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29/11/2012

Un trou noir hors norme !

Un trou noir hors norme découvert dans une galaxie lointaine.

 

Des astronomes pensent avoir découvert le plus gros trou noir jamais observé, un monstre doté d'une masse équivalente à 17 milliards de fois celle de notre Soleil, tapi au cœur d'une lointaine galaxie.

Ce trou noir est si gigantesque qu'il représente 14 % de la masse totale de sa galaxie, contre seulement 0,1 % habituellement. Une proportion tellement élevée qu'elle pourrait contraindre les spécialistes à réviser leurs théories sur la formation des galaxies, estiment-ils.

Le monstre "NGC 1277" est situé à 220 millions d'années-lumière de nous, dans une galaxie dix fois plus petite que notre Voie lactée. La gueule du trou noir est énorme : onze fois plus large que l'orbite de la planète Neptune autour du Soleil.

"C'est vraiment une galaxie insolite", résume dans un communiqué Karl Gebhardt, de l'université du Texas à Austin. "C'est presque entièrement un trou noir. Elle pourrait constituer le premier objet d'une nouvelle classe, les trous noirs galactiques", ajoute le chercheur, coauteur de l'étude publiée par la revue britannique Nature.

 

Le deuxième plus gros trou noir identifié.

 

NGCC 1277 est à coup sûr le deuxième plus gros trou noir identifié, et il pourrait bien ravir la première place du classement. La masse du numéro un actuel, découvert en 2011 seulement, n'a pas encore été calculée précisément et oscille entre 6 et 37 milliards de fois celle du Soleil.

Les trous noirs créent un champ gravitationnel si intense que même la lumière ne peut s'en échapper. Un trou noir de masse stellaire se forme lorsqu'une très grosse étoile s'effondre sur elle-même à la fin de sa vie. Il peut alors continuer à grandir en engloutissant d'autres étoiles ou fusionner avec d'autres trous noirs, ce qui crée parfois ces trous noirs supermassifs qui occupent le centre des galaxies. Mais NGC 1277 remet en question cette théorie par sa taille disproportionnée par rapport à sa galaxie hôte.

D'autres études sont nécessaires pour déterminer si ce trou noir hors norme est unique en son genre ou s'il est révélateur d'un mécanisme de formation cosmique jusque-là ignoré. "La galaxie hébergeant ce nouveau trou noir semble s'être formée voici plus de huit milliards d'années, et ne paraît pas avoir beaucoup changé depuis lors, souligne l'Institut Max Planck, qui a dirigé l'étude. Quel que soit le processus ayant donné naissance à ce trou noir géant, il a dû se produire il y a très longtemps."

 

A.F.P | 28.11.2012

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26/11/2012

Robert Charroux / Part.1

Espace boutique :

 

Robert Charroux : « Le livre des maîtres du monde »

 

Quatrième de couv :

Dans le Gers, en Charente, des tours « hermétiques » dépourvues de toute ouverture, défient la science des archéologues mais certains initiés affirment qu'elles émettent des messages…

En Provence, à Falicon, se dresse une pyramide qui recouvre deux immenses temples souterrains où es rites d'initiation étaient pratiqués il y a quelque quatre mille ans…

Sur une dalle du Yucatan, gravée avec minutie, se profile une fusée spatiale ; sa forme, ses mécanismes de propulsion sont d'une ressemblance frappante…

Cent autres descriptions ou dessins relevés dans les manuscrits égyptiens, phéniciens, mayas concordent tous: il y a 12.000 ou 5.000 ans, des étrangers venus d'autres planètes – dieux ? anges ? extraterrestres ? – ont vécu sur la Terre et ont laissé des signes, des marques de leur passage. Ils furent les véritables maîtres du monde. Reviendront-ils vers nous un jour ? Est-ce nous, au contraire, qui les rencontrerons, à présent que l'aventure spatiale de l'homme a commencé ?

 

J’AI LU / Collection « L’Aventure Mystérieuse ».

1980 / 374 pages / 185 grammes.

Etat = Quelques petites marques (petits chocs) de manipulation et/ou stockage (rien de grave) sans quoi les 2 exemplaires proposés ici sont tous deux très bien ! Tranches non cassées, vernis bien brillant, intérieur propre et sain : tout à fait bons pour le service !

