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09/07/2014

Les surprises du volcan Plosky Tolbatchik

Par La Voix de la Russie : Une équipe de chercheurs a découvert sur le volcan Plosky Tolbatchik des stalactites et des stalagmites formées de minéraux méconnus de la science.

 

La découverte a été faite par une expédition internationale organisée par l'Institut extrême-oriental de volcanologie et de sismologie de l'Académie des sciences de Russie. Les échantillons ont été transférés à l'Institut. Les spécialistes espèrent que leur analyse permettra de faire la lumière sur l'énigme des tunnels de lave de l'un des plus beaux volcans du Kamtchatka.

 

Par sa taille, le Tolbatchik est le deuxième volcan russe en activité derrière le Klioutchevskoï. Il mesure 3682 mètres. Son cône volcanique a plus de deux kilomètres de long. Les touristes affluent pendant toute l'année pour admirer l'éruption de ce géant dont la durée est sans précédent : le volcan ne s'est calmé qu'en 2013. Il a une autre qualité unique : parmi les autres volcans actifs du Kamtchatka lui seul émet du magma basaltique. Ce fait est apparemment devenu la cause de la découverte inattendue, estime un participant à l'expédition Alexandre Belooussov du laboratoire du volcanisme actif de l'Institut de volcanologie et de sismologie :

« Pendant un mois près d'un kilomètre cube de lave basaltique a été émis. C'est une très grande éruption. Le lave basaltique est liquide, il coule à des grandes distances. Il se solidifie à la surface, mais sa partie intérieure continue de couler ce qui forme à l'intérieur de grands espaces vides nommés tunnels de lave. »

 

C'est dans ces tunnels ou cavernes comme les nomme le chercheur que les trouvailles ont été faites : des stalactites et des stalagmites formées par des minéraux jamais vus. En tout état de cause leur composition est méconnue, souligne Alexandre Belooussov dans un entretien à La Voix de la Russie :

« En apparence, cela ressemble à la glace. Elles sont à moitié transparentes, légèrement blanchâtres, parfois jaunâtres. Leur taille est suffisamment grande : plus d'un demi-mètre de long et cinq centimètres de diamètre. Cependant nous ne savons pas à partir de quels minéraux sont-elles formées. Nous supposons que ce sont des chlorides de métaux. Actuellement nous sommes en train d'étudier leur composition. »

 

Le chercheur explique le caractère unique de cette trouvaille volcanologique par le fait que d'habitude les spéléologues étudient des cavernes karstiques. Dans ces cavernes les stalactites et les stalagmites ont une composition différente : elles se forment suite à la dissolution par l'eau des calcaires et des plâtres. Ici les cavernes sont de lave et c'est une toute autre histoire :

« Dans les cavernes de lave il y a aussi des stalactites et des stalagmites, mais elles sont formées par un magma refroidi qui coule depuis le plafond et se solidifie sous forme de chandelle ou au fond de la caverne. Pourtant les cavernes basaltiques sont chaudes et les chercheurs ne peuvent y pénétrer que plusieurs années, voire même des centaines et des milliers d'années, après leur formation. Mais les stalactites et les stalagmites sont composées de minéraux facilement diluables. Si la concentration des sels contenus dans l'eau baisse, l'eau pure commence à couler qui détruit graduellement les stalactites et les stalagmites. »

 

Si on jette un fragment de ce minéral dans l'eau il sera dilué presqu'aussitôt, comme le sel de cuisine. Quant aux stalactites et les stalagmites karstiques, il faut un millier d'années pour les diluer. Les chercheurs ont eu de la chance de pénétrer dans les tunnels de lave moins d'un an après la fin de l'éruption du Tolbatchik. « En quelque sorte c'était un record, grâce à quoi nous avons vu ce que personne ne voit d'ordinaire », a souligné le volcanologue. Les spécialistes promettent de découvrir le mystère du Tolbatchik dans deux ou trois semaines. Les échantillons seront soumis à une analyse chimique et aux rayons X et étudiés avec un microscope électronique à balayage. Alors seulement l'énigme d'un des plus beaux et étonnants volcans du Kamtchatka sera résolue.

