15/03/2014
(Question de) GURDJIEFF
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(Question de) GURDJIEFF :
« Textes et témoignages inédits »
Réédition du numéro 50 de la revue Question de, augmentée de 23 pages de textes inédits de G.I Gurdjieff et de 7 photos nouvelles.
Couverture souple en N&B, nombreuses photographies.
Sommaire de ce n° 50 :
- Belzebuth, affaire à suivre, par Manuel Rainoird
- Entretien, avec Henri Tracol
- Biographie succincte
- Gurdjieff ? Promesses d’une parole par Jean Biès
- Première initiation, par Georges Ivanovitch Gurdjieff
- Gurdjieff et Katherine Mansfield, par James Moore
- Gurdjieff et le soufisme, propos recueillis par Robert Amadou
- Dialogue apocryphe avec Monsieur Gurdjieff, par Pierre Schaeffer
- Qu’est-ce qu’un chercheur de vérité ? par Emmanuel Klinger
- Les miettes du festin, par Michel de Salzmann
- Autres paroles de Gurdjieff.
Collection « Question de » / Albin Michel – 1989.
Broché, 112 pages (nombreuses reproductions photographiques )
23,5 x 15,5 cms – 190 grammes.
Etat = quelques (légères et petites) traces-marques de stockage et manipulation(s), mais rien de vraiment notable ! Plats bien brillants, tranche non cassée, intérieur comme neuf !
Entre « bon+ » et très bon ! >>> 22 €uros. / Vendu !
Ce livre n'est (temporairement) plus disponible.
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George Ivanovitch Gurdjieff (1866 ou 1872-1949), est l’un des grands maîtres spirituels de la première moitié du XXéme siècle. Mal connu du grand public et controversé (voir "Monsieur Gurdjieff" de Louis Pauwels) Gurdjieff est un personnage atypique et mystérieux. Né en Géorgie, il s’est initié - notamment dans des écoles soufies de l'Asie centrale - lors de ses nombreux voyages. Il a aussi longtemps habité à Paris et ouvert des écoles aux Etats-Unis.
Gurdjieff était un maître qui a eu assez peu de "disciples" (René Daumal, Luc Dietrich, Pierre Schaeffer…) car il ne faisait pratiquement aucun compromis. Il disait sans concession que l'homme "ordinaire" dans son état de veille habituel, est un être en sommeil qui n’atteint pratiquement jamais la conscience. La plupart des êtres humains vivent comme des machines, ils réagissent mécaniquement aux stimulus externes et internes, sans être maîtres d’eux-mêmes. Toutes nos pensées et nos émotions ne sont essentiellement pour Gurdjieff que des réactions mécaniques inconscientes.
Ce qui lui fait dire que nous n’avons pas de "Je" réel. Notre ego n’est que la somme de voix contradictoires qui se manifestent au gré des circonstances. Pour retrouver notre"unité" Gurdjieff développe de nombreuses techniques, toujours d'actualité de nos jours (des danses sacrées et des méditation, l'énnéagramme, etc…) …
(le-singe-pélerin.over-blog)
06/02/2014
Le TOUT Primordial...
Pan, le Tout primordial
Dieu des Cultes Pastoraux, Pan possède un corps à moitié humain et à moitié animal. Barbu, velu, cornu, il a des jambes de chèvre aux sabots fendus et des yeux rusés étirés sur les tempes.
C’est un satyre à l’appétit sexuel démesuré, qui assaille indifféremment les nymphes et les jeunes garçons ; à défaut de proies, il se livre à l’onanisme, tant sa sexualité est exigeante. Il vit dans les forêts, et sa couleur est le vert. Son nom, Pan, signifie "Tout", et le Grand Pan désigne le Grand Tout, l’énergie primordiale et féconde propre à l’univers et à la vie, dont l’expression peut être parfois anarchique et chaotique. Il incarne la puissance des éléments de la nature, dont le déchaînement provoque une "peur-panique", signe de l’affolement des sens et de la raison qui saisit quiconque se trouve en contact avec ce dieu avide et désordonné, à notre ressemblance.
L’Eglise catholique romaine, on le comprend, n’a eu aucun mal à métamorphoser un pareil dieu en diable satanique, en bouc cornu des sabbats. Certains auteurs, notamment dans le registre du romantisme noir et du fantastique, ont à leur tour retenu l’assimilation du Grand Pan au diable, en décrivant l’effroi glacé qui saisit l’être humain suffisamment inconscient pour regarder en face ce dieu redoutable.
Cette terreur ressentie par quiconque rencontrait le dieu Pan est au cœur de l’œuvre des grands écrivains du fantastique noir du XXe siècle : citons, entre autres, H.P. Lovecraft et Gustav Meyrink, qui dans son roman Le Visage Vert évoque le mythe du Chidher (ou Chadhir, ou El-Chidr), à savoir "le prophète vert" de la tradition islamique. Chidher, "le Vert", ou encore Huzur dans les traditions ésotériques de l’islam, a bu de l’eau de vie et ne mourra qu’au son de la trompette du Jugement dernier. Il peut être assimilé à l’Hermès Trismégiste égyptien, à saint Jean, au prophète Elie ou encore au dieu Pan.
Il est "l’Homme Vert", à savoir l’homme de chair incarné sur terre, proche de l’état de nature, se régénérant chaque année au printemps jusqu’à ce que, à la fin des temps, il meure à lui-même, en quittant son enveloppe charnelle (symbolisée par le vert) pour accueillir le Messie et se fondre dans la claire lumière de Dieu.