>>> 3.20 €uros. Deux exemplaires disponibles > Vendus !  

 

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L'histoire authentique des civilisations est interdite.

Des conjurations puissantes veillent sur la stricte observance d'une version altérée qui seule a le droit d'être exprimée. (…) Notre histoire sociale et religieuse est trafiquée depuis des millénaires… depuis que les Égyptiens, oubliant ou voulant oublier les vérités transmises par leurs ancêtres, s'octroyèrent le titre d'Initiateurs premiers et de premiers hommes de notre planète.

Les vrais initiateurs ce sont les « anges » de la Bible, des extraterrestres en fait, venus s'installer sur terre bien avant le déluge, formant une petite communauté d’Hyperboréens qui allaient donner naissance aux Atlantes et aux habitants de la terre de Mû. Le déluge (ou la guerre atomique entre Mû et l'Atlantide) devait détruire toutes ces civilisations, ne laissant sur les hauts plateaux qu'un petit nombre de rescapés. C'est il y a cinq mille ans qu'un second groupe d'extraterrestres originaires de Vénus venait civiliser les humains qui, du Pérou au Tibet, avaient tant bien que mal réussi à survivre.

 

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Et pour ceux et celles qui, ne connaîssant pas encore

ce MONUMENT du Mystérieux Inconnu

(et du Réalisme Fantastique !) qu'est Robert Charroux,

 voudraient (virtuellement) « feuilleter avant d’acheter »…

 

21/11/2012

Bug(s)...

Bon, comme certains d’entre vous l’ont à juste titre remarqué, les rubriques « Catégories » de nos divers blogs « débloquent un peu » depuis hier après-midi !?!!

Du genre tu cliques sur une catégorie et paf, t’en as une autre !?!

Ou bien rien… ou alors un message « d’erreur 404 » !?! Etc…

Sans parler du fait, que nous avons nous aussi – et de notre côté – pas mal de difficultés « en interne ».

 

Mais bon, nous n’y sommes pour rien…

Puisqu’il s’agit en fait d’un bug au niveau de la plateforme Hautetfort ; comme nous l’a confirmé le message suivant (arrivé ce midi sur notre page de gestion) :

  

Incident technique sur votre plateforme :

Bonjour à tous. Un bug technique impacte aujourd'hui la plateforme et l'affichage de vos blogs. Nous mettons tout en oeuvre pour le résoudre. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. Merci de votre compréhension.

 

Et morbleu… il nous/vous faudra donc prendre notre/votre mal en patience…

En attendant que les techniciens de chez Hautetfort résolvent le problème !

Voilà voilà…

 

Sur quoi… et d'ici là…

 

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15/11/2012

Roland VILLENEUVE - Gilles de Rais

Espace boutique :   

 

Roland VILLENEUVE : « Gilles de Rais »

 

Le personnage de Gilles de rais est un personnage de légende – cela, aujourd’hui, ne fait aucun doute. Mais derrière la masse d’écrits sérieux, suspects ou scandaleux qui lui ont été consacrés, il y a une réalité historique à proprement parler bouleversante. Roland Villeneuve l’examine ici, dans un livre vivant, appuyé sur une documentation considérable et dont l’autorité ne pourra échapper à personne.

 

Table des matières : Thèses en présence – Jeunesse et mariage – Sainteté et bravoure – Portrait du sire de Rais – Collégiale et prodigalités – Assassins et complices – Menaces de ruine – Recherches alchimiques – Appels aux Ténèbres – Sadisme et sacrilège – Sodomie et satanisme – Arrestation – Procès – Aveux et châtiment – Epilogue – Pièces justificatives.   

 

Editions de Crémille / Génève – 1989.

Collection « Les personnages maudits de l’histoire ».

Belle reliure éditeur façon cuir noir + dorures / Nombreuses illustrations et photographies hors-texte. 364 pages / 20x13 cms / 425 grammes. 

Etat = Deux minuscule « frottis » (1 mm) en haut et bas de tranche, sans quoi il est très bien. Reliure en excellent état, intérieur sain et propre, tout à fait bon pour le service !…

>>> 6,50 €uros. / Vendu ! temporairement indisponible.

