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05/01/2013

Salamandres et marche dans le feu…

Les salamandres et la marche dans le feu…

 

Les salamandres, ou les serpents de feu

Les salamandres sont traditionnellement représentées sous la forme de serpents noirs ou de vers vivant dans le feu, qu’il s’agisse d’un simple feu de cheminée, du feu alchimique qui fait bouillir l’athanor ou du feu céleste qui s’exprime au moyen de la foudre. Chez les anciens, ces êtres prenaient la forme de petits tritons qui vivaient dans le feu et s’en nourrissaient, mais avaient également le pouvoir de l’éteindre. C’est ainsi que les armoiries de François Ier montrent une salamandre au milieu du feu, surmontée de cette devise : J’y vis et je l’éteins. 

Ces élémentaux, qui n’ont pas de genre déterminé – on dit indifféremment « un » ou « une » salamandre – sont les plus éloignés de la condition humaine, dont ils n’adoptent ni les formes ni le langage. Ils représentent le feu subtil de l’illumination divine, auquel ne peuvent prétendre que les êtres purs en état de sainteté ou certains initiés. 

 

Benvenuto Cellini giflé pour avoir vu une salamandre.

On classe les salamandres en quatre catégories correspondant aux différents degrés de combustion : les salamandres sont rouges, oranges, jaunes ou violettes, ces dernières étant les plus élevées et les plus subtiles. Pour faire changer une salamandre de couleur, on peut réaliser une expérience avec un simple réchaud à alcool pour fondue : en diminuant ou en augmentant les orifices par lesquels l’air pénètre dans le réchaud, on voit la flamme passer du jaune au bleu-violet.

Dans le chapitre un de ses Mémoires, l’artiste et écrivain italien Benvenuto Cellini (1500-1571) raconte que, dans sa jeunesse, il vit une salamandre se matérialiser dans un feu de bois. Son père, qui avait été lui aussi témoin de l’apparition, administra alors un magistral soufflet à son fils. Devant l’incompréhension de ce dernier, le père Cellini lui déclara alors : « Je t’ai giflé pour que tu te souviennes toujours de ce moment et que tu n’oublies pas la salamandre que tu viens de voir ! »

En tant qu’élémentaux du feu, c’est à dire l’élément le plus élevé, le plus mystérieux et le plus difficile à contrôler, les salamandres sont également associées au feu philosophal des alchimistes. On en trouve mention, entre autres, dans l’étrange récit d’Hector Savinien Cyrano de Bergerac (1619-1655), Histoire comique des États et des Empires du Soleil, dans lequel une salamandre se baigne dans les flammes, pendant que s’affrontent deux bêtes de feu, symbolisant les principes du soufre et du mercure, issus des quatre éléments primaires. Dans les traités alchimistes, la salamandre est le symbole de la pierre fixée au rouge, le soufre incombustible : « La salamandre qui se nourrit du feu et le Phénix qui renaît de ses cendres sont les deux symboles les plus communs de ce soufre ». ( Guy de Tervarent : Attributs et symboles dans l’art profane, 1450-1600).

(…)

 

La marche dans le feu

Les élémentaux du feu sont souvent invoqués dans les cérémonies mystiques et religieuses, notamment dans les cultes animistes et chamaniques, en Afrique, en Inde ou au Japon. Les cérémonies bouddhistes préconisent la présence du feu sur l’autel, destiné à réveiller le feu intérieur qui se trouve dans l’homme sous la forme de la Kundalinî.

Certaines survivances de rituels très anciens utilisent également la marche ou la danse sacrée sur le feu pour purifier et élever les fidèles.

J’ai personnellement eu l’occasion d’assister, il y a vingt ans, à une telle cérémonie ; perpétuée par la confrérie d’Anasténaria, près de Thessalonique, dans le nord de la Grèce.