Pan, c’est avant tout le Dieu Vert, celui qui n’a jamais renié ses origines terriennes et sylvestres, c’est le Dieu Sauvage qui se couche au pied des arbres et comprend le langage des oiseaux. C’est le Cornu, dont les deux cornes sont les antennes qui lui permettent de capter les messages du ciel. C’est le Magicien aux pieds agiles, qui souffle dans sa flûte et nous convie à danser autour d’un feu de joie. Pan, c’est le pouvoir de l’enfance et du jeu, la force du rire, la soif de l’amour, la communion avec la nature immense et vierge. Pan, c’est la revanche de la campagne et des forêts sur les villes ; c’est l’état sauvage contre celui de civilisé ; c’est le monde de l’intuition et de "l’éveil" s’opposant à celui de la raison ; c’est la magie contre la science. [...]
Bien que pourchassé par l’Église de Rome, le sabbat des sorcières serait donc moins une hérésie satanique que la manifestation d’une religion pré-chrétienne, s’enracinant aussi bien dans l’Antiquité grecque et romaine que dans les anciens cultes celtiques et germaniques. La sorcière adorant le "diable", rival noir de Dieu, cacherait en réalité une authentique prêtresse de Pan et une adepte du panthéisme, pour laquelle tout est Dieu, car Dieu est partout, dans chaque objet et dans chaque être vivant. Le dieu Pan est partout : dans les hommes, les animaux, les arbres, les plantes, les pierres, le vent qui souffle dans le soir. Pan désigne la gloire de Dieu sur terre. Car le dieu Pan affirme que Tout est Dieu.
Extrait de "Sorcières et démons" d’Édouard Brasey,
publié par Pygmalion Éditions en 2000.
PAN / Chatsworth House, North Derbyshire, England.
( Source photographique )
20/01/2014
Apparitions, fantômes et dédoublements
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Alex ROUDENE & Danielle HEMMERT :
« Apparitions, fantômes et dédoublements »
Face à la multiplicité des phénomènes de dédoublement, la science s'est vue contrainte depuis peu à explorer le domaine de l'invisible. Là, règnent « l'énergie et la pensée ».
On ne les voit pas mais elles sont présentes !
Sommaire : Introduction - Quand les vivants se dédoublent - Quand reviennent les morts - Ceux qui reviennent de la mort - Conclusion - Bibliographie.
Editions Versoix / Famot – 1980 – 252 pages – 20,5 x 13 cms – 410 grammes.
Reliure façon cuir noir et dorures avec illustration couleur et titres embossés sur premier plat. Nombreuses illustrations & photos hors-texte / Parfait état ( hormis un tout petit petit « choc » en haut à gauche du premier plat ) sans quoi quasi neuf !!!
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01/05/2013
Les runes armanes
Les runes armanes de Guido List
Guido "von" List (il s’est auto-décrété "von" sur le tard) est un des représentants les plus connus du pangermanisme du 19ème siècle finissant. Le nazisme, après la mort de List, a utilisé ses arguments pour fonder son système raciste. Malgré cela, son système de runes armanes a connu un immense succès, mais bien entendu, presque personne ne se vante plus de les avoir utilisées.
De plus, les ouvrages de List sont quasi introuvables, on le connaît par la traduction anglaise de Stephen Flowers, dit Edred Thorsson, traduction qui gomme autant que possible l’aspect raciste de la vision qu’a List des concepts runiques.
Dans le but d'éviter les supercheries, je vais donc vous donner ma traduction des 18 runes de List, avec des commentaires entre [] et en italiques. La version que j’utilise est la deuxième édition de son livre : Guido List Bücherei, Das Geheimnis der Runen, Guido List, zweite Auflage, 1912, Wien, Verlag der Guido von List Gesellschaft.
(…)
Pour lire la suite, cliquer sur > http://www.nordic-life.org/nmh/ListDL.pdf
Yves Kodratoff
Nordic Magic Healing
http://www.nordic-life.org/nmh/
Guido von List
L'Armanisme et les idées listiennes
Aucun autre mouvement occulte allemand de la fin du XIXe siècle et du début du XXe n’a été plus falsifié que celui de Guido Von List et son idéologie de l’armanisme. Cet article aidera, nous l’espérons, à faire connaître la nature exacte et l’ampleur des idées listiennes.
Qui était-il, cet homme mystérieux qui fournit le mélange d’idées qui s’écoula, via la "Société de Thulé", dans le nazisme, le végétarisme, l’écologie, l’anti-industrialisation, la compréhension des vestiges préhistoriques et des cycles naturels. Bien que List avait un intérêt propre à contrôler et à manipuler l’information publique concernant sa personne, il existe encore quelques rares documents et biographies où tout le mouvement armaniste est présenté et dévoilé – certains plus douteux que d’autres.