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_de_Rais

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Ailleurs = 12,75 €uros sur abebooks.fr

De 6 à 23 €uros ( moyenne à 10 €uros ) sur priceminister,

selon les états… et les vendeurs.

13/11/2012

Jacques Bergier - 1959

11/11/2012

11 novembre

Vous avez déjà vu des films « de guerre » mettant en scène des batailles navales de la première (ou de la seconde) guerre mondiale… oui… bien sûr… comme tout le monde.

Et bien ces films vous mentent ! (Si si !)

Les bateaux n’étaient pas du tout « gris-bleus », mais alors pas du tout…

Non non non…

Ils étaient « Razzle Dazzle » !!!

Yeah !  

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Camouflage_Dazzle

http://alliancegeostrategique.org/2009/08/06/du-razzle-dazzle-au-navire-invisible/

http://www.laboiteverte.fr/le-dazzle-camouflage-les-bateaux-furtifs-de-la-premiere-guerre-mondiale/

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10/11/2012

L’œil du sorcier

Espace boutique :

 

Philippe ALFONSI & Patrick PESNOT : « L’œil du sorcier »

 

Dans ce livre les auteurs ne prennent pas parti. A un dossier inépuisable, la sorcellerie, ils versent un nouveau témoignage. Car les faits qu’ils racontent, les personnages qu’ils mettent en scène, ont réellement existé. Au XXe siècle, dans notre Europe des ordinateurs, la sorcellerie intéresse aussi bien les esprits dits simples que ceux dits scientifiques.

De quoi s’agit-il ici ? De l’histoire d’un vétérinaire de grand renom, qui, fortune faite, quitte sa Normandie pour son Berry natal. Le docteur Lavaronnière est un vétérinaire apprécié. C'est un scientifique reconnu. Il sait qu'il n'est pas fou. Et pourtant, pour avoir vu ses brebis décimées, sa santé décliner, ses voisins pratiquer des incantations, il en a maintenant la certitude : les sorciers sont parmi nous. Au fil des jours, il partage avec nous sa véritable descente aux enfers, ponctuée de désenvoûtements, de rencontres avec des leveurs de sorts ou avec quelques curés exorcistes.

Son carnet de bord est entrecoupé d'une enquête menée par deux journalistes d'investigation, qui apportent leur propre éclairage à l'affaire en recueillant témoignages et points de vue. Un récit qui fait aussi la jonction avec cette âme paysanne parfois fruste qui tient comme acquis ce que d'autres n'osent envisager : la sorcellerie existe.

 

France Loisirs – 1974 – 447 pages – 15,5 x 25 cms – 800 grammes.

12 pages de photographies hors-texte. Reliure éditeur cartonnée, entoilée de noir, avec titre et noms d’auteurs sérigraphiés en orange sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = La tranche est très légèrement « talée » sur le bas (2mm) / la jaquette présente un petit défaut de pelliculage (visible sur la photo) ainsi que quelques inévitables petites marques de manip’ et d’usage (mais rien de bien grave, ni déchirures ni taches) / et une dizaine de pages ont été légèrement humidifiées sur leur bord inférieur (3 à 4 mm, hors-texte)…

Mais bon, tout ceci n’est véritablement que vétilles ; l’ouvrage est sain, propre et en très bon état ! Tout à fait bon pour le service ! >>> 7 €uros. / Vendu ! 

 

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Ailleurs = de 7,50 €uros ( jacquette abîmée ) à 18 €uros ( comme neuf ) sur Priceminister.

De 10 à 15 €uros sur Amazon.fr / 8 €uros sur abebooks.fr et galaxidion.com

20 €uros sur livre-rare-book.com.

 

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L’œil du sorcier / entretien avec Philippe Alfonsi

( Revue Question De. No 38. Octobre 1980 )

 

Auteur de « L’œil du sorcier » (Robert Laffont, en collaboration avec Patrick Pesnot) et réalisateur d’une enquête télévisée sur la sorcellerie, « Légendaires », Philippe Alfonsi a approché le monde des sorciers en tant que journaliste, c’est-à-dire « par métier ». Parti sur le terrain — dans le Berry et en Normandie — en positiviste, il découvre progressivement un système culturel qui a résisté à des décennies de scientisme, un phénomène social profond, dérangeant, un univers où la pensée magique reste terriblement opératoire.