 

Source : http://french.ruvr.ru/2014_07_07/Les-surprises-du-volcan-Plosky-Tolbatchik-4100/

 

Volcan Plosky Tolbatchik.jpg© Photo: Flickr.com/ Einar Fredriksen/cc-by-sa 3.0

20/06/2014

Ringwoodite

Un réservoir d’eau d’un volume supérieur à celui des océans...

Selon des scientifiques de la Northwestern University dans l’Illinois et de l’Université du Nouveau-Mexique, un réservoir d’eau contenant l’équivalent de trois fois le volume de l’ensemble des océans de la planète existe sous la surface de la Terre. Trouvé dans une couche de roches à plus de 700 km de profondeur, il pourrait permettre d’en savoir plus sur l’origine de l’eau sur Terre. Cette eau n’est pas sous sa forme habituelle, elle est dissimulée dans une roche bleue, la ringwoodite.

20/06/2014 – SPRINGFIELD (NOVOpress)

http://fr.novopress.info/170060/immense-reservoir-deau-de...

Un immense réservoir d'eau découvert sous la... par Gentside

( N.de L.A.M : désolés de vous imposer une pub à la con... mais impossible de la supprimer ! ) 

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Et si l'eau sur Terre provenait d'un gigantesque réservoir souterrain ? C'est en tout cas ce que pense une équipe de chercheurs, après avoir découvert un océan situé à plus de 700 km de profondeur, et contenant près de trois fois le volume d'eau contenu sur Terre. 

Les scientifiques espèrent d'ailleurs que cela leur permettra de mieux comprendre le cycle de l'eau sur Terre mais aussi comment la tectonique des plaques déplace l'eau entre la surface et ce réservoir. 

Réservoir gigantesque.  

Ce mystérieux réservoir était en réalité dissimulé au cœur d'une roche bleue, connue sous le nom de ringwoodite, à 700 km de profondeur dans le manteau terrestre, c'est-à-dire la couche de roches brûlantes située entre la surface de la Terre et son noyau.

La taille impressionnante du réservoir, trois fois le volume des océans de la planète, pourrait permettre d'en savoir un peu plus sur l'origine de l'eau sur Terre. En effet, certains géologues estiment que l'eau est arrivée sur Terre suite à l'impact de comètes. Mais cette découverte vient plutôt s'ajouter à une autre théorie selon laquelle les océans ont progressivement suinté de l'intérieur de la Terre. 

"C'est une preuve solide que l'eau sur Terre est venue de l'intérieur", estime Steven Jacobsen, de la Northwestern University dans l'Illinois, et auteur principal de l'étude. Selon lui, cette eau cachée pourrait également servir de tampon pour les océans. Cela expliquerait ainsi pourquoi leur taille n'a pratiquement pas changé depuis des millions d'années. 

Le parcours des ondes sismiques révèle la présence d'eau.

L'équipe de Steven Jacobsen a utilisé pas moins de 2.000 sismographes à travers les États-Unis afin d'étudier les ondes sismiques générées par plus de 500 tremblements de terre. Ces ondes se déplacent à l'intérieur de la Terre, y compris dans le noyau. Toutefois, elles peuvent être largement détectées à la surface. "Après un séisme, les ondes font sonner la Terre comme une cloche pendant plusieurs jours", précise Steven Jacobsen, repris par le New Scientist. 

En mesurant la vitesse de ces ondes, en fonction de la profondeur, les chercheurs ont pu déterminer quel type de roches elles traversaient. Le réservoir d'eau s'est ainsi révélé de lui-même car les ondes ont ralenti lorsqu'elles ont traversé la roche humide. 

Au préalable, Steven Jacobsen avait déterminé ce qui se passerait si des ringwoodites contenant de l'eau se mettaient en travers des ondes sismiques. Pour cela, il a développé des ringwoodites synthétiques dans son laboratoire avant de les exposer à des pressions et des températures élevées, similaires à celles du manteau, à 700 km de profondeur.

"Cela nous indique que s'il y a des ringwoodites humides similaires dans la zone de transition, nous nous attendons à ce qu'elles produisent un liquide. Et puisque les liquides transforment la façon dont les ondes sismiques se propagent, c'est une cible que je peux viser avec un sismographe", explique à LiveScience Brandon Schmandt, sismologue à l'Université du Nouveau Mexique et co-auteur.