Guido Karl Anton List était né à Vienne le 5 octobre 1848. La famille List était catholique, et on peut aussi présumer que Guido fut élevé dans ce sacrement catholique. Il existe certaines preuves du temps de son adolescence qui montrent qu’il était fasciné par son Autriche natale et par sa ville de Vienne. Cet intérêt principal le conduisit plus tard à travailler sur son premier livre, Carnuntum, une nouvelle historique basée sur sa vision du Kulturkampf entre le monde germanique et le monde romain dans la cité romaine de Carnuntum, en l’an 375 de l’ère chrétienne. Les influences les plus importantes sur l’évolution de List à cette époque furent fournies par les groupes culturels et politiques nationalistes et pangermanistes dont l’attention avait été attirée par la publication de Carnuntum. Ces associations de gens d’ascendance et de langue allemandes dans l’Empire autrichien multiracial, dont les buts incluaient la promotion de la culture et de la langue germaniques et l’union politique finale des Allemands d’Autriche avec le grand Empire Allemand. La combinaison de doctrines raciales et de nationalisme occulte anticipait clairement l’aryosophie, puisqu’en effet List pensait que dans l’Allemagne future tous les postes d’influence et les professions devraient être occupés seulement par les Allemands de pur sang aryen ; chaque famille devrait conserver des archives généalogiques attestant de sa pureté ; le patriarcat et l’héritage mâle devraient être strictement suivis ; les Aryo-Germains devraient être déchargés de toutes les tâches salariées ; des lois raciales et martiales strictes devraient être observées ; un nouveau féodalisme et une nouvelle religion païenne devraient être développées. Les théories raciales de List furent principalement empruntées à Helena P. Blavatsky et à la Théosophie, et à d’autres nationalistes pangermanistes et à son jeune collègue Lanz von Liebenfels. List devint un auteur et un artiste bien connu et respecté parmi les nationalistes allemands d’Autriche, et il devait faire partie de l’establishment culturel et racial traditionnel durant toute sa vie.
Dans la dernière partie de sa vie, List subit une grave opération de la cataracte. Pendant onze mois ses yeux furent bandés, et dans cet état de quasi-cécité et de quasi-totale obscurité List dit avoir reçu l’illumination, selon ses propres paroles. A cette époque, ma vision occulte de List semble avoir subi une synthèse majeure. Peu après avoir recouvré la vue, ses idées connurent leur synthèse finale. A cette époque fut publié Das Geheimnis der Runen [Le secret des runes], et la Guido-von-List-Gesellschaft [Société Guido Von List] fut fondée. Ses idées furent aussi fécondes dans un autre domaine : il considérait que la conversion forcée des Germains au christianisme avait conduit à l’établissement par les rois-prêtres de sociétés secrètes pour conserver leur mystérieux héritage. Les milieux occultistes croyaient que la restauration armaniste aurait lieu à la fin de l’ère chrétienne, lorsque la papauté s’éteindrait et que l’Empire germanique s’étendrait sur la Terre. Le millénium armaniste était tout proche. C’est cet héritage mystique que la Société de Thulé et plus tard la communauté SS d’élite du Wevelsburg allaient proclamer et promulguer.
Pendant les années de la Première Guerre Mondiale, sa renommée s’accrut. Mais la perte de la guerre accabla le vieux Guido. Quelques mois après la fin de la guerre, List mourut à Berlin, le 17 mai 1919. Son corps fut incinéré et ses cendres placées dans une urne, dans sa ville natale de Vienne en Basse-Autriche.
L’ARMANISME
L’idéologie armaniste dérive de trois principes cosmiques. Ces processus cosmiques étaient vus par List comme éternels et insouciants de l’existence de l’humanité. Tous ses autres principes, conclusions et interprétations mystiques pouvaient aussi être déduits de ces trois-là :
I. zweieinig-zweispältige Zweiheit (La dyade bifidique-biune)
II. dreieinigdreispältige Dreheit (La triade trifidique-triune)
III. vieleinig-vielsäpltige Vielheit (La multiplicité multifidique-multiune)
L’armanisme est basé sur des paradoxes, ressemblant à des contradictions, particulièrement dans la formule qui semble être une réminiscence des premières théologies chrétiennes sur la nature de la Trinité. Mais List part dans d’autres directions avec ces paradoxes. Un principe dérivé de la zweieinig-zweispältige Zweiheit est l’idée que la "matière" est en réalité de "l’esprit" condensé. Il s’ensuit donc qu’il n’y a pas de différence essentielle entre "esprit" et "matière" ; la seule différence réside dans les circonstances ou les conditions dans lesquelles se trouve cette essence unique. Cependant, List accepte ce paradoxe en affirmant que cette condition a aussi une réalité et ne peut être ignorée. Ainsi l’armaniste doit être en accord avec les deux extrêmes, et rechercher un équilibre entre eux.
Le paradigme armaniste insiste également sur la nécessité d’ancrages matériels – le corps, la race, la nature, etc. – pour maintenir cette spiritualité dans la réalité. Le facteur équilibrant se trouve aussi dans le processus même de la dreieinigdreispältige Dreheit. Alors que le principe précédent était plutôt statique dans sa structure, le processus ternaire est cyclique et dynamique. Car ainsi le trois équilibre le deux. Le corollaire le plus important de la triade trifidique-triune se trouve dans la formule distinctive de List : Enstehen-Sein-Vergehen zum neun Entstehen (Naissance-Etre-Passage vers une nouvelle naissance).
Elle indique l’éternelle évolution et l’éternel retour dans un cadre cyclique, chaque cycle étant organiquement construit sur le précédent. En d’autres mots, la naissance-vie-mort / renaissance se répète dans un modèle organique du cosmos dans l’éternité.
Vieleinig-vielsäpltige Vielheit est un concept pour synthétiser les aspects virtuels de la manifestation dans le monde naturel/organique dans une totalité cohérente. Comme dans la pensée holistique actuelle, la multiplicité est réconciliée d’une manière similaire, pas avec "l’unité", mais plutôt avec un modèle de "totalité". Cela permet une multivalence dans la manifestation sans nécessairement avoir à considérer une forme comme supérieure ou antérieure à une autre.