 

Comment avez-vous découvert la sorcellerie ?

Tout à fait par hasard ou plus exactement par métier. Dans le courant de l’été 1970, Pierre Dumayet nous avait demandé à Patrick Pesnot et à moi de mener une recherche sur la sorcellerie en France pour une émission télévisée. Nous sommes donc allés dans le Cotentin, en Normandie, dans le Berry, dans le Limousin, et nous avons découvert, à notre grande surprise, quelque chose que l’on ignorait totalement, un monde parallèle, un phénomène social souterrain dont l’ampleur nous a stupéfaits. Dans notre esprit, la sorcellerie ne touchait que quelques paysans attardés ; mais nous avons dû nous rendre à l’évidence ; il s’agit d’un phénomène qui touche également en profondeur des notables, des médecins, des commerçants, etc. Nous avons alors réalisé un premier sujet « Sorciers de village », composé d’une série d’interviews et de reportages sur les leveurs et jeteurs de sorts, sujet qui obtint un succès fou de curiosité et d’étonnement. Nous avions rencontré la même année dans le Berry un personnage fascinant, ancien vétérinaire, qui présentait un intérêt tout particulier dans la mesure où il venait d’un monde rationnel, scientifique, ce qui ne l’avait pas empêché de « tomber » véritablement en sorcellerie. A partir de son expérience, nous avons écrit « L’œil du sorcier », résultat d’une longue enquête de plus de deux ans dans le Berry et en Normandie. Nous avons essayé de réécrire son histoire à la première personne, en reconstituant son journal intime sur la base de longues interviews.

 

Quelle fut votre approche du monde du sorcier ?

Notre travail était un travail de journaliste. Nous avons une certaine conception de notre métier qui consiste à aller sur le terrain à intervalles réguliers durant deux ou trois semaines, à tisser un réseau d’informations en recoupant des témoignages, mais aussi en nous effaçant devant les certitudes de nos « acteurs », soucieux de restituer leur vérité sans toutefois épouser leur cause. Nous n’avions pas la prétention de faire de la sociologie, mais de manifester clairement que dans la France de 1970-80, il y a une forte survivance de la pensée et du comportement magiques, et ce dans toutes les couches de la société. Nous voulions montrer l’étendue de ce phénomène de la façon la plus directe, c’est-à-dire par le récit. Quant à savoir si c’est vrai ou faux, c’est un problème que nous n’avons pas attaqué de front et sur lequel nous ne voulions pas trancher.

 

Comment comprendre cette survivance des pratiques magiques

et du système de croyances qui les sous-tend ?

Il y a là certains éléments de réponse extrêmement intéressants. D’une part, le monde contemporain avec sa vitesse exponentielle de croissance qui laisse toutes les valeurs sur le bord du chemin, écrase les traditions, pulvérise les habitudes, ce monde angoisse terriblement les gens. Il n’y a pas aujourd’hui une seule province de France où l’on ne recherche pas ses racines, de la photo jaunie de son arrière-grand-père aux mariages d’antan. Les gens s’accrochent aujourd’hui aux choses stables, profondes et font retour vers leur passé magique, ce qui n’a pas toujours été le cas. La guerre de 14-18, par exemple, a constitué une cassure très nette dans le phénomène de la sorcellerie, lequel n’est réapparu de façon importante que dans les années 50, c’est-à-dire avec le décollage industriel du pays. Les campagnes se sont vidées à une vitesse extraordinaire, les gens ont perdu pied et se sont raccrochés au magique. Ce qui va de pair avec le « plongeon » de l’idéologie dominante, le catholicisme, dont la présence et la pratique se sont progressivement effondrées. Les gens sont déboussolés ; ils ne trouvent plus comme autrefois le contact avec leur curé de village. Quant au médecin de campagne, coincé entre les feuilles de sécurité sociale et les clients qu’il est obligé de faire au pas de course, il n’est plus disponible. L’élément le plus important de la thérapeutique, le rapport humain, a presque disparu. Ce rapport, ce besoin de communication, on va le chercher chez le rebouteux ou le sorcier.