Les membres de cette confrérie mystique se réunissent chaque année au mois de mai autour de leur chef spirituel. Trois jours durant, ils dansent et chantent jusqu’à atteindre la transe. Au soir du troisième jour, ils enflamment un bûcher en plein air puis étalent les braises rougeoyantes sur le sol. Ils traversent alors ce tapis de feu en dansant, pieds nus, sans ressentir aucune brûlure.

Je pensais que l’état de transe dans lequel se trouvaient les danseurs les avait rendus imperméables à la douleur. Mais l’amie grecque qui m’accompagnait me détrompa : la transe n’avait pas pour but d’insensibiliser les hommes, mais d’apprivoiser le feu. Subjugué par les chants et les danses, le feu sacré était devenu inoffensif. Pour me prouver ses dires, elle se déchaussa et à son tour traversa tranquillement le tapis de braises, pieds nus, sans être blessée par le feu. Elle me précisa ensuite qu’elle avait accompli cet acte sans hésiter et sans éprouver la moindre peur de se brûler. Mais, durant sa traversée du feu, elle avait bien senti qu’elle devait aller de l’avant sans s’arrêter ni revenir en arrière, sans quoi la chaleur du foyer l’aurait immédiatement submergée.

Michel Coquet fut témoin de scènes comparables lors de ses voyages au Japon. A Nagano, près de Tokyo, il assista à une marche sur le feu effectuées par des yamabushis adeptes du Shugendo. Alors que le maître de cérémonie méditait en face du brasier, un grand vent se leva, et les flammes vinrent lécher le corps et le visage du maître yamabushi, qui n’y prêta aucune attention. Les moines qui le secondaient, en revanche, durent s’écarter d’urgence du foyer, tandis que la foule commençait à paniquer. Pendant ce temps, le maître demeurait imperturbable. Michel Coquet explique : « Les salamandres étaient alors parfaitement domptées par la puissance de ses mantras, à tel point que même l’effet du feu ne pouvait plus rien contre lui. Après cette expérience inhabituelle, on étala la braise, et les moines purent marcher sur les braises en toute sécurité ! » (Michel Coquet : Devas, ou les mondes angéliques) 

Mircea Eliade, grand spécialiste du chamanisme, confirme l’existence de cet étrange phénomène. Il en fut notamment témoin lors d’une cérémonie des Fidji : « Durant la cérémonie, un grand nombre de non-initiés, et même des étrangers, s’avancent impunément sur les charbons ardents. Une certaine « foi » et le respect d’un symbolisme rituel sont nécessaires : à Rarotonga, un des Européens, qui s’était retourné pendant la traversée, eut les pieds brûlés. Des cérémonies similaires se rencontrent sporadiquement en Inde. A Madras, un yogin a rendu possible le passage à une multitude considérable d’assistants, non seulement non préparés, mais même nettement sceptiques, dont l’évêque de Madras et toute sa suite ». (Mircea Eliade : Mythes, rêves et mystères & Le Chamanisme)  

Tandis que les auteurs du Dictionnaire des Symboles (Jean Chevalier et Alain Gheerbrant) mettent eux en lumière « le feu qui ne brûle pas de l’hermétisme occidental, ablution, purification alchimique, symbolisé par la salamandre ».

Edouard BRASEY ( http://edouardbrasey.com/  

Enquête sur l’existence des Fées et des Esprits de la Nature.

(Filipacchi 1996).

 

Voir également, du même auteur :

http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/archive/2013/01/...

 

Fire-walk.jpgfire-walking (1).jpg  

03/01/2013

Pas de panique ...

Bon d’accord…

C’est clair qu’à cette heure…

Là tout de suite maintenant…

On a un peu des sales tronch… euh…  

On a un peu la gueule en vrac !

Mais bon…

Pas de panique…

On se refait une beauté…

On termine ce qu'on… enfin bref… on termine !

Et nos blogs auront repris leurs « rythme(s) de croisière » pour le week end !