L’armanisme se préoccupe aussi des dénommés "mystères sociologiques" – c’est-à-dire des aspects occultes des origines de l’ordre social et racial – et des moyens magiques requis pour retrouver la "connaissance perdue". Cela est également vrai pour le renouveau des religions archaïques comme la wicca, le druidisme ou l’odinisme/wotanisme. L’affirmation générale de List était que les pratiques et les croyances des Armanen n’avaient pas été détruites par l’infection chrétienne, mais avaient plutôt été incorporées dans la tradition chrétienne – et avaient donc survécu. Le résultat était un environnement traditionnel dans lequel tous les profonds secrets des anciens Armanen pouvaient être trouvés dans les diverses cérémonies et constructions chrétiennes. Honnêtement, il y a peu de doute que tous ces domaines contiennent une certaine tradition indigène pré-chrétienne. Cependant, nos propres traditions de Noël et de Pâques à la place de la tradition et des coutumes païennes furent des méthodes choisies pour révéler ces faits occultes.
Dans les doctrines des Armanen, la théologie se manifestait aussi sous la forme de diverses triades, comme Wotan-Vili-Vé, Wotan-Donar-Loki ou Freya-Frouwa-Helia, tous étant en fait interprétés comme étant des figures représentant le processus de naissance-vie-mort. Le souhait ultime de Guido était d’établir une société basée sur des principes agraires et gouvernée par un ordre des Armanen, hiérarchisé et éclairé. Son concept de la religion du wotanisme incluait une forte identification avec son peuple et sa race, suite logique de la proximité avec la nature et du fait de tenter de vivre en accord avec elle.
Les runes étaient d’une importance essentielle pour List, qui grâce à sa connaissance runique pouvait lire presque tous les symboles et signes "supprimés" du passé. Son système runique particulier, qu’il semble avoir au moins partiellement créé lui-même, lui permettait d’interpréter en un sens runique tout glyphe, graphe, nom, symbole, icône ou image se trouvant devant lui. Cela devenait un système mystique dans lequel les symboles soniques étaient corrélés avec les formes géométriques. Au-delà des correspondances basiques entre les sons et les formes runiques, List ajoutait la raffinement d’un système qu’il nommait Kala : une poésie dans laquelle un seul et même texte pouvait receler deux messages complètement différents, où le sens évident (compris par tout le monde) serait en fait secondaire, alors que le sens caché (kala) contiendrait le seul vrai message secret pour les hommes de connaissance, utilisant une méthode de calcul, les seize permutations de la lune, et en déterminant la valeur ésotérique d’unités syllabiques de sons lorsqu’elles passent par des permutation cycliques similaires. Dans ce système, chaque son runique passe par une triple permutation afin de faire apparaître ses significations cachées sur trois niveaux distincts – les niveaux de la naissance, de l’être, et du passage vers un nouveau commencement. Ceux-ci étaient aussi interprétés par List comme étant les niveaux de compréhension exotérique, ésotérique et armanique. L’un des principaux articles du mysticisme listien était que les choses avaient non seulement un "sens caché", mais que cette signification occulte était partout ternaire.
D’après List, l’Ego (le Moi) est un principe cosmique ("l’Ego dans le Tout est le Tout lui-même"). Cet ego a une certaine qualité divine, étant une "partie de Dieu". Par conséquent, l’ego individuel est immortel. Cependant, comme il est, ainsi que tout le reste, "lié" par les trois grands principes cosmiques, la notion de réincarnation ou renaissance devient une quasi-nécessité. L’ego séparé ou individualité est immortel et ne cherche pas à se fondre dans le "cosmos indifférencié" (puisque ce dernier "n’existe" pas réellement). L’homme est vu comme un être distinct, nécessaire pour achever ou parfaire "l’œuvre de Dieu".
Un certain paradoxe apparaît dans les idées listiennes. Par exemple, que l’individualité est une entité libre et l’idée simultanément soutenue que la "volonté" de cette individualité ou ego doit être la même volonté que la "volonté de Dieu" – c’est-à-dire que le devoir de l’individu païen est de reconnaître la volonté de Dieu ! Je doute vraiment de cela …
Les travaux de List indiquent qu’il n’était pas aussi impliqué dans "l’aryanisation" du mythe chrétien que Lanz von Liebenfels. Bien qu’il utilisait occasionnellement des citations bibliques pour illustrer un point, il ne fit jamais un grand effort pour prouver une unité originelle de l’armanisme et du dogme du christianisme. Car ce lien aurait remonté aux époques historiques où chacun des deux était engagé dans une épouvantable "corruption" de l’autre.
Dans les doctrines armanistes sont révélés les secrets ésotériques du Walhalla. List affirmait que tous ceux qui étaient tués au combat – ou qui mouraient "pour leurs idéaux" – reviendraient vivre sur terre pour continuer le combat jusqu’à la victoire et la gloire finales. C’est cette nouvelle "élite guerrière" que List recherchait parmi les Aryo-Germains, se basant sur la croyance germanique du hall doré du Walhalla, un paradis héroïque avec une joie éternelle pour ceux qui tombaient au combat. Ils devenaient des Einherjar – ce qui excluait une nouvelle existence en tant qu’êtres humains – et cela était supposé unir en permanence les guerriers avec la divinité (Wotan).
Le renouveau d’intérêt pour l’armanisme de List montre à nouveau sa grande importance dans les domaines de la magie runique ésotérique et exotérique, du wotanisme/odinisme, du pangermanisme et de l’aryosophie.
J.H.M. Walvater
Source : voxnr.com
> http://www.voxnr.com/cc/ds_alternativesr/EpAyEAZZkpYtBsInIF.shtml
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10/04/2013
Point d'assemblage...