 

Le recours au magique n’est-il pas aussi une sorte de résistance culturelle ?

Après avoir lu notre livre, une prêtresse vaudou nous a dit qu’il s’agissait d’un envoûtement tout à fait « classique » car la sorcellerie a toujours été l’arme des pauvres contre les riches. C’est exactement ce qui est arrivé à notre vétérinaire qui possédait le savoir et la richesse. Il a voulu jouer les fiers-à-bras chez les paysans. Le résultat ne s’est pas fait attendre ; ses affaires ont périclité, ses moutons sont morts inexorablement, sa femme est tombée malade, et lui-même a fini par mourir « de sorcellerie ». On sait, par ailleurs, qu’en Afrique, la sorcellerie a joué un rôle de résistance extraordinaire contre les Blancs.

 

Comment un médecin, qui vient d’un univers rationnel, peut-il tomber en sorcellerie ?

Vous savez, la sorcellerie est très contagieuse. Nous ne restions jamais plus de trois semaines dans le Berry pour ne pas basculer, parce qu’il faut le reconnaître, ça va vite. Tous les gens que j’ai vus tomber en sorcellerie vivaient des expériences dramatiques, parmi les plus épouvantables que l’on puisse faire. Il ne faut pas croire que les beaux esprits soient à l’abri d’une « culbute ». Je vous ai dit que le phénomène touchait également des médecins. La plupart des médecins (et des patients !) ont cru à la toute-puissance de la médecine. Je crois que c’est cette mauvaise approche de la science qui fait que beaucoup de médecins s’intéressent aujourd’hui au paranormal et à l’irrationnel. Ils n’ont peut-être pas su prendre la véritable mesure de la science, attendre de la voir évoluer par sa propre critique, en reconnaissant ses limites. L’envoûté de notre livre, le Dr. Lavaronnière, qui avait un terrible besoin de pouvoir sur la nature, sur les choses, n’a pas supporté de voir des sorciers de village guérir des bêtes qu’il avait condamnées. Sa curiosité maladive, élément fondamental de la psychologie du personnage, l’a poussé à passer de l’autre côté, à voir ce qu’il y avait derrière. Il y a là un péché d’orgueil d’un scientifique qui a mal compris sa science.

 

La sorcellerie n’a-t-elle pas également un aspect régulateur,

en canalisant l’agressivité sur un mode symbolique ?

Les gens qui se tournent vers la sorcellerie, dans les villes comme dans les campagnes, ont évidemment des problèmes sociaux et psychologiques graves. Le paysan dont les bêtes crèvent comme des mouches, avant d’avoir une réaction de désespoir, va se raccrocher à la vieille tradition et se faire rassurer par le leveur de sorts. En général, quand on se heurte à la dureté du monde environnant, on essaie de s’échapper par la voie magique, de faire intervenir des forces irrationnelles. Le sorcier joue nettement un rôle de régulateur social. Un cas, que nous citons dans notre livre, démontre de façon convaincante la fonction intégrante de la sorcellerie : une femme apprend que son mari a eu un « accident » incestueux avec sa fille. Au lieu de courir chez les gendarmes, elle dit à son époux : « Si t’as fait ça, c’est qu’on t’a jeté un sort ». Et ils vont rendre visite au sorcier qui donne une explication — « l’envoûtement » — à un comportement monstrueux. On cherche un responsable x et, une fois que celui-ci est trouvé, nommé, les choses rentrent dans l’ordre ; le comportement hors norme est « normalisé ». Il en va de même pour les conflits de voisinage qui ne se résolvent pas, la plupart du temps, par des coups de fusil, puisqu’il existe justement un médiateur, le sorcier. Bien sûr, la sorcellerie a également une fonction de déséquilibre dans la mesure où elle est noire. Mais, en fait, on ne trouve jamais de jeteurs de sorts. Les Berrichons ont une belle formule pour expliquer cela : « Qui peut le bien peut le mal ». La sorcellerie est toujours double : pour équilibrer M. A., on déséquilibre M. B. C’est une espèce de dialectique d’énergie où il n’y a jamais de premier responsable.