Résultat, les scientifiques ont rapidement trouvé des signes de ringwoodites dans la zone de transition entre le manteau supérieur et le manteau inférieur. À cette profondeur, la pression et la température sont assez élevées pour extraire l'eau des roches. "C'est une couche de roche avec de l'eau le long des arêtes entre les grains, un peu comme si elles transpiraient", détaille le chercheur. 

Un réservoir bénéfique.

Ces découvertes des deux chercheurs viennent soutenir une étude récente menée par Graham Pearson, de l'Université d'Alberta. Le scientifique avait pu étudier un diamant provenant de la zone de transition et amené jusqu'à la surface grâce à un volcan. Il avait ainsi découvert qu'il contenait des ringwoodites porteuses d'eau. Ses résultats constituaient la première preuve solide qu'un large volume d'eau était dissimulé dans la zone de transition. "Nous devrions être heureux de la présence de ce réservoir. S'il n'était pas là, il serait à la surface de la Terre et les sommets des montagnes seraient la seule terre visible", explique Steven Jacobsen. 

"La zone de transition peut contenir beaucoup d'eau, peut-être le même volume que l'ensemble des océans de la planète réunis", affirme Brandon Schmandt. "Cette étude apporte un soutien expérimental au rôle important que joue la zone de transition dans le contrôle du flux d'hydrogène sur Terre", ajoute Graham Pearson. 

L'équipe de chercheurs espère désormais pouvoir récolter d'autres données sismiques à travers le globe pour déterminer si la fonte du manteau est commune ou non. 

Les résultats devraient également aider les scientifiques à comprendre le cycle de l'eau sur Terre. "Si l'eau de la surface que nous possédons actuellement provient du dégazage de l'eau des roches fondues. Quel volume d'eau est toujours présent à l'intérieur de la Terre ?", s'interroge Brandon Schmandt. 

Copyright © Gentside Découverte

Source : http://www.maxisciences.com/oc%e9an/un-ocean-gigantesque-...

Crystals of blue hydrous ringwoodite like these, synthesized in a high-pressure laboratory experiment, were used to help identify the diamond inclusion originating in the mantle transition zone.

Crystals of blue hydrous ringwoodite like these, synthesized in a high-pressure laboratory experiment, were used to help identify the diamond inclusion originating in the mantle transition zone.

Source photographique / Courtesy of Steve Jacobsen/Northwestern University

03/05/2014

Stephen HAWKING - Une brève histoire du temps

Espace boutique :

 

Stephen HAWKING :

Une brève histoire du temps / Du big bang aux trous noirs

 

Quatrième de couverture : Stephen Hawking est universellement reconnu comme un des plus grands cosmologistes de notre époque et l’un des plus brillants physiciens depuis Einstein. Successeur de Newton, il occupe à l’université de Cambridge la chaire de Mathématiques, et s’est rendu célèbre pour ses travaux sur les origines de l’univers.

« Une brève histoire du temps » est le premier livre qu’il ait décidé d’écrire pour le non-spécialiste.

Il y expose, dans un langage simple et accessible, les plus récents développements de l’astrophysique, concernant la nature du temps et du monde. Retraçant les grandes théories du cosmos, de Galilée et Newton à Einstein et Poincaré. Racontant les ultimes découvertes de l’espace, expliquant la nature des trous noirs, il propose ensuite de relever le plus grand défi de la science moderne : la recherche d’une théorie unitaire combinant et unifiant la Relativité générale et la mécanique quantique.

On sait que Stephen Hawking lutte depuis 20 ans contre une maladie neurologique très grave. On en trouvera que plus fascinant cet extraordinaire effort d’un esprit scientifique pour parvenir à une compréhension ultime des secrets de l’Univers.   

Traduit de l’anglais par Isabelle Nadeau-Souriau / Préface de Carl Sagan.

 

FLAMMARION ( Nouvelle Bibliothèque Scientifique ) / 1989.

237 pages + 16 pages d’illustrations et schémas explicatifs hors-texte.

22,5 x 13,5 cms  / 320 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu blanc, titre et nom d’auteur en rouge sur plat et tranche. Un petit accro' ( 2 mm / restauré ) au haut de la tranche jaquette, ainsi que quelques rousseurs / menues salissures en bas de plats et sur la tranche supérieure papier, mais l'intérieur est propre et sain et l'ensemble tout à fait O.K !