« Notre façon de percevoir est celle du prédateur, me déclara-t-il une autre fois. Une manière très efficace d’évaluer et de classer nourriture et danger. Mais là ne réside pas l’unique façon de percevoir dont nous sommes capables. Il en existe une autre, celle avec laquelle je te familiarise : l’acte de percevoir l’essence de toute chose, l’énergie elle-même, directement.
« Percevoir l’essence de toute chose nous fera comprendre, classer, et décrire le monde en termes neufs, plus passionnants, plus élaborés. »
Telle se présentait l’affirmation de don Juan. Et ces termes plus élaborés auxquels il faisait allusion étaient ceux qui lui avaient été enseignés par se prédécesseurs ; des termes qui correspondent aux vérités de la sorcellerie, dénuées de fondement rationnel et sans la moindre relation avec les faits de notre monde quotidien, mais qui sont des vérités qui vont de soi pour les sorciers qui perçoivent directement l’énergie et voient l’essence de toute chose.
Pour ces sorciers, l’acte de sorcellerie le plus significatif est de voir l’essence de l’univers. Selon don Juan, les sorciers de l’antiquité, qui furent les premiers à voir l’essence de l’univers, la décrivirent au mieux. Ils déclarèrent que l’essence de l’univers ressemble à des fils incandescents parcourant l’infinité dans toutes les directions imaginables, des filaments lumineux qui ont conscience de leur existence de manière inconcevable pour la pensée humaine.
Après avoir vu l’essence de l’univers, les sorciers de l’antiquité s’attachèrent à voir l’essence énergétique des êtres humains. Don Juan déclara qu’ils avaient décrit les êtres humains comme des formes brillantes ressemblant à des oeufs géants qu’ils nommèrent oeufs lumineux.
« Quand les sorciers voient un être humain, dit don Juan, ils voient une forme géante et lumineuse qui flotte et fait, en se déplaçant, un profond sillon dans l’énergie de la terre, comme si la forme lumineuse possédait une, racine principale qui le creuse en se traînant. »
Don Juan avait l’impression que notre forme énergétique ne cesse de se modifier au cours du temps. Il précisa que tous les voyants qu’il connaissait, lui inclus, voient que les êtres humains sont plutôt en forme de boules ou parfois même de pierres tombales, qu’en forme d’œufs. Mais, de temps à autre, et sans qu’ils puissent en connaître la raison, les sorciers voient une personne dont l’énergie a une forme d’œuf. Don Juan suggéra que, de nos jours, les gens en forme d’œufs sont plus apparentés aux gens des temps anciens.
Au cours de ses enseignements, don Juan traita et expliqua à plusieurs reprises ce qu’il considérait être la trouvaille décisive des sorciers de l’antiquité. Il la définissait comme la caractéristique cruciale de l’être humain vu comme une boule lumineuse : un endroit d’une intense brillance, rond, de la taille d’une balle de tennis, en permanence situé à l’intérieur de la boule lumineuse, au niveau de sa surface, à environ soixante centimètres en arrière du bord cervical de l’omoplate
droite de la personne.
Comme j’avais de la peine à visualiser cela sur-le-champ, don Juan expliqua que la boule lumineuse est bien plus grande que le corps humain, que l’endroit d’intense brillance fait partie de cette boule d’énergie, et qu’il est situé à hauteur des omoplates, à une longueur de bras du dos de la personne. Il dit que les sorciers d’antan, après avoir vu ce qu’il faisait, le nommèrent « point d’assemblage ».
– « Que fait le point d’assemblage ? demandai-je.
– Il nous fait percevoir, répondit-il. Les sorciers d’antan virent que, pour les êtres humains, la perception est assemblée là, en ce point. Voyant que tous les êtres vivants possèdent un tel point de brillance, les sorciers d’antan présumèrent que toute perception devait naître en cet endroit, de quelque pertinente manière que ce soit.
– Qu’ont donc vu les sorciers d’antan pour être conduits à conclure que la perception se fait au point d’assemblage ? »
Il répondit qu’en tout premier lieu, ils virent que, parmi les millions de filaments lumineux d’énergie universelle traversant la boule lumineuse, seul un petit nombre passait directement au point d’assemblage, ce qui était normal car il est petit comparé au tout.
Ensuite, ils virent qu’une petite sphère rayonnante, légèrement plus grande que le point d’assemblage, l’entoure toujours, et qu’elle intensifie grandement la luminosité des filaments qui passent dans ce rayonnement.
Enfin, ils virent deux choses. Premièrement, que le point d’assemblage des êtres humains peut, de lui-même, se déplacer de l’endroit où il est habituellement logé. Deuxièmement, que lorsque le point d’assemblage reste à sa position habituelle, la perception et la conscience semblent normales, pour autant qu’on puisse en juger vu la conduite normale des sujets observés. Mais lorsque leur point d’assemblage et la sphère rayonnante l’environnant sont dans une position différente de l’habituelle, leur conduite insolite semble prouver que leur conscience est différente, qu’ils perçoivent d’une manière peu familière.
Suite à ces observations, la conclusion tirée par les sorciers d’antan fut que plus grand est le déplacement du point d’assemblage de sa position habituelle, plus exceptionnelle est la conduite résultante et, évidemment, la conscience résultante et la perception.
