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04/02/2015

Une pierre à la forme énigmatique

Des mineurs sibériens découvrent une pierre à la forme énigmatique. 

Selon un porte-parole de la société gérante de la mine, la pierre gisait à 40 mètres de profondeur.

Les mineurs du Kouzbass (Sibérie occidentale) ont découvert une pierre inhabituelle parfaitement circulaire d'un diamètre d'environ 1,2 mètre et pesant dans les 200 kilogrammes.

La découverte a été révélée par le mineur Artour Presniakov qui a publié une photo de la pierre insolite sur sa page VK (réseau social russe).

Selon un porte-parole de la société gérante de la mine, la pierre gisait à une profondeur de 40 mètres. A titre de comparaison, des fossiles de mammouths sont généralement découverts à 25 mètres de profondeur.

L'objet en question représente un large cercle avec une petite élévation dans le centre, également de forme circulaire. Selon des spécialistes de l'Université d'Etat de Kemerovo, en se basant sur les photos, il est difficile de dire s'il s'agit d'un objet artificiel ou d'un miracle de la nature. Dans le même temps, les chercheurs estiment que la découverte est unique en son genre et "digne d'étude".

Source Sputnik France 

Le mineur Artour Presniakov.jpg

© Photo. Artur Presniakov

17/11/2014

Des scientifiques sont descendus à l'intérieur du mystérieux cratère dans le nord de la Sibérie.

Découvert en juillet dernier (voir ici) au nord de la Sibérie, l'origine de cet incroyable trou de 35 mètres de profondeur a alimenté les théories les plus folles: empreinte d'une météorite voire message extraterrestre.

Pour en déterminer les causes réelles, un groupe de scientifiques du Centre russe en charge de l'exploration arctique, a décidé d'y descendre. Le site du Siberian Times publie les photos de cette expédition et le résultat est fascinant: on y voit les chercheurs descendre en rappel les parois désormais glacées de ce gigantesque trou. Un spectacle d'autant plus étrange, voire presque effrayant, que le site est localisé au niveau de la péninsule de Yamal... un terme qui signifie «la fin du monde», écrit le Siberian Times.

Une vision hypnotique qu'il est également possible d'apprécier dans cette vidéo de Russia Today.

Au fond de ce cratère, un lac de quelques 10,5 mètres de profondeur attendait les scientifiques. Sa surface gelée leur a néanmoins permis de réaliser tous les prélévements prévus, explique Vladimir Pushkarev, le directeur du Centre russe en charge de l'exploration arctique, au Siberian Times.

L'une des hypothèses principales de cette équipe est que le trou s'est formé sous l'effet d'une émission d'hydrates de gaz naturels. L'enjeu étant de s'assurer d'abord de cette hypothèse, pour ensuite en déterminer les facteurs qui se «sont accumulés, faisant exploser le gaz, et menant à cette apparence de cratère.»

Vladimir Pushkarev se montre néanmoins prudent sur ces interprétations, ainsi que sur celle envisageant un lien entre la formation de ce trou et le réchauffement climatique. Selon certains experts en effet, la chaleur en surface et sous le sol – provoquée celle-ci par des failles géologiques – «aurait mené à un énorme dégagement de gaz, provoquant une explosion.»

(…)

Source

18/07/2014

Un gigantesque trou...

Un gigantesque trou a été repéré par un hélicoptère dans la péninsule de Yamal, en Sibérie (Russie), révèle The Siberian Times. Son diamètre mesure environ 80 mètres, mais sa profondeur reste pour l'heure inconnue, tout comme le processus ayant amené à sa formation : les débris projetés autour du cratère font penser à un impact de météorite, mais Anna Kurchatova, une scientifique travaillant dans la région citée par le journal, estime plutôt que le trou est le fruit d'une explosion souterraine liée au réchauffement climatique. Selon elle, du gaz se serait accumulé dans un mélange de glace, de sable et de sel sous la surface. La proximité avec le gisement de gaz naturel du champ de Bovanenkovo, à une trentaine de kilomètres, accrédite par ailleurs la possibilité d'une explosion. Un autre expert, cité The Sydney Morning Herald, pense pour sa part que le trou serait la conséquence de l'effondrement d'un pingo, une colline de glace recouverte de terre fréquente dans cette région. Une équipe scientifique doit se rendre sur place pour analyser le phénomène.

09/07/2014

Les surprises du volcan Plosky Tolbatchik

Par La Voix de la Russie : Une équipe de chercheurs a découvert sur le volcan Plosky Tolbatchik des stalactites et des stalagmites formées de minéraux méconnus de la science.

 

La découverte a été faite par une expédition internationale organisée par l'Institut extrême-oriental de volcanologie et de sismologie de l'Académie des sciences de Russie. Les échantillons ont été transférés à l'Institut. Les spécialistes espèrent que leur analyse permettra de faire la lumière sur l'énigme des tunnels de lave de l'un des plus beaux volcans du Kamtchatka.