Si si… 

gueules de bois

Mister K.

gueules de bois

Miss Skully   

gueules de bois

G.Novak

24/12/2012

Klaus Santaspace...

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19/12/2012

Histoire naturelle du surnaturel

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Lyall WATSON : « Histoire naturelle du surnaturel »

 

Dans ce best-seller international, pour la première fois un scientifique de réputation mondiale admet le caractère naturel de phénomènes prétendus surnaturels.

Il nous démontre ainsi que nous portons en nous une horloge qui marque l’écoulement relatif du temps ; qu’avant un tremblement de terre, les animaux enregistrent déjà des vibrations ; que les cellules en train de mourir lancent un signal auquel répondent les organismes vivants ; que les plantes perçoivent la sympathie ou l’hostilité ; que la télépathie peut exister entre animaux, etc.

De même l’astrologie, la chiromancie, la graphologie, la phrénologie, la physiognomonie, etc… ont bien des choses à nous apprendre sur le dysfonctionnement de notre psychisme.

Ainsi, dans cet ouvrage étonnant, brillant, et qui – tout en se lisant comme un roman – possède un extraordinaire pouvoir de conviction, l’auteur perce les brumes de mysticisme et de superstition qui entourent les « sciences occultes » pour nous démontrer que la Surnature est la Nature… avec ses forces connues et inconnues.

 

France loisirs – 1977.

Reliure éditeur cartonnée noire + jaquette couleurs.

24,5 x 16 cm – 300 pages – 550 grammes.

Etat = livre/reliure en parfait état… intérieur propre et sain quasi comme neuf… seule la jaquette présente quelques petits (et incontournables) défauts, en la personne de deux petites déchirures (2mm) responsables d’un léger recourbement du bas de celle-ci ! Mais bon, cela relève plus de l’anecdotique que d’autre chose… l’exemplaire est tout à fait O.K / bon pour le service !  

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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17/12/2012

Wardruna - Hagal (Live at Incubate 2009)

15/12/2012

Châteaux forts magiques de France

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FACON Roger & PARENT Jean-Marie :

« Châteaux forts magiques de France »

 

Abris titanesques, traits d’union entre l’histoire et la légende, le réel et l’imaginaire, lieux magiques par excellence, les châteaux forts ont été édifiés selon des données traditionnelles. L’astrologie, l’alchimie, la symbolique ont déterminé leurs plans, leurs structures, leurs décorations. Ils sont les fruits d’un savoir caché : celui des chevaliers initiés et des compagnons-bâtisseurs.

C’est à un prodigieux voyage dans le temps que les auteurs nous convient.

En leur compagnie, nous établissons le centre du monde à Mehun-sur-Yèvre ; nous assistons au culte solaire de Quéribus, étudions l’astrologie à Provins, la géométrie sacrée à Coucy, l’alchimie au Plessis-Bourré ; nous saluons les Templiers et Jeanne d’Arc à Chinon, écoutons les troubadours à Bonaguil, suivons Gilles de Rais à Tiffauges. Avec, en toile de fond, le ballet figé et saisissant des courtines, donjons, corbeaux, mâchicoulis, hourds, échauguettes et ponts-levis.

 

Le grand livre du mois – Collection « Les énigmes de l’univers » – 1995.

Broché – reliure souple / 265 pages – 22 x 13,8 cms – 300 grammes.

Etat = un petit choc sur quatrième, une petite trace de pliure sur le bord droit de la couv’… ainsi que quelques (inévitables) petits frottements de stockage/manipulation… mais rien de grave ; l’intérieur est comme neuf, sain, propre et bien blanc ; et l’ensemble tout à fait bon (bon+) pour le service !

>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

Ailleurs = entre 4 et 8 €uros (selon l’état) sur abebooks.fr

Entre 5,40 et 10 €uros sur priceminister. 

 

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09/12/2012

Des visions d’Ezéchiel au Mega Seti de la NASA...

