Est-il encore présent et accessible derrière les frondaisons obscures des arbres de Brocéliande ?
Tel est l'itinéraire vertigineux que Jean Markale, écrivain aussi inspiré qu'érudit, propose dans ce livre, clé d'espérance qui permet d'entrevoir les arcanes masquant la divine lueur, la flamme indestructible qui brûlera toujours dans le cœur des hommes, plus forte que la mort et que le temps qui passe.
Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1989.
322 pages – 14,5 x 23 cms – 500 grammes.
Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.
8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.
Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) sans accrocs, ainsi que quelques rousseurs sur la tranche supérieure papier… mais rien de vraiment grave/notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire est déclaré tout à fait bon pour le service !
>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Publié dans Archéologie mystérieuse, Atlantide, Bâtisseurs, Boutique, Esotérisme & occultisme, Histoire mystérieuse, Jean Markale, Livres, Mégalithes, Spiritualité, Symbolisme, Temple et Templiers | Tags : jean markale, markale, histoire de la france secrète, montségur, cathares, rennes-le-château, quéribus, templiers, mont saint-michel, dragon, carnac, menhirs, dolmens, mégalithes, atlantide, brocéliande, graal, roi arthur, légendes arthuriennes, merlin, lancelot du lac, mythes et légendes, archéologie, mystères, histoire mystérieuse | Lien permanent | Commentaires (0)