 

Par sa taille, le Tolbatchik est le deuxième volcan russe en activité derrière le Klioutchevskoï. Il mesure 3682 mètres. Son cône volcanique a plus de deux kilomètres de long. Les touristes affluent pendant toute l'année pour admirer l'éruption de ce géant dont la durée est sans précédent : le volcan ne s'est calmé qu'en 2013. Il a une autre qualité unique : parmi les autres volcans actifs du Kamtchatka lui seul émet du magma basaltique. Ce fait est apparemment devenu la cause de la découverte inattendue, estime un participant à l'expédition Alexandre Belooussov du laboratoire du volcanisme actif de l'Institut de volcanologie et de sismologie :

« Pendant un mois près d'un kilomètre cube de lave basaltique a été émis. C'est une très grande éruption. Le lave basaltique est liquide, il coule à des grandes distances. Il se solidifie à la surface, mais sa partie intérieure continue de couler ce qui forme à l'intérieur de grands espaces vides nommés tunnels de lave. »

 

C'est dans ces tunnels ou cavernes comme les nomme le chercheur que les trouvailles ont été faites : des stalactites et des stalagmites formées par des minéraux jamais vus. En tout état de cause leur composition est méconnue, souligne Alexandre Belooussov dans un entretien à La Voix de la Russie :

« En apparence, cela ressemble à la glace. Elles sont à moitié transparentes, légèrement blanchâtres, parfois jaunâtres. Leur taille est suffisamment grande : plus d'un demi-mètre de long et cinq centimètres de diamètre. Cependant nous ne savons pas à partir de quels minéraux sont-elles formées. Nous supposons que ce sont des chlorides de métaux. Actuellement nous sommes en train d'étudier leur composition. »

 

Le chercheur explique le caractère unique de cette trouvaille volcanologique par le fait que d'habitude les spéléologues étudient des cavernes karstiques. Dans ces cavernes les stalactites et les stalagmites ont une composition différente : elles se forment suite à la dissolution par l'eau des calcaires et des plâtres. Ici les cavernes sont de lave et c'est une toute autre histoire :

« Dans les cavernes de lave il y a aussi des stalactites et des stalagmites, mais elles sont formées par un magma refroidi qui coule depuis le plafond et se solidifie sous forme de chandelle ou au fond de la caverne. Pourtant les cavernes basaltiques sont chaudes et les chercheurs ne peuvent y pénétrer que plusieurs années, voire même des centaines et des milliers d'années, après leur formation. Mais les stalactites et les stalagmites sont composées de minéraux facilement diluables. Si la concentration des sels contenus dans l'eau baisse, l'eau pure commence à couler qui détruit graduellement les stalactites et les stalagmites. »

 

Si on jette un fragment de ce minéral dans l'eau il sera dilué presqu'aussitôt, comme le sel de cuisine. Quant aux stalactites et les stalagmites karstiques, il faut un millier d'années pour les diluer. Les chercheurs ont eu de la chance de pénétrer dans les tunnels de lave moins d'un an après la fin de l'éruption du Tolbatchik. « En quelque sorte c'était un record, grâce à quoi nous avons vu ce que personne ne voit d'ordinaire », a souligné le volcanologue. Les spécialistes promettent de découvrir le mystère du Tolbatchik dans deux ou trois semaines. Les échantillons seront soumis à une analyse chimique et aux rayons X et étudiés avec un microscope électronique à balayage. Alors seulement l'énigme d'un des plus beaux et étonnants volcans du Kamtchatka sera résolue.

 

Source : http://french.ruvr.ru/2014_07_07/Les-surprises-du-volcan-Plosky-Tolbatchik-4100/

 

Volcan Plosky Tolbatchik.jpg© Photo: Flickr.com/ Einar Fredriksen/cc-by-sa 3.0

20/06/2014

Ringwoodite

Un réservoir d’eau d’un volume supérieur à celui des océans...

Selon des scientifiques de la Northwestern University dans l’Illinois et de l’Université du Nouveau-Mexique, un réservoir d’eau contenant l’équivalent de trois fois le volume de l’ensemble des océans de la planète existe sous la surface de la Terre. Trouvé dans une couche de roches à plus de 700 km de profondeur, il pourrait permettre d’en savoir plus sur l’origine de l’eau sur Terre. Cette eau n’est pas sous sa forme habituelle, elle est dissimulée dans une roche bleue, la ringwoodite.

20/06/2014 – SPRINGFIELD (NOVOpress)

http://fr.novopress.info/170060/immense-reservoir-deau-de...

Un immense réservoir d'eau découvert sous la... par Gentside

( N.de L.A.M : désolés de vous imposer une pub à la con... mais impossible de la supprimer ! ) 

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Et si l'eau sur Terre provenait d'un gigantesque réservoir souterrain ? C'est en tout cas ce que pense une équipe de chercheurs, après avoir découvert un océan situé à plus de 700 km de profondeur, et contenant près de trois fois le volume d'eau contenu sur Terre. 

Les scientifiques espèrent d'ailleurs que cela leur permettra de mieux comprendre le cycle de l'eau sur Terre mais aussi comment la tectonique des plaques déplace l'eau entre la surface et ce réservoir. 