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Paule PICARD :

« Rendez-vous avec les extra-terrestres :

des visions d’Ezéchiel au Mega Seti de la NASA »

 

12 octobre 1992, 15h00…

A l’observatoire d’Arecibo, dans l’île de Porto Rico, le plus grand radiotélescope du monde est branché, prêt à recevoir tout signe de vie qui viendrait d’une autre planète. Le programme MEGA SETI de la NASA est enfin opérationnel. Scientifiquement, en somme, les extra-terrestres n’appartiennent plus au domaine de l’utopie, mais à celui des possibilités.

Quel chemin parcouru depuis Ezéchiel, qui, six siècles avant J.-C., parlait déjà d’engins mystérieux apparus dans le ciel ! Depuis lors, et plus particulièrement au cours de ces dernières décennies, les témoignages se sont multipliés, émanant d’hommes et de femmes de tous bords et de tous horizons, aviateurs et astronautes compris.

Paule Picard, journaliste et reporter, retrace la saga de ces observateurs bouleversés, mais aussi bien souvent tournés en dérision, mal notés de leurs supérieurs, tandis que les dossiers les plus troublants se trouvaient parfois classés « top secret » en haut lieu.

Très sérieusement étayé, cet ouvrage se lit néanmoins comme un récit de science-fiction, à cette nuance près que cette fiction-là pourrait bien devenir un jour réalité. De quoi faire galoper les imaginations, mais aussi réfléchir à l’avenir de l’Homme dans le cosmos.

 

Michel Lafon – 1993. Broché / Reliure souple, couleurs.

Nombreuses repro' de documents dactylographiés en annexe.

260 pages / 23,5 x 15,5 cms / 420 grammes.

Quelques p’tites marques de stockage et/ou manipulations sur plats, mais rien de bien grave ! Tranche intacte (non-cassée), intérieur propre et sain, l’exemplaire est en excellent état et tout à fait bon pour le service !!!… >>> 5 €uros. / Vendu ! Indisponible.

 

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07/12/2012

Anamorphoses !

http://www.laboiteverte.fr

06/12/2012

Fourmis zombies !

Champignons parasites et fourmis zombies !

 

Un champignon-parasite contamine des fourmis avant de les transformer en zombie, c'est ce qu'on découvert récemment des scientifiques. Ce phénomène se produisait déjà il y a 48 millions d’années, quand le champignon Ophiocordyceps unilateralis prenait contrôle du cerveau de la fourmi grâce à des spores et la forçait à quitter le nid pour rejoindre une feuille réunissant les conditions idéales au développement futur du champignon. 

Une fois sur place, la fourmi est contrainte de mordre la veine principale de la feuille et finit par mourir d’épuisement, les mandibules plantées dans le végétal. Le champignon pousse alors verticalement en émergeant de la tête de la fourmi afin de se développer et de diffuser à nouveau des spores contaminants. Cet étrange phénomène naturel a été constaté aussi en Allemagne : des feuilles fossilisées portant des morsures caractéristiques des fourmis ont été retrouvées dans la vallée du Rhin.

"C’est à notre connaissance la plus vielle trace témoignant de parasites manipulant des hôtes et cela montre que l’association parasitaire avec les fourmis est relativement ancienne et non pas le fait d’un développement récent" a expliqué le docteur David Hughes, de l’Université d’Exeter, à la presse.

 

http://www.gentside.com/fourmi/des-fourmis-zombies-contro...

 

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Les fourmis ont toujours quelque chose de particulièrement passionnant, probablement parce qu’en leur qualité d’insecte sociétal, leur fonctionnement en colonie de parfois plusieurs millions d’individus n’est pas sans rappeler une autre création de la nature, nous-mêmes. Passés cette première phrase introductive complètement démago au demeurant et ce titre on ne peut plus racoleur, on peut sereinement se pencher sur la vraie question du jour: quel est l’agent naturel assez évolué et tordu pour transformer une armée de fourmis en une armée de zombies au service de sa propre reproduction?