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Egalement disponible ( retour en stock ) :

 

Stephen HAWKING :

Une brève histoire du temps / Du big bang au trous noirs.  

 

FLAMMARION ( Nouvelle Bibliothèque Scientifique ) / 1989.

237 pages + 16 pages d’illustrations et schémas explicatifs hors-texte.

22 x 13,5 cms – 320 grammes.

Broché (reliure souple) + jaquette couleur.

Etat = deux très fines nervures sur la tranche, quelques petites traces de manipulation(s) (sur reliure et jaquette), mais rien de franchement notable ; les plats et la jaquette sont bien brillants, l’intérieur est comme neuf et l’ensemble est propre, sain et de bonne tenue !

Tout à fait bon pour le service ! >>> 2,80 €uros. / Vendu !

Stephen HAWKING.jpg

09/01/2014

Archives oubliées N°3 / Nikola Tesla : Le Génie Du Tonnerre

06/11/2013

Légendes urbaines : Trabant et "trabicille"...

La "trabicille"

Bactérie génétiquement modifiée dévoreuse d'automobiles en Duroplast. 

 

Selon la légende urbaine, la Trabant était faite en carton, mais il n'en est rien. Elle était fabriquée en Duroplast, le nom du matériau qui constitue l'essentiel de sa carrosserie. Il s'agit d'une sorte de plastique ressemblant à la bakélite ou au formica.

Pourquoi avoir fait ce choix de construire une voiture en plastique dont la fabrication coûtait aussi voire plus cher qu'une voiture normales en acier ?

En 1947 lors des débuts de la conception de la P70, l'ancêtre de la Trabant, les ressources manquent encore. Les chimistes de la RDA doivent trouver un "ersatz" capable de remplacer cet acier rare et cher à cause de la pénurie et des embargos. Cela sera aussi une bonne vitrine pour la RDA qui va pouvoir ainsi montrer ce qu'il est possible de fabriquer sans l'aide de l'Ouest.

 

Le Duroplast est constitué de deux principaux éléments.

D'un côté le phénol, aussi appelé hydroxybenzène ou acide phénique de formule C6H6O issu de la distillation du charbon et de l'autre côté, de fibres de coton ou de laine travaillées pour former une trame compacte. Le Duroplast est fabriqué en enduisant ces trames de coton à plat. Ces grandes trames sont placées dans un moule qui va les comprimer et les chauffer pendant 12 minutes. On obtient des plaques solides et de couleur brune que l'on peut découper dans le forme voulue avant peinture. Une fois la forme voulue donnée, les plaques sont assemblées sur une ossature en acier et forment la carrosserie de la Trabant. Elles offrent l'avantage de pouvoir être fabriquées par des presses similaires à celles utilisées pour l'emboutissage de l'acier et permettent donc une production plus importante que la fibre de verre dont la texture est similaire.

 

Vidéos de la fabrication du Duroplast à l'usine de Zwickau :

 

 

 

Cinq couches de fibres de coton sont nécessaires à la fabrication des panneaux de Duroplast. Chaque couche est largement saupoudrée de phénol (on compte 47% de coton "soviétique" pour 52% de résine de phénol) et insérée manuellement à l'intérieur d'une des presses de l'usine. La matrice supérieure de la presse est faite en caoutchouc dur et la matrice inférieure en acier. Les deux éléments sont chauffés à 240°c grâce à de la vapeur d'eau. La pression de 400 tonnes et la température élevée permettent à ces couches de coton enduites de phénol de prendre la forme désirée.

L'IFA F8 fut la première voiture a bénéficier de panneaux de carrosserie en Duroplast avant la P70 et la Trabant. Il fut également utilisé pour fabriquer des valises.

 

Le Duroplast, dur et rigide, a plusieurs qualités :

- lors des petits chocs, par exemple en ville, le Duroplast ne se déforme pas et ne souffre d'aucune bosse. De ce fait, aucune protection de carrosserie n'est nécessaire. Les rayures et petits chocs peuvent être facilement réparés avec une colle spéciale.