Réservoir gigantesque.  

Ce mystérieux réservoir était en réalité dissimulé au cœur d'une roche bleue, connue sous le nom de ringwoodite, à 700 km de profondeur dans le manteau terrestre, c'est-à-dire la couche de roches brûlantes située entre la surface de la Terre et son noyau.

La taille impressionnante du réservoir, trois fois le volume des océans de la planète, pourrait permettre d'en savoir un peu plus sur l'origine de l'eau sur Terre. En effet, certains géologues estiment que l'eau est arrivée sur Terre suite à l'impact de comètes. Mais cette découverte vient plutôt s'ajouter à une autre théorie selon laquelle les océans ont progressivement suinté de l'intérieur de la Terre. 

"C'est une preuve solide que l'eau sur Terre est venue de l'intérieur", estime Steven Jacobsen, de la Northwestern University dans l'Illinois, et auteur principal de l'étude. Selon lui, cette eau cachée pourrait également servir de tampon pour les océans. Cela expliquerait ainsi pourquoi leur taille n'a pratiquement pas changé depuis des millions d'années. 

Le parcours des ondes sismiques révèle la présence d'eau.

L'équipe de Steven Jacobsen a utilisé pas moins de 2.000 sismographes à travers les États-Unis afin d'étudier les ondes sismiques générées par plus de 500 tremblements de terre. Ces ondes se déplacent à l'intérieur de la Terre, y compris dans le noyau. Toutefois, elles peuvent être largement détectées à la surface. "Après un séisme, les ondes font sonner la Terre comme une cloche pendant plusieurs jours", précise Steven Jacobsen, repris par le New Scientist. 

En mesurant la vitesse de ces ondes, en fonction de la profondeur, les chercheurs ont pu déterminer quel type de roches elles traversaient. Le réservoir d'eau s'est ainsi révélé de lui-même car les ondes ont ralenti lorsqu'elles ont traversé la roche humide. 

Au préalable, Steven Jacobsen avait déterminé ce qui se passerait si des ringwoodites contenant de l'eau se mettaient en travers des ondes sismiques. Pour cela, il a développé des ringwoodites synthétiques dans son laboratoire avant de les exposer à des pressions et des températures élevées, similaires à celles du manteau, à 700 km de profondeur.

"Cela nous indique que s'il y a des ringwoodites humides similaires dans la zone de transition, nous nous attendons à ce qu'elles produisent un liquide. Et puisque les liquides transforment la façon dont les ondes sismiques se propagent, c'est une cible que je peux viser avec un sismographe", explique à LiveScience Brandon Schmandt, sismologue à l'Université du Nouveau Mexique et co-auteur.

Résultat, les scientifiques ont rapidement trouvé des signes de ringwoodites dans la zone de transition entre le manteau supérieur et le manteau inférieur. À cette profondeur, la pression et la température sont assez élevées pour extraire l'eau des roches. "C'est une couche de roche avec de l'eau le long des arêtes entre les grains, un peu comme si elles transpiraient", détaille le chercheur. 

Un réservoir bénéfique.

Ces découvertes des deux chercheurs viennent soutenir une étude récente menée par Graham Pearson, de l'Université d'Alberta. Le scientifique avait pu étudier un diamant provenant de la zone de transition et amené jusqu'à la surface grâce à un volcan. Il avait ainsi découvert qu'il contenait des ringwoodites porteuses d'eau. Ses résultats constituaient la première preuve solide qu'un large volume d'eau était dissimulé dans la zone de transition. "Nous devrions être heureux de la présence de ce réservoir. S'il n'était pas là, il serait à la surface de la Terre et les sommets des montagnes seraient la seule terre visible", explique Steven Jacobsen. 

"La zone de transition peut contenir beaucoup d'eau, peut-être le même volume que l'ensemble des océans de la planète réunis", affirme Brandon Schmandt. "Cette étude apporte un soutien expérimental au rôle important que joue la zone de transition dans le contrôle du flux d'hydrogène sur Terre", ajoute Graham Pearson. 

L'équipe de chercheurs espère désormais pouvoir récolter d'autres données sismiques à travers le globe pour déterminer si la fonte du manteau est commune ou non. 

Les résultats devraient également aider les scientifiques à comprendre le cycle de l'eau sur Terre. "Si l'eau de la surface que nous possédons actuellement provient du dégazage de l'eau des roches fondues. Quel volume d'eau est toujours présent à l'intérieur de la Terre ?", s'interroge Brandon Schmandt. 

Copyright © Gentside Découverte

Source : http://www.maxisciences.com/oc%e9an/un-ocean-gigantesque-...

Crystals of blue hydrous ringwoodite like these, synthesized in a high-pressure laboratory experiment, were used to help identify the diamond inclusion originating in the mantle transition zone.

Crystals of blue hydrous ringwoodite like these, synthesized in a high-pressure laboratory experiment, were used to help identify the diamond inclusion originating in the mantle transition zone.

Source photographique / Courtesy of Steve Jacobsen/Northwestern University

08/02/2014

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