La nature est parfois étonnante. Dans un article paru dans son numéro daté du mois de septembre, la revue The American Naturalist relate qu’une équipe de chercheurs a découvert que l’Ophiocordyceps Unilateralis, un champignon abondant au sein de la jungle thaïlandaise, pirate littéralement le cerveau de certaines fourmis, les Camponotus Leonardi, dans le but de favoriser sa reproduction. Afin d’opérer le détournement en question, le champignon s’évertue d’abord à contaminer la fourmi grâce à la diffusion de certains spores. Une fois la contamination du cerveau réalisée, le champignon engendre le déplacement de la fourmi de son habitat naturel pour la faire mordre de toutes ses forces dans un type de feuilles bien précis.  Afin qu’elles soient en mesure de s’incruster littéralement dans le végétal, le champignon se garde bien tout au long du processus de contaminer ses mandibules. Puis la fourmi meurt alors littéralement d’épuisement, la gueule plantée dans la feuille. A partir de ce point, une fois débarrassé de la vie de l’insecte hi-jacké, le champignon se développe alors verticalement en sortant, tenez-vous bien, de la tête de cette pauvre fourmi crevée. Arrivé à un point de développement suffisant, il peut alors de nouveau diffuser ses spores qui viendront à leur tour contaminer d’autres fourmis, qui décéderont à leur tour comme des moins que rien, les mandibules plantées dans une autre feuille. Et ainsi de suite.

Les chercheurs ayant fait cette étonnante découverte en fouillant méticuleusement parmi les feuilles de 1200 m2 de jungle en Thaïlande ont bien évidemment halluciné sur le caractère pirate des agissements du champignon, un phénomène relativement rare dans la nature. Mais plus encore, c’est le caractère quasi-rituel de l’opération qui les a probablement le plus surpris. La morsure finale de la fourmi, dans 98 % des cas a toujours lieu dans une veine de la feuille. Plus étonnant encore à leurs yeux, c’est souvent dans la partie nord de la feuille qu’elles terminent, à une distance presque toujours située à vingt-cinq centimètres du sol, dans un environnement présentant un taux d’humidité variant entre 94 et 95 % et une température comprise entre 20 et 30 degrés Celsius, un ensemble de facteurs inamovibles et répétitifs ayant visiblement soulevé un enthousiasme certain chez eux.

Une chose est sure, le champignon manipule clairement la fourmi pour la faire rendre l’âme là où il s’assurera un développement optimal. En agissant de la sorte, il oblige les fourmis à vivre un pénible calvaire mortuaire et parcourir un long chemin, loin de leur habitat naturel. Les fourmis se déplacent donc tels des zombies plus maitres de leur destinée. Le phénomène semble être assez important puisque les chercheurs ont ainsi identifiés de nombreuses fourmis infectées dans de très petits périmètres, ce qui laisse envisager un phénomène d’ampleur à l’échelle de la forêt. De manière assez curieuse, toutes les fourmis contaminées ne sont pas systématiquement « exécutées » par l’affreux champote. Celles qui ne sont pas manipulées et dirigées par l’Ophiocordyceps Unilateralis ont ainsi un développement normal et échappent à la mort zombie. Celles qui n’en réchappent pas, par contre, servent de terreau idéal au champignon. En disséquant les victimes, les scientifiques ont ainsi découvert que le parasite transforme l’organisme de la fourmi morte en sucres afin d’accélérer la croissance du champignon tout en préservant intacts les muscles des mandibules afin que le corps reste bien ancré à la feuille. Le calvaire du cadavre de la fourmi ne s’arrête pourtant pas là et le champignon continue ainsi de croître à l’intérieur du corps sans vie. En l’espace d’une semaine, le pied sortant de la tête mesure au moins deux fois la taille initiale de la petite bête et le reste du corps est sans cesse remodelé afin d’assurer une forme de protection au squatteur. Commence alors la reproduction et la contamination d’un périmètre qui assurera à l’espèce le piratage  systématique d’une autre série de fourmis.