- à vitesse plus importante, les plaques de Duroplast, du fait de leurs caractéristiques physiques, deviennent cassantes. L'énergie cinétique accumulée va pouvoir se disperser pendant que les plaques se cassent. Ce phénomène ralentit la vitesse d'impact et réduit le choc subit par les passagers. En matière de sécurité, la Trabant était donc tout sauf dépassée comme le prouvent les images de ce crash-test :

Le Duroplast représentait pour la Trabant un bon compromis entre légèreté et résistance aux chocs. Fixées sur un squelette en acier, les 10 principales pièces qui constituaient la carrosserie de la Trabant (calandre, ailes avant et arrière, portes, toit, capot et couvercle de coffre) pouvaient être remplacées individuellement si nécessaire. L'ensemble très léger ne représentait que 32 kilos du poids d'une berline 601 et 32,4 kilos d'un break Universal.

Cependant… le Duroplast ne rouille pas.

Matière plastique, le Duroplast est non dégradable.

Et du coup, les carcasses de Trabant commencèrent vite à s'entasser. Au point que l'élimination de celles-ci devint, pour les Allemands, un véritable problème environnemental.

A Berlin-Est, les poubelles municipales étaient régulièrement encombrées par des morceaux de Trabant et près de Dresde, la police avait surpris des Allemands de l'Est qui abandonnaient illégalement des épaves dans la forêt. Les ferrailleurs refusaient les Trabant arguant qu'ils n'étaient pas des "recycleurs de plastique". Et les usines italiennes qui recyclaient grand nombre d'épaves en provenance d'Allemagne ne savaient non plus quoi en faire ; car malgré un pouvoir calorifique supérieur à la lignite (5200 kilocalories) le Duroplast est quasiment impossible à brûler, étant donné qu'il dégage des gaz toxiques (cyanure d'hydrogène, formaldéhyde et ammoniac).

 

Pour les éliminer, plusieurs méthodes ont été testées… et les légendes sont tenaces… mais seule la solution consistant à transformer le Duroplast en granulés destinés à la fabrication de trottoirs semble viable, car non… 

- Les rats ne raffolent pas du Duroplast…

- Re-non, la bactérie "mangeuse de Trabant" génétiquement modifiée, surnommée la "trabicille" n'a jamais existé ! (Malgré les rumeurs disant qu'il ne fallait que 20 jours à ladite bactérie pour dévorer complètement une Trabant !)

 

Trabant-Maisstärke_Duroplast.jpg

Mais oui…

Le Duroplast est le matériau qui a fait de la Trabant la légende qu'elle est devenue aujourd'hui.

Lu sur :

http://sites.google.com/site/projettpelatrabant/specificites/duroplast
http://www.etrabant.com/duroplast
http://www.jhk1.de/trabi/karosserie_e.htm
http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-13500398.html
http://www.zwickau.de/de/aktuelles/pressemitteilungen/2006/10/16809_1.php.php
 

Adaptation VG / Source

 

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Voir également, sur Wikipédia, les articles consacrés à :

 

La Trabant P50, premier modèle portant ce nom (produit entre 1958 et 1962) ;

La Trabant P60, remplaçante de la P50 (produite entre 1962 et 1965) ;

La Trabant 601, modèle emblématique de la marque (produit entre 1964 et 1990) ;

La Trabant 1.1, ultime voiture fabriquée par l'entreprise (produite entre 1990 et 1991).

L'entreprise d'État VEB Sachsenring Automobilwerk Zwickau, de RDA, constructeur des différents modèles de Trabant.

 

Trabant_601.jpg

Trabant_vehicles_-_cut3.jpg

trabant-601-cabrio-02.jpg

Trabant_601_in_Bulgaria,_2007.jpg

Trabants-Berlin_1989.jpg

27/09/2013

La sonate à l’antimatière

La sonate à l’antimatière, par Cian O'Luanaigh

 

Dans un article paru récemment la collaboration LHCb du CERN décrit comment elle a observé deux particules passant de l'état de matière à celui d'antimatière et vice et versa.

Les données de la collaboration ont été transformées en sons, ce qui vous permet d'écouter la musique de l'antimatière.

À chaque particule fondamentale correspond une antiparticule. Les particules d’antimatière ont la même masse que leurs homologues de matière, mais portent une charge électrique opposée. Bien que la plupart des particules existent sous forme soit de matière soit d’antimatière, certaines d’entre elles peuvent passer d’un état à l’autre.