« Remarque bien que lorsque je parle de voir, je dis toujours “avait l’apparence de” ou “ressemblait à”, me prévint don Juan. Tout ce qu’on voit est tellement unique qu’il n’existe pas une seule façon d’en parler, si ce n’est en comparant avec quelque chose de connu. »
Il mentionna que l’exemple le plus approprié d’une telle difficulté résidait dans la manière dont les sorciers parlent du point d’assemblage et du rayonnement qui l’entoure. Ils les décrivent comme une brillance, cependant cela ne peut pas être une brillance car les voyants les voient sans faire usage de leurs yeux. Néanmoins, il leur faut combler ce fossé, donc dire que le point d’assemblage est un endroit de lumière et qu’autour de lui il y a un halo, un rayonnement. Don Juan fit remarquer que nous sommes tellement dans le visuel, tellement sous la coupe de notre perception de prédateur, que tout ce que nous voyons doit s’exprimer à l’aune de ce qu’un oeil de prédateur voit normalement.
Après avoir vu ce que le point d’assemblage et son rayonnement environnant semblent faire, précisa don Juan, les sorciers d’antan introduisirent une explication. Ils proposèrent que le point d’assemblage des êtres humains, lorsqu’il concentre sa sphère rayonnante sur les filaments d’énergie de l’univers qui le traversent, automatiquement et sans préméditation rassemble ces filaments en une perception stable du monde.
« Comment ces filaments dont vous parlez sont-ils assemblés en une stable perception du monde ?
– Il est impossible, à n’importe lequel d’entre nous, de le savoir, répondit-il en insistant. Les sorciers voient le mouvement de l’énergie, mais voir le mouvement de l’énergie ne peut en rien leur apprendre comment et pourquoi l’énergie bouge-t-elle. »
Don Juan déclara qu’après avoir vu que des millions de filaments d’énergie consciente passaient par le point d’assemblage, les sorciers d’antan postulèrent qu’en le traversant ils se réunissaient, comme agglomérés par le rayonnement qui l’entoure. Ayant vu que chez des gens inconscients ou prêts à mourir, le rayonnement est extrêmement faible, et qu’il est totalement absent dans un cadavre, ils en
conclurent que ce rayonnement est conscience.
« Ce point d’assemblage, il n’existe donc pas dans un cadavre ? » demandai-je.
Il confirma que, puisque le point d’assemblage et son rayonnement environnant constituent la marque de vie et de conscience, dans un être mort il n’y avait pas trace du point d’assemblage. Pour les sorciers de l’antiquité, l’inéluctable conclusion fut que conscience et perception vont de pair et sont liées au point d’assemblage et au rayonnement qui l’entoure.
« Y a-t-il une seule chance pour que ces sorciers se soient trompés à propos de voir ?
– Je ne peux pas t’expliquer pourquoi, mais il n’existe pas une seule possibilité pour que les sorciers se soient trompés sur voir, dit don Juan d’un ton qui interdisait tout argument. Bien sûr, leurs conclusions tirées du fait de voir pourraient être erronées, mais cela résulterait de leur naïveté, ou de leur inculture. Pour pallier à la possibilité d’un tel désastre, les sorciers doivent cultiver leur pensée, de toutes les manières possibles. »
Cela dit, il prit un ton plus doux pour faire remarquer que, sans aucun doute, il serait bien plus raisonnable pour les sorciers de s’en tenir au niveau de la description de ce qu’ils voyaient, mais la tentation de conclure et d’expliquer, même si ce n’est qu’à soi, s’avère bien trop forte pour y résister. Une autre configuration d’énergie que les sorciers de l’antiquité furent capables de voir et d’étudier fut l’effet du déplacement du point d’assemblage. Don Juan précisa que lorsque le point d’assemblage est déplacé ailleurs, un nouvel agglomérat de millions de filaments d’énergie lumineuse s’organise en cet endroit. Les sorciers de l’antiquité virent cela et en déduisirent que, puisque le rayonnement de conscience est toujours présent où que soit le point d’assemblage, la perception est automatiquement assemblée là. Vu la position différente du point d’assemblage, le monde qui en résulte ne peut pas être, de quelque manière que ce soit, le monde de notre quotidien.
Don Juan m’indiqua que les sorciers d’antan furent capables de distinguer deux types de déplacement du point d’assemblage. L’un résidait dans le déplacement en n’importe quel lieu à la surface ou à l’intérieur de la boule lumineuse ; ils caractérisèrent ce déplacement en le nommant changement de point d’assemblage. L’autre consistait en un déplacement au-dehors de la boule lumineuse ; un tel déplacement fut nommé mouvement du point d’assemblage. Ils découvrirent que ce qui faisait la différence entre un changement et un mouvement était la nature de la perception que chacun permet.
Puisque les changements du point d’assemblage sont des déplacements à l’intérieur de la boule lumineuse, les mondes qu’ils engendrent, quels qu’en soient la bizarrerie ou l’étonnant ou l’incroyable qui les caractérisent, sont encore des mondes
appartenant au domaine humain. Ce domaine humain est celui de la totalité des filaments d’énergie qui passent au travers de la boule lumineuse, Au contraire, les mouvements du point d’assemblage, puisqu’ils sont des déplacements en dehors de la boule lumineuse, mettent en oeuvre des filaments d’énergie qui sont au-delà du royaume humain. Percevoir de tels filaments engendre des mondes qui dépassent toute compréhension, des mondes inconcevables n’ayant pas une seule trace d’antécédents humains.
Carlos Castaneda : « L'Art de Rêver »
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Divers ouvrages de Carlos Castaneda vous seront bientôt proposés sur ce blog…
Soyez vigilants !
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04/04/2013
Jean MARKALE / Chartres et l’énigme des druides
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Mars et avril, mois de l'occultisme et de l'ésotérisme...