Pour autant, toutes les espèces de fourmis ne semblent pas visées. Les auteurs de l’article ont également examiné l’impact de l’action du champignon sur une autre espèce de fourmis, la Polyrhachis Genus, et ont eu le loisir de constater qu’elles étaient naturellement mieux préparé à parer à l’assaut, laissant penser que selon quelques principes darwiniens basiques, le parasite a évolué pour manipuler un hôte spécifique. Certaines Componotus Leonardi semblent toutefois avoir développé une série de comportements leur permettant de mieux résister à l’infection. Elles modifieraient ainsi leur habitat naturel et préfèreraient construire leurs nids dans le feuillage de la forêt, qui contient certes moins de nutriments que le sol mais qui a par contre l’avantage d’être plus sûr. Sans pour autant être complètement à l’abri des griffes de l’infâme prédateur.

On notera enfin que malgré la rareté du phénomène à l’échelle de la nature, le comportement zombie des fourmis de la jungle thaïlandaise n’est pas complètement isolé à l’échelle planétaire. En Amérique Centrale, certaines espèces de fourmis habituellement dévorées par des oiseaux sont également manipulées par un parasite qui pond des œufs dans le corps de celles-ci, modifiant leur teinte naturelle, les faisant devenir rouges. Or ce changement de couleurs chez des fourmis habituellement noires fait qu’elles ressemblent au final à une autre espèce de fourmis locales très prisées des oiseaux en question. Les oiseaux sont alors contaminés à leur tour par le parasite, lui assurant une multitude d’hôtes pour assurer tranquillement son cycle de reproduction. Dans un autre registre, certaines guêpes attaquent et contaminent des blattes avec un venin bloquant les neurotransmetteurs permettant normalement à l’insecte de contrôler ses propres mouvements. Les guêpes sont alors libres de guider ces blattes zombies vers leur nid afin d’en faire le petit plat parfait pour nourrir ses larves. (…)

 

http://www.abstrait-concret.com/2009/08/24/des-fourmis-zo...

 

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Quatre nouvelles espèces de champignons s'attaquant à des fourmis ont été découvertes dans la forêt humide du Brésil. Celles-ci infectent leurs victimes, prennent le contrôle de leurs esprits et s'en servent pour disséminer leurs spores.

Des champignons capables de décimer des colonies entières de fourmis. C'est l'impressionnante découverte qu'ont fait des chercheurs au cours d'une expédition dans la forêt de Minas Gerais au sud-est du Brésil. Appartenant à quatre espèces distinctes du genre Ophiocordyceps, ces champignons infectent les fourmis, les transforment en "zombies" et se servent de leurs victimes pour se propager. Un procédé assez redoutable dont les détails sont publiés en ligne dans la revue PLoS One.

Si cette famille de champignon parasite était déjà connue, les quatre nouvelles espèces semblent s'attaquer tout particulièrement aux fourmis charpentières, répandues dans la forêt humide amazonienne. De même, chaque espèce semble s'attaquer à une espèce précise de fourmis charpentières et selon des techniques différentes. "Ce sont des organismes fabuleusement complexes", a expliqué au Guardian le Dr David Hugues, entomologiste de l'Université de Pennsylvanie aux Etats-unis.

Leur cycle de vie est en effet assez impressionnant. Les champignons infectent les fourmis grâce à des spores qui usent d'enzymes pour pénétrer dans le corps de l'insecte avec lequel elles sont en contact et où le champignon peut croître. En libérant des substances chimiques, le parasite prend ensuite le contrôle de l'esprit de la fourmi qui se met à errer et finit par planter ses mandibules dans une feuille avant de mourir. "Le champignon manipule de manière précise les fourmis infectées pour les faire mourir à l’endroit où le parasite veut être, en leur faisant faire un long voyage dans les dernières heures de leur existence", a expliqué le Dr Hugues. Une fois la fourmi morte, le champignon germe pour s'extraire du cadavre et propager de nouveaux spores.