B0 et B0s ont cette particularité. Elles oscillent en effet entre leur état de matière et celui d’antimatière jusqu’à 3 millions de fois par seconde. Si cette fréquence était directement exprimée comme la fréquence acoustique d’une note de musique, le son produit serait beaucoup trop aigu pour que l'oreille humaine puisse le percevoir. La collaboration LHCb l’a donc réduite plusieurs millions de fois, de façon à ce que l’on puisse entendre cette oscillation.

Dans la vidéo ci-dessous, une bande bleue passe sur l'écran de gauche à droite à mesure de l’écoute, ce qui vous permet de voir quelle zone du graphique vous êtes en train d'entendre. Au début, vous n’entendrez qu’un bruit de fond indistinct : il s'agit des fluctuations aléatoires des autres particules dans le détecteur LHCb.  
Les deux pics représentés sur le graphique correspondent quant à eux aux particules B0 et B0s. Vous entendrez tout d’abord le son fort produit par les oscillations B0 – B0, puis le bruit de fond et, enfin, le son produit par des oscillations B0s – B0s. Les oscillations B0s – B0s, qui ont une fréquence plus élevée, sont plus difficiles à observer expérimentalement, ce qui explique que le son qui s’y associe est moins fort.

Alors, asseyez-vous, détendez-vous, et laissez-vous bercer par la musique de particules passant de l’état de matière à celui d’antimatière des millions de fois par seconde.

Ça c’est du vibrato !

 

 

Ou regardez cette explication de la transformation des données en son (in english) :

 

 

Source

 

http://home.web.cern.ch/fr

11/09/2013

Le Livre des Damnés

Une procession de damnés.

Par les damnés, j'entends bien les exclus.

Nous tiendrons une procession de toutes les données que la Science a jugé bon d'exclure.

Des bataillons de maudits, menés par les données blafardes que j'aurai exhumées, se mettront en marche. Les uns livides et les autres de flamme, et quelques-uns pourris.

Certains sont des cadavres, momies ou squelettes grinçants et trébuchants, animés par tous ceux qui furent damnés vivants. Des géants déambuleront dans leur sommeil, des chiffons et des théorèmes marcheront comme Euclide en côtoyant l'esprit de l'anarchie. Çà et là glisseront de petites catins. Certains sont clowns. D'autres très respectables. Quelques-uns assassins. Pâles puanteurs et superstitions déchaînées, ombres et malices, caprices et amabilités. Le naïf, le pédant, le bizarre, le grotesque et le sincère, l'hypocrite, le profond et le puéril confronteront le coup de poignard, le rire et les mains très patiemment jointes de la bienséance.

L'apparence collective se situera entre la dignité et la débauche, la voix de la troupe empruntera les accents de la litanie défiante, mais l'esprit de l'ensemble sera processionnel.

Le pouvoir qui a décrété de toutes ces choses qu'elles seraient damnées, c'est la Science Dogmatique.

Néanmoins, elles marcheront.

Les petites putains gambaderont, nabots et bossus distrairont l'attention, et les clowns briseront de leurs bouffonneries le rythme de l'ensemble. Pourtant, le défilé aura l'impressionnante solidité des choses qui passent, et passent, et ne cessent pas de passer.

Par les damnés, j'entends donc les exclus. Mais par les exclus j'entends aussi tous ceux qui, un jour, excluront à leur tour. Car l'état communément et absurdement nommé existence est un rythme d'enfers et de paradis. Car les damnés ne le resteront pas, car le salut précède la perdition, car nos maudits déguenillés seront un jour des anges mielleux qui, bien plus tard encore, repartiront à l'endroit même d'où ils étaient venus.

Je tiens que rien ne peut tenter d'être, sans essayer d'exclure quelque chose, et que ce que l'on nomme communément « être » est une différentielle entre ce qui est inclus et ce qui est exclu.

J'estime aussi qu'il n'y a pas de différences positives – que toutes choses sont comme l'insecte et la souris au cœur de leur fromage. Insecte et souris – rien de plus dissemblable que ces deux êtres. Ils y demeurent une semaine ou ils y restent un mois, ensuite de quoi ils ne sont plus que des transmutations de fromage. Je crois que nous sommes tous des insectes et des souris et seulement

différentes expressions d'un grand fromage universel.