Jean MARKALE : « Chartres et l’énigme des druides »
Quatrième de couverture :
La cathédrale de Chartres est incontestablement l'un des plus beaux sanctuaires de toute la chrétienté, tant par son architecture et la richesse artistique de son ornementation, que par la valeur symbolique de son ensemble. Mais c'est surtout un sanctuaire dédié à la Vierge, et cela, semble-t-il, bien avant l'introduction du christianisme en Gaule. Quelle est donc cette mystérieuse Virgo paritura que les Druides auraient vénérée à l'emplacement même de la crypte de la cathédrale actuelle, dans une grotte ou dans un temple en plein air ?
Ne serait-elle pas, cette « Notre Dame de Sous-Terre », l'image de la Mère universelle, la Déesse des Commencements, celle « sur le point d'enfanter » le monde, vers laquelle se dresse l'humanité entière, celle enfin que les chrétiens ont fini par identifier à l'Immaculée conception ?
A travers la cathédrale de Chartres, haut-lieu de la dévotion mariale, mais également à travers le labyrinthe de la vieille ville, si chargée d'histoire, d'étranges voix se font entendre. Chartres n'est-elle pas située au centre de la Beauce, recouverte autrefois par une forêt immense, la forêt des Carnutes, qui, selon Jules César, abritait le plus grand sanctuaire de toute la Gaule, sanctuaire où les Druides venaient célébrer, une fois l'an, de très secrètes liturgies ?
Ce qui est sûr, en tout cas, c'est qu'il existe une filiation évidente entre le culte druidique de la Déesse-Mère et le culte de la Vierge Marie, culte lié lui-même aux représentations dites de la Vierge Noire. Or, si Notre Dame de Chartres, comme celle du Puy-en-Velay, comme celle de Rocamadour, est une Vierge Noire, que recouvre donc son image mythique, surtout dans un pays marqué par la présence indélébile des Druides ? C'est à tous ces problèmes nimbés d'ombre que cet ouvrage, captivant et hautement documenté, tente de répondre, aussi bien par l'archéologie que par l'histoire, la mythologie et l'histoire des religions.
France loisirs – 2007 – 317 pages – 22,5 x 14 cm – 420 grammes.
Etat = reliure éditeur cartonnée noire avec titre en doré sur tranche et jaquette couleur. Traces de stockage et manip’ sur jaquette, ainsi qu’un haut de tranche reliure légèrement frotté, mais rien de bien notable. Sain, propre et tout à fait bon pour le service.
>>> 4,80 €uros. / vendu ! Temporairement indisponible.
( Ailleurs = de 5,50 à 10 €uros sur amazon / 6,75 sur priceminister )
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28/03/2013
Les cahiers de la Macumba
Espace boutique :
Mars & avril, mois de l'occultisme et de l'ésotérisme…
Paul Gregor
Les cahiers de la Macumba.
Devil/Paradis Mensuel – N°17 de mai 1986
Extro de Philippe Pissier
Illustrations de Thierry Tillier et Philippe Pissier
48 pages au format A4.
Attention : nous ne désirons pas le vendre… mais l’échanger !
Et pour ce faire, nous attendons vos propositions.
(Préférence sera donnée aux livres ou objets "en rapport" !)
Disponible / Échangé ! N'est plus disponible.
( N.B : l'exemplaire proposé à l'échange est celui d'un ami et n'a aucun défaut, à contrario du nôtre, pris en photo ci-dessous. Pas de trace de manip' ou de marques de pliures, il est comme neuf ! )
>>> http://thierrytillier.canalblog.com/archives/2006/06/30/2205961.html
La magie ( et on verra que cela reste le terme le plus juste ) relève de la psychiatrie, de Jung, des archétypes, de la religion, de la théologie mystique, de la rééducation des réflexes sexuels, et d'une gymnastique de la volonté et de l'imagination assez ardue. Certainement pas plus ardue que l'entraînement d'un navigateur spatial. Il y a un siècle, des académies de science proclamèrent que les chemins de fer allaient irrémédiablement détraquer les systèmes nerveux. Un vitesse insensée de 30 km/heure ferait de chaque passager un fou furieux. Qu'auraient-ils dit, à cette époque-là, de l'entraînement des navigateurs spatiaux ? Ou de simples pilotes d'avions à réaction ? Chacun est prisonnier de sa petite vie, plus ou moins moyenne, plus ou moins insignifiante. On n'y peut rien ? Quel mensonge grotesque ! Ainsi affirmait-on que d'après les desseins de la Providence l'homme était fait pour ramper sur l'écorce terrestre. Le vol serait par la nature des choses réservé aux oiseaux ! Et pourtant ce n'est pas la nature qui a créé les oiseaux supersoniques.
Ce sont les pionniers annonciateurs d'un nouvel état de conscience qui l'ont créé.
Imagine-t-on qu'on réussira à vivre à l'âge atomique sans violer un subconscient encore attaché à l'âge de pierre ?
Paul Gregor / Journal d'un sorcier p. 254
Consulter les cahiers sur magick-instinct.org
>>> http://www.magick-instinct.org/Gregor/cmacumba0.html
Paul Gregor sur Philippe Pissier Archives.
>>> http://pissierarchives.canalblog.com/archives/paul_gregor/index.html
27/03/2013
Pour le plaisir des yeux ...
... et des amateurs de curiosités !
21/03/2013
Le Prince de ce monde
Espace boutique :
Mars & avril, mois de l'occultisme et de l'ésotérisme.
NAHEMA-NEPHTHYS et ANUBIS : Le Prince de ce monde.