 

Le vétérinaire « envoûté » de votre livre dit « Ce qui est terrible,

c’est de savoir qu’un sorcier vous veut du mal. C’est là tout son pouvoir. »

N’y a-t-il pas autre chose ?

La sorcellerie est psychologiquement opératoire. A partir du moment où vous savez que quelqu’un vous veut du mal, vous commencez à être déséquilibré. Il se joue avec le leveur de sorts une sorte de psychanalyse sauvage, un transfert où celui-ci vous prend en charge, cherche à maîtriser, à nommer l’angoisse informe que vous avez en vous. Les névroses peuvent être guéries par la sorcellerie. Lorsque le leveur de sorts désigne un responsable, votre malaise informe « prend forme » et commence à se dissiper car vous avez quelqu’un contre qui vous battre. A la limite, ce n’est même pas la peine de savoir si la sorcellerie est opératoire au niveau de sa pratique rituelle, puisqu’elle l’est au niveau psychologique. Il ne me semble pas du tout impossible que les phénomènes dits occultes jouent sur des lois qui seront peut-être un jour formulées de façon scientifique, mais, à mon avis, la question est presque secondaire. Ce qui est certain, c’est que pour les gens qui y croient, ça marche.

Il existe dans certaines tribus africaines une maladie mentale tout à fait intégrée culturellement qui s’appelle la thanatomanie. Pour les médecins, c’est une maladie mentale, mais pour les Africains, il s’agit évidemment d’un comportement social, ou plus précisément d’une maladie de sanction. Quand vous avez transgressé un tabou, le sorcier vous ordonne d’aller dans votre case où vous vous laissez mourir en deux semaines. C’est une sorte de schizophrénie galopante qui a même été observée chez des Africains sortis de leur milieu depuis plusieurs générations, par exemple des servantes noires en Louisiane. L’intégration culturelle, le fait d’adhérer pleinement à un système fort — et la sorcellerie en est un — est donc fondamental.

 

Que peut-on dire sur le devenir de la sorcellerie ?

Je crois qu’elle est appelée à un bel avenir et qu’elle va même se renforcer. Le sacré institutionnel ne tient plus le coup, n’est plus en mesure de répondre à la demande spirituelle vigoureuse et massive des gens. Reste la poésie violente du sacré maudit, sauvage, noir…

 

Propos recueillis par Zeno Bianu.

 

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http://www.revue3emillenaire.com/blog/loeil-du-sorcier-entretien-avec-philippe-alfonsi/

05/11/2012

Les figurines d'Acambaro

Les figurines d'Acambaro

 

D’après : « Les Découvertes Impossibles ».

>>> http://www.ldi5.com/index.php

>>> http://www.ldi5.com/archeo/acambaro.php

 

En 1923, Waldemar Julsrud, commerçant d'origine allemande, et le "padre" Fray José Marie Martinez découvrirent le site archéologique de Chupicuaro datant de l'époque pré-classique et contenant des vases, des bols et des figurines de la plus ancienne culture indienne connue, nommée d'après le site et datant jusqu'à 1000 ans avant J.C, (antérieure aux indiens Tarascans, la plus vieille culture indiennne connue à cette époque). Cette découverte "classique" ne souleva d'autre polémique que sa paternité contestée par un collectionneur rival.

Quelques années plus tard, en juillet 1944, Julsrud, alors âgé de 69 ans, fit une autre découverte retentissante à Acambaro, petite ville mexicaine située à moins de 300 km au nord-ouest de Mexico, dans la province de Guanajuato.

Alors qu'il se promenait à cheval le long d'un fossé près de la colline du taureau, en compagnie d'un de ses employés, un fermier nommé Odilon Tinajero, son attention fut attirée par un morceau de céramique émergeant du sol. C'était une figurine en terre cuite d'un style qui lui était inconnu.

Il demanda à son employé de creuser et de lui ramener toutes les pièces similaires qu'il pourrait trouver. Tinajero se présenta quelques jours plus tard avec une brouette remplie de ces artefacts. Julsrud était stupéfait par le style et la diversité des figurines. Il passa un marché avec son employé : il lui payerait 1 peso pour toutes les figurines entières rapportées mais rien pour celles abîmées, qu'il devait quand même lui remettre (et qu'il a conservées). Son but visait non pas à encourager son fermier à en fabriquer (il n'en aurait de toute façon eu, ni le temps, ni l'art et le prix était trop bas pour une éventuelle fabrication) mais à le contraindre à fouiller avec la plus extrême précaution.