Ou encore que le rouge n'est pas positivement différent du jaune, mais un autre degré de cette vibration dont le jaune lui-même est un degré – que le rouge et le jaune sont contigus ou se fondent en orange. En sorte que si la Science, sur la base de la rougeur ou de la jauneté, devait classer lesillusoires, la démarcation serait fausse et arbitraire, car les objets oranges, constituant une continuité, appartiendraient aux deux côtés de frontière proposée.

Or il apparaîtra qu'on n'a jamais conçu base plus raisonnable de classification, d'inclusion ou d'exclusion, que le rouge et le jaune. La Science, en faisant appel à différentes bases, a inclus ou exclu des multitudes de données.

Donc si la rougeur et l'élément jaune, si toute base d'admission et toute base d'exclusion sont contiguës, la Science a bien dû inclure des faits prolongeant ceux-là même qu'elle acceptait. Dans le rouge et le jaune, qui se fondent en orange, je voudrais typifier tous les tests, tous les standards, tous les moyens de se former une opinion.

Toute opinion possible sur un sujet quelconque est une illusion basée sur ce sophisme des différences positives. La quête de tout entendement a pour objet un fait, une base, une génération, une loi, une formule, une prémisse majeure positive mais on n'a jamais rien fait de mieux que de dégager des évidences. Telle est la quête : elle fut sans résultat. Et pourtant, la Science a agi, régné, ordonné, condamné comme si cette quête avait eu un résultat.

S'il n'y a pas de différences positives, il n'est pas possible de définir quoi que ce soit comme positivement différent d'autre chose. Qu'est-ce qu'une maison ? Une grange est une maison, à condition d'y vivre. Mais si la résidence constitue davantage l'essence d'une maison que le style d'architecture, alors un nid d'oiseau est une maison. L'occupation humaine ne constitue pas le standard de jugement, puisque les chiens ont leur maison, ni la matière, puisque les Esquimaux ont des maisons de neige. Et deux choses aussi positivement différentes que la Maison Blanche de Washington et la coquille d'un crabe ermite se révèlent contiguës.

Personne n'a jamais pu définir l'électricité, car elle n'est rien. si on la distingue positivement de la chaleur ou du magnétisme. Les métaphysiciens, les théologiens et les biologistes ont essayé de définir la vie. Ils ont échoué parce qu'au sens positif il n'y a rien à définir - il n'est pas un seul phénomène de vie qui ne se manifeste, à quelque degré que ce soit, dans la chimie, le magnétisme ou les déplacements astronomiques.

Des îles de corail blanc, sur une mer bleu sombre.

Leur apparence de distinction, leur apparence d'individualité ou la différence positive qui les sépare, ne sont que les projections du même fond océanique. La différence entre terre et mer n'est pas positive. Dans toute eau il y a peu de terre, dans toute terre il y a de l'eau. En sorte que toutes les apparences sont fallacieuses, puisqu'elles font partie d'un même spectre. Un pied de table n'a rien de positif, il n'est qu'une projection de quelque chose. Et aucun de nous n'est une personne, puisque physiquement nous sommes contigus de ce qui nous entoure, puisque psychiquement il ne nous parvient rien d'autre que l'expression de nos rapports avec tout ce qui nous entoure.

Ma position est la suivante: toutes les choses qui semblent posséder une identité individuelle ne sont que des îles, projections d'un continent sous-marin et n'ont pas de contours réels. Mais bien qu'elles ne soient que des projections, elles tendent à se libérer de cette attraction qui leur dénie leur propre identité.

Tout ce qui tente de s'établir pour réel ou positif, système absolu, gouvernement, organisation, soi, âme, individualité, ne peut y parvenir qu'en s'entourant d'une frontière, en damnant et en excluant en fuyant toutes les autres « choses ». Faute de quoi, il ne peut jouir d'une apparence d'existence. Mais, s'il agit ainsi, il agira faussement, arbitrairement, futilement et désastreusement, comme quiconque voudrait tracer un cercle sur la mer, en incluant certaines vagues et en déclarant positivement différente toutes les autres vagues, contiguës des premières, ou en misant sa vie sur la différence positive des faits admis et des faits condamnés.

La science moderne a faussement exclu, faute de standards positifs. Elle a exclu des phénomènes qui, selon ses pseudo-standards, avaient autant de droits à l'existence que les élus.

 

Charles Hoy Fort, Le Livre des Damnés, préambule.

Eric Losfeld éditeur, 1967. 