Quatrième de couv’ :
Le Diable connaît, à l'heure actuelle, un regain d'intérêt qui va de la fascination à l'inquiétude, de la curiosité à une certaine terreur. Car celui que le Nouveau Testament nomme "Le Prince de ce Monde" semble être plus présent que jamais. L'Eglise catholique a augmenté le nombre de ses exorcistes et des groupes sataniques et lucifériens se dévoilent au grand jour, tandis que les sorciers ont pignon sur rue.
Pour comprendre et appréhender ce phénomène, pour savoir vraiment ce qui est en cause et de quoi – ou de Qui – l'on parle, un ouvrage sérieux manquait. Il fallait un livre parfaitement documenté, complet, capable de clarifier le discours démoniaque, et qui fût l’œuvre non pas d'un théologien ou d'un historien, mais de véritables initiés, spécialistes en démonologie, en magie et sorcellerie, et pratiquant eux-mêmes ces arts. C'est le cas de Nahéma-Nephthys et d'Anubis.
"Le Prince de ce Monde" comble cette lacune et va même au-delà de toute espérance. A côté d'une analyse approfondie sur l'existence des démons, sur leur histoire, sur les pactes, les Messes Noires, les Envoûtements, cet ouvrage nous entraîne dans l'univers même de ces démons, qui s'y trouvent répertoriés les uns après les autres avec leurs apparences, leurs prescriptions magiques et leurs fonctions.
Les sorciers, les mages, les spécialistes, mais aussi les lecteurs profanes, chacun y découvrira avec une curiosité mêlée d'inquiétude ces légions terrifiantes. Outil indispensable aux travaux occultes pour les uns, lecture passionnante et pittoresque pour les autres, ce livre est indispensable pour tous ceux qui s'intéressent, de près ou de loin, aux sciences occultes.
Edition originale de 1993 !!!
Parue aux éditions du Savoir pour Être, collection La Grande Initiation Secrète.
360 pages – 24 x 15 cms – 612 grammes.
Etat = quelques petites marques de manipulations, mais vraiment trois fois rien ! Tranche non cassée, intérieur sain et propre, un exemplaire en bel état !
Pas de prix…
Nous ne désirons pas le vendre, mais l’échanger !
Et pour ce faire, nous attendons vos propositions.
Disponible / Échangé ! N'est plus disponible.
C’est en 1993, que paraissait la première édition de cet ouvrage. Elle fut immédiatement considérée comme étant celle d’un ouvrage essentiel qui comblait des lacunes importantes dans l’étude des Sciences Occultes. Cette édition est aujourd’hui épuisée et seuls quelques rares bouquinistes en possèdent encore quelques exemplaires qu’ils mettent de côté pour les réserver à des clients passionnés. Le seul livre complet en français reprenant un documentation exhaustive qu’on aurait dû rechercher dans une multitude d’ouvrages sur le Satanisme, les magies et les sorcelleries.
Anubis (de son vrai nom Francis Desmedt) est né à Ixelles (Bruxelles) en 1946 et décédé en 2006. Ce fut, à la fois, un sorcier héréditaire et un sorcier par initiation. Dans la branche maternelle, sa trisaïeule était à la fois blanchisseuse et sorcière, son arrière-grand-mère magicienne "blanche" et sa grand-mère connaissait des tas de "remèdes de bonne femme". Une autre ancêtre, appelée la "Glaude", était réputée pour connaître les secrets des Meneurs de Loups et la magie des bergers. Le Maître Anubis a suivi sa propre quête ésotérique. Initié à 18 ans au Satanisme par un adepte du pays de Liège (Belgique), il a ensuite suivi quelque temps l'enseignement des Rosicruciens, des Martinistes et des Compagnons d'Isis, puis il a été initié à la sorcellerie Wicca et à la Gnose. Il s'est ensuite associé à Nahéma-Nephthys pour fonder l'Institut Abrasax (dissout en 2006) et former à son tour de nouveaux détenteurs des traditions sorcières et initiatiques. Son Coven (groupe) Wicca a été reconnu par la Wicca occidentale française et la Wicca germanique et il fut lui-même membre de la Satanic Church d'Anton Szandor La Vey (USA).
Grand Maître 10ème Degré de la Wicca Belgique. Grand Maître Suprême de l'Église Belge de Satan. Grand Commandeur de l'Ordre Luciférien Initiatique et de l'Église Gnostique L+C.
Décédé en 2006.
Nahema-Nephtys (de son vrai nom Dominique Kindermans), est née à Uccle (Bruxelles) en 1950. Elle s'intéressa très tôt à l'ésotérisme et à la spiritualité. Initiée à de hauts grades dans divers cénacles, elle se consacra pendant de nombreuses années à l'étude de l'ésotérisme hellénistique et principalement aux courants gnostiques, ainsi qu'aux antiques religions à Mystères. Sa rencontre avec le Maître Anubis lui ouvrit de nouveaux horizons plus spécifiquement sorciers, et tous les deux créèrent l'Institut Abrasax, dédié à l'enseignement de toutes les formes de magies et de sorcelleries. De formation scientifique, passionnée par les phénomènes encore inexpliqués, elle dispose aussi de vastes connaissances en philosophie, en théologie, en démonologie, en histoire et en psychologie. Elle a participé avec le Maître Anubis à diverses émissions télévisées et radiophoniques.
(Amazon.fr, à l’occasion de la ré-édition de l’ouvrage en 2012).
Ailleurs = de 25 à 46 €uros sur abebooks.fr pour cette édition originale de 1993.
07/03/2013
Black Widow
Mois de l’Ésotérisme et de l’Occultisme.
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