 

Les figurines furent découvertes par groupes de 20 à 40 à l'intérieur de puits à une profondeur allant d'environ 1m 20 à 1m 80. Ce n'étaient pas des puits funéraires, on a seulement retrouvé 6 crânes lors des fouilles. Il semble, c'est tout au moins l'hypothèse émise par M. Julsrud, qu'elles aient été ensevelies à la hâte pour les protéger du pillage des premiers colons espagnols.

Ce sont plus de 33.500 objets (!!!) en céramique (dans une très grosse majorité), pierre, jade et obsidienne qui ont été retrouvés. Ils sont tous uniques, aucun n'est dupliqué. Ils sont de taille variable, de quelques centimètres à moins d'un mètre. Différents types d'argile ont été utilisés (leur étude serait une précieuse indication de leur provenance), mais tous ont été fabriqués par la méthode du "feu ouvert" (la fabrication de faux ne serait donc pas passée inaperçue par la fumée dégagée et les grandes quantités de bois rare et cher dans cette région – nécessaires).
En dépit de leur grande diversité, on peut les regrouper, par leur design, par centaines voire par milliers, comme issus de différentes cultures.

 

Tout comme le Dr Cabrera (décédé en déc 2001), conservateur des Pierres d'Ica, M. Julsrud n'a jamais fait commerce de sa découverte. Leur but était scientifique et leur volonté de protéger un patrimoine qu'ils estimaient unique pour l'humanité n'a jamais été prise en défaut. C'est toujours avec plaisir qu'ils ont montré leurs pièces à ceux qui le désiraient et ils n'ont cessé de se battre pour que les scientifiques s'intéressent à leur découverte et viennent juger sur place Peine perdue Pourquoi ?

L'une des principales raisons (voir : "historique et argumentaire") du rejet de cette découverte tient aux représentations de ces figurines.

Elles représentent entre autre, des dinosaures, des animaux inconnus, des reptiles, certains aux traits aviaires ; certaines semblent indiquer une forme de domestication de petits reptiles et de petits dinosaures, des grands singes, d'autres montrent clairement des actes zoophiles avec des reptiles, enfin, beaucoup représentent des divinités inconnues, la vie courante et ses objets usuels (pipes, instruments de musique, etc.)(Voir : "quelques exemples de ces figurines").

 

Des hommes avec des dinosaures ? Tout le monde sait bien que c'est impossible !

 

Un homme, un hérétique bien sûr, a fait l'effort de s'intéresser à cette découverte : Charles Hapgood, professeur d'histoire et d'anthropologie à l'Université du New Hampshire (voir ses travaux sur les cartes antiques ). Il a été sur place pour enquêter, rencontrer et interroger les protagonistes de cette histoire. De son voyage, il a ramené quelques échantillons afin de les analyser selon les méthodes les plus modernes et toutes récentes de l'époque (à la fin des années 60).

Les mesures (au carbone 14) données en 1968 par le Laboratoire d'Isotopes Inc. du New Jersey s'échelonnent de 1.110 avant J.C à 4.530 années avant J.C !

En 1972, les datations par thermoluminescence constatées par l'Université de Pennsylvanie sur 2 figurines furent de 2.500 ans av. J.C !

 

Il faudra donc bien qu'un jour, les détracteurs de Glozel (1924) et d'Acambaro (1944) nous expliquent comment l'on peut fabriquer des faux destinés à passer des tests scientifiques de datation ( comme la thermoluminescence et/ou le Carbone 14 ) qui étaient inconnus à l'époque de la découverte des sites en question !

 

Quelques unes de ces figurines sont maintenant visibles par tous dans le musée d'Acambaro.
En attendant que les scientifiques daignent s'y intéresser

(On peut toujours rêver…)

 

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Historique et argumentaire

02/11/2012

STARGATE : Les Vérités Scientifiques (FR)