 

charles hoy fort,le livre des damnés,science 

10/09/2013

Wernher Von Braun

Espace boutique : 

 

Bernd RULAND : « Wernher Von Braun »

 

Wernher Magnus Maximilian von Braun (1912-1977) est un ingénieur allemand, commandant SS qui a joué un rôle majeur dans la mise au point des fusées.

Pionnier de l'astronautique dans les années 1930, il se met au service du régime nazi pour poursuivre ses recherches. Il joue un rôle majeur dans la conception et la réalisation du V2, premier missile balistique qui sera utilisé vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Récupéré après la défaite allemande avec d'autres scientifiques allemands de premier plan par les forces américaines dans le cadre de l'opération Paperclip, il développe les principaux missiles balistiques de l'armée américaine. Lorsque la course à l'espace est lancée, il devient un des principaux responsables de l'agence spatiale américaine (NASA) et, à ce titre, il développe la fusée Saturn V, lanceur des missions lunaires du programme Apollo.

( Wikipedia )

Peenemünde, le Führer, les V1 et les V2, la défaite, la grande braderie de la science allemande, la NASA et la conquête de la lune… la biographie détaillée d’un des plus grands (si ce n’est LE plus grand) spécialiste des fusées que le monde ait connu !

Trois dates essentielles jalonnent la carrière de Wernher von Braun :

Le 6 septembre 1944, la première fusée V2 atteint la région parisienne… Le 31 janvier 1958, le premier satellite américain, Explorer-1, d'une masse de 14 kg, est placé sur orbite… Le 20 juillet 1969, deux Américains marchent sur la Lune, ils ont été lancés par la/sa fusée Saturn V.

 

Le Cercle du Nouveau Livre d’Histoire, éditions Jules Tallandier, 1970.

294 pages + cahier de 29 pages de photographies et reproduction de documents.

22,5 x 14,5 cms / 480 grammes.

Edition numérotée ( cet exemplaire est le #907 ) reliée pleine toile bleue, avec photo de Wernher Von Braun sur premier plat.

Bas et haut de tranche très très légèrement « tallées » + quelques infimes marques de stockage sur quatrième, ainsi qu’un tout petit choc dans le coin supérieur droit de la couv’… sans quoi il est nickel ! Intérieur propre et sain, bel exemplaire !

>>> 8 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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16/04/2013

Et pourtant, elle tourne...

 

 

 

Just something you can watch over and over again. Videos like this reminds what a beautiful, astonishing world we are living in. This is a 8+ minutes long timelapse video of nightskies in Chile, taken using the Very Large Telescope (VLT).

It is a telescope operated by the European Southern Observatory and placed in the Atacama Desert, northern Chile. VLT is a pretty large telescope indeed: it consists of 4 individual telescopes, each having a mirror 8.2m across. The telescope can capture images using both visible and infrared wavelengths.

 

Enjoy the show of mother nature !

 

( Source : http://curiouseggs.com/breathtaking-timelapse-video-of-th... )

20/02/2013

Le visage de dieu

Espace boutique :

 

Igor & Grichka  BOGDANOV : « Le visage de dieu »

« Si ces questions sur le commencement du temps fascinent, mais peuvent également déranger, c’est peut-être parce qu’elles s’étendent bien au-delà du champ proprement dit de la physique […] C’est se demander si l’univers a un sens. De la matière à l’esprit, c’est mettre en scène finalement, Dieu ou le néant ».

En 1992, les astrophysiciens Georges Smoot et John C. Mather (prix Nobel de physique 2006), découvrent grâce au satellite Cobe l’empreinte du Big Bang dans l’univers. Georges Smoot a alors prononcé cette phrase désormais célèbre : « C’était comme voir le visage de Dieu ! »

Quels secrets se cachent derrière la naissance de l’univers ? Nourri des formidables attentes suscitées  par le nouveau satellite Planck, ce livre s’approche, comme jamais, de ce mystère suprême et nous fait voir que la science, parfois, se confond avec la plus haute spiritualité.

 

Avant-propos de Robert W. Wilson, prix Nobel de physique.

 

J’ai lu – 2011 – 285 pages – 160 grammes.

Etat = quelques petites traces de manipulations / lectures, mais vraiment « trois fois rien », un exemplaire en excellent état, entre « bon+ » et très bon !

 

>>> 3,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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