D'autres champignons parasites encore inconnus

Pour l'instant, les chercheurs ne savent pas encore comment le parasite parvient à transformer la fourmi en zombie. Mais ils ont quelques indices sur les substances chimiques libérées pendant le processus qui fascine les chercheurs : "Il y a de la beauté dans la chose, que ce soient les molécules en action qui prennent le contrôle de la fourmi ou que ce soient les spores qui tentent une stratégie puis une autre pour trouver un hôte dans la forêt", a précisé l'entomologiste américain avant d'indiquer qu'il devait exister bien d'autres espèces. Dans les environs de Cairns en Australie, les chercheurs ont en effet découvert six autres sortes de ces champignons parasites.

 

http://www.maxisciences.com/fourmi/des-fourmis-zombies-co...

 

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05/12/2012

Jean MARKALE : Gisors et l’énigme des Templiers

Espace boutique :  

 

Jean MARKALE : « Gisors et l’énigme des Templiers »

 

Pourquoi Philippe le Bel a-t-il ordonné la destruction de l’ordre du Temple ?

Quel rôle ont joué les Templiers à Gisors ? Des secrets, un trésor sont-ils enfouis dans les souterrains de l’ancienne forteresse ? Quels buts poursuivaient ces « pauvres chevaliers du Christ » ? Avaient-ils une mystérieuse mission et, si oui, laquelle ? Quel était l’inavouable secret pour lequel ils sont morts ? Pourquoi, tout en se prétendant chrétiens, reniaient-ils Jésus ? A quelles pratiques et rites pervers se livraient-ils ?

Dans le respect le plus total des sources historiques, Jean Markale s’efforce d’éclairer le lancinant mystère des Templiers en isolant les faits irréfutables des hypothèses trop souvent avancées sans fondement.

 

France Loisirs – 1987 – 317 pages – 23 x 14,5 cms – 550 grammes.

( Le plus grand des deux, à gauche sur la photo )

8 pages de photographies et reproductions (N&B) hors-texte. Reliure cartonnée bleue avec titre et nom d’auteur en blanc sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = Excellent ! Sain et propre, jaquette en très bon état, c’est du tout bon !

>>>  5 €uros. / disponible.

 

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Egalement disponible dans la version 2006 :   

 

Jean MARKALE : « Gisors et l’énigme des Templiers »

 

Le mystère de la destruction de l’ordre du Temple décidée par Philippe le Bel, il y a près de sept siècles, n’a jamais cessé d’obséder les esprits. Mais depuis une vingtaine d’années, le problème soulevé par son anéantissement a rebondi et donné lieu à diverses interprétations, parfois sensationnelles, notamment à propos de Gisors et de son étrange château. Faisant œuvre d’historien, mais ne négligeant aucune source d’informations, Jean Markale traque l’énigme de Gisors et de ses occupants : qui étaient ces pauvres chevaliers du Christ ? Quels buts poursuivaient-ils ? Avaient-ils une mystérieuse mission et, si oui, laquelle ? Quel était l’inavouable secret pour lequel ils seraient morts ?

Et surtout, pourquoi le serment des Templiers les obligeaient-ils à renier le Christ ?

 

France Loisirs – 2006 – 313 pages – 22 x 13,5 cms – 420 grammes.

8 pages de photographies et reproductions (N&B) hors-texte. Reliure cartonnée noire avec titre et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = Un tout petit « choc » (2mm) en bas de tranche, ainsi que quelques assez nettes marques de stockage et manip’ sur la jaquette. L’extérieur est un petit poil moins bien que le précédent (la version de 1987), mais il est tout de même très bien, sain, propre, et tout et tout… bref : bon pour le service !

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Jean